Archives de l’auteur : Renaud Perronnet

À propos Renaud Perronnet

ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d'accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs : Ma formation première est celle d'un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.) Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil

Libre arbitre

Pour pleinement mesurer la relativité de notre libre arbitre, vous pouvez lire  :

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Dois-je changer la nature toxique de mon conjoint ?

Question posée par Agathe :

Je suis pour une parentalité consciente malgré la toxicité, agressivité que je porte et mon envie de changer.

Mon conjoint est moins « agressif » en surface mais davantage dans l’humiliation, la gentille moquerie, les étiquettes et dès que je lui fais remarquer, il se braque, dit qu’il n’a pas à se remettre en question et que tous ces trucs de psycho sont des conneries.

Dois-je arrêter d’essayer de changer sa nature ?

Mes pistes de réponse :

Oui car votre difficulté ne peut pas se résoudre de la manière dont vous l’abordez…

Il s’agit moins d’être pour ou contre un type d’éducation que d’être dans une relation d’amour et de bienveillance avec l’autre dans le couple de manière à ce qu’il ne se braque pas, de manière à ce que – se sentant respecté par vous – cet autre ait lui-même le désir de respecter l’enfant qu’il a eu avec vous.

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L’autre est un autre

« Être en relation, c’est accepter la différence, le caractère unique de l’autre. Voir pleinement que l’autre n’est pas moi, n’est pas mon alter ego, est le chemin vers la réalisation de l’unité et, d’abord, vers la compréhension et l’amour. »

Arnaud Desjardins, Monde moderne et sagesse ancienne, Éditions La Table Ronde, 1987, p. 190.

Il nous arrive régulièrement de penser ou de dire, le plus sérieusement du monde, que si nous avions été à la place de l’autre, nous nous y serions pris différemment de lui.

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Interdépendance des êtres

Pour mieux comprendre l’interdépendance entre les êtres, vous pouvez lire  :

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Comment trouver la paix avec un père égocentrique ?

Question posée par Urbain :

Après leur séparation, mon père a été très absent et lâche. 0 communication, 0 complicité, 0 soutien. Puis il n’est pas venu à mon mariage. Puis il n’est pas proche de ma vie actuelle. Sauf pour me demander de l’appeler et de venir le voir pour me narrer les lourdes difficultés qui régissent sa vie. Si j’accepte je me soumets, si je lui en parle il s’excuse et recommence, si je l’esquive je culpabilise.

Comment faire pour trouver la paix ?

Mes pistes de réponse :

Si – comme je le pressens à travers votre partage – vous aspirez à un rapprochement avec votre père malgré ce qu’il vous a fait subir, il n’existe pas d’autre moyen pour vous que celui de l’accepter tel qu’il est.
Pour ce faire, il vous faut commencer par comprendre que tant que vous resterez affectivement et émotionnellement dépendant de votre père, il vous sera impossible d’être en paix avec vous-même.

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Insécurité du futur

Pour aller plus loin à propos de l’insécurité, vous pouvez lire  :

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Fruits du mystère

Pour aller plus loin, commencez par lire le poème de Pascale  :

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Comment obtenir de l’autre ce que l’on souhaite ?

Plaidoyer pour le don

« Quand les Tarahumaras descendent dans les villes, ils mendient. (…) Qu’on leur donne ou qu’on ne leur donne pas, ils se retirent toujours au bout du même laps de temps. Si on leur donne, ils ne disent pas merci. Car donner à celui qui n’a rien n’est même pas pour eux un devoir, c’est une loi de réciprocité physique que le Monde Blanc a trahie. Leur attitude semble dire : « En obéissant à la loi, c’est à toi-même que tu fais du bien, je n’ai donc pas à te remercier. » (…) Cette loi de réciprocité physique que nous appelions la charité, les Indiens la pratiquent naturellement, et sans aucune pitié.

Antonin Artaud, Les Tarahumaras, Éditions Gallimard, Tome IX, p. 98, 1971.

« Si vous voulez recevoir quelque chose de quelqu’un, donnez-lui d’abord.
Dès que vous donnez, vous entrez en relation. »

Swami Prajnanpad.

Pour parvenir à obtenir de l’autre ce que l’on voudrait qu’il nous donne alors même qu’il n’y consent pas, il faudrait devenir capable de le changer donc trouver le moyen de lui permettre de consentir.

Or il est intéressant de constater que, le plus souvent, nous faisons preuve d’une pédagogie très inadaptée en accablant l’autre de reproches sous le prétexte qu’il devrait être conforme à notre besoin : « C’est n’importe quoi ce que tu as fait… Tu devrais comprendre que… etc. »

C’est dire que dans la dualité moi / l’autre, nous faisons preuve de maladresse quand nous cherchons à faire valoir à l’autre notre point de vue à nous, sans tenir compte de sa sensibilité à lui.

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Aimer la vie

Pour aller plus loin et s’ouvrir à sa légitimité à vivre, vous pouvez lire :

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Des vies face au racisme, par Lynn S.K.

« Tout le monde a sa part de racisme et de bêtise ; si on veut lutter contre, elle est aussi d’abord en nous, et tout le temps, à chaque moment. »

Denis / Nabil

Lynn S.K. est photographe indépendante et artiste. Née en Algérie, elle partage volontiers qu’il lui a fallu du temps pour comprendre qu’on ne peut pas échapper à ce qui nous traverse.

Ses photos (qu’elle met en vente sur son site en édition limitée), abordent les questions de l’identité, elles cherchent à dire ce qui a été transmis mais aussi ce qui ne l’a pas été, en ce sens elles sont des instantanés de la mémoire enfouie.

Après la mort de George Floyd, en 2020, elle est allée à la rencontre de celles et ceux qui sont concernés par les discriminations raciales en France.

C’est ainsi qu’elle a recueilli la parole de personnes, toutes issues de l’immigration postcoloniale, âgées de 20 à 38 ans.

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Bienveillance et respect

Pour aller plus loin et réfléchir à propos de la bienveillance, vous pouvez lire :

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Faut-il et peut-on aider par devoir ?

« Essayez de rendre service au mieux de vos possibilités. Mais il y a une limite : « Jusque-là et pas plus loin » doit être votre devise. Quand vous avez atteint votre limite, vous devez être heureux, parce que vous avez fait de votre mieux. Qu’est -ce qu’on peut faire de plus ? Ne regrettez pas d’être allé seulement là, ne croyez pas que vous auriez dû aller plus loin. Ce « j’aurais dû » est faux. Bien sûr, il est difficile de déterminer ce qu’est cette limite. Mais vous pouvez l’apprendre par la pratique et la persévérance. »

Swami Prajnanpad cité par R. Srinivasan, Entretiens avec Swami Prajnanpad, Éditions L’Originel, 1986, p. 89.

Dans un article précédent intitulé « Quelle limite au cri du cœur ? »1  et publié sur mon site dans les écrits thérapeutiques, Lie a crié son désespoir et son épuisement dans sa relation à son mari atteint de la maladie de Parkinson depuis plus de vingt ans.

En proie au burnout, elle prend douloureusement conscience de la réalité de son propre vécu en écrivant : « Je le tue ! Je me tue ! Nous nous tuons ! »

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Le pire obstacle

Pour aller plus loin et réfléchir à propos de nous mêmes dans la relation à l’autre, vous pouvez lire :

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