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S’ouvrir à sa souffrance pour dépasser sa culpabilité
J’ai connu une mère qui punissait systématiquement sa fille de 12 ans lorsqu’elle avait une mauvaise note au collège – en lui interdisant de sortir retrouver ses amies.
Sa fille avait grandi dans un contexte douloureux, son père ayant quitté la maison quelques années plus tôt après une tentative de suicide.
A 12 ans, cette adolescente a commencé à s’habiller tout en noir et à se scarifier les bras – et continué à ne pas travailler au collège.
La mère était tellement persuadée de faire le bien de sa fille en ne cédant pas à ce qu’elle appelait ses caprices et en lui répétant sans arrêt : « tu es vraiment nulle, tu n’arriveras jamais à rien, tu me fais honte », qu’elle ne s’émouvait pas plus que ça des blessures que sa fille s’infligeait.
Réflexion n° 34 :
L’autre jour sur mon blog, une jeune femme qui commençait à prendre conscience de la manière dont elle n’avait pas été respectée par ses parents tout au long de son enfance, partageait avec lucidité : « tout est paradoxal dans ma relation à mes parents. (…) J’ai l’impression qu’ils ne m’aiment pas moi mais ce que je représente, je représente leur enfant fantasme. » Et, après avoir évoqué « ce regard de domination, de supériorité, de sadisme lorsque je pleurais à cause des coups ou des mots de mon père », elle poursuivait : « Ils ne se rendent pas compte de leurs mots, gestes. Ils ont été élevés comme ça et conservent une certaine rancune envers leurs parents. Sauf que ça c’est moi qui le paie. Et j’ai cette culpabilité de penser ça d’eux parce que je n’en ai pas le droit. Il y a des parents alcooliques, incestueux… Je ne me sens pas le droit de m’en plaindre. (…) Il y aura toujours cette emprise, du moins elle sera présente encore de nombreuses années, j’en suis sûre, je n’ai pas le choix. (…) Il faudrait une discussion, des remises en question. Et ça ne sera jamais possible, car si j’ai cette capacité de remise en question elle ne m’a été léguée par aucun de mes parents. Quoi que je fasse rien ne changera, du moins pas en bien. Je n’ai que la possibilité de subir et de culpabiliser de penser ces choses. »
Réflexion n° 14 :
« La culpabilité est un poison violent pour l’être humain », écrivait Françoise Dolto.
On le comprend aisément puisque la culpabilité est une émotion qui nous coince dans une impossibilité (« j’aurais dû agir autrement »). Or ce qui a été fait a été fait, nous n’avons aucun moyen de faire en sorte a posteriori que la parole blessante qui nous a échappé ne nous ait pas échappé, tout le monde peut s’entendre là-dessus. Et pourtant nous nous en voulons.
Réflexion n° 9 :
Au XVIIème siècle, Spinoza constatait que « Les hommes se figurent être libres, parce qu’ils ont conscience de leurs volitions et de leurs désirs, et ne pensent même pas, même en rêve, aux causes par lesquelles ils sont disposés à désirer et à vouloir, n’en ayant aucune connaissance. »
(Libre adaptation des pensées d’Epictète, d’Albert Ellis et de Lucien Auger qui sont à l’origine de la thérapie émotivo-rationnelle.)
Voulez-vous tenter de comprendre de l’intérieur la manière dont vous vous y prenez pour – non seulement vous sentir coupables – mais aussi croire sincèrement en votre culpabilité ?
Prenez votre temps pour répondre à ces questions, pour lire leurs commentaires et n’hésitez pas à me faire part de vos éventuels besoins d’explications…
Question de Dominique :
Commercial à Neuilly-sur-seine, France.
Je suis un homme de 48 ans divorcé ; chaque fois que j’ai ma mère au téléphone, elle a le « don » de pointer du doigt ce qui ne va pas, ou ce que je n’ai pas fait ou bien fait, ma négligence vis-à-vis de mes enfants, mon laisser aller…
Bref elle me fait culpabiliser et cela me perturbe énormément à un point tel que je manque d’estime de moi et donc me sens en permanence en infériorité.
Comment sortir de ce piège qui me détruit ?
Question d’Ahmed :
Technicien à Vauréal.
Bonjour, j’ai quitté mon pays il y a 15 ans, j’ai laissé mes parents, mes frères et sœur pour essayer d’améliorer mon quotidien et le leur bien sûr. On n’avait pas grand chose, elle s’est battue jusqu’à son dernier souffle à nous offrir tout ce qui pouvait pour notre survie. Il y a deux ans je suis allé la voir. J’avoue que cela m’a fait un grand bien. Malgré la difficulté de la vie, maman est resté elle même, souriante, courageuse, aimante…
Le 6 décembre 2008, maman vient de partir au ciel, je dis bien de partir car je ne supporte pas le mot « mort ».
Ce qui me fait mal c’est que je n’étais pas là, auprès d’elle et je culpabilise. Je ne peux vous dire ou décrire le chagrin que j’ai en ce moment et je ne sais plus quoi faire.
Ca me fait horriblement mal.
Question d’Estelle :
Mère.
Je tiens tout d’abord à vous remercier pour tout le travail que vous faites sur ce site, c’est formidable, si vous pouvez m’aider j’ai moi aussi de gros soucis de comportements avec ma fille aînée, il m’arrive de vouloir qu’elle disparaisse quand elle fait de simples bêtises, je m’en veux de ne pas être une bonne mère pour elle, pour mes autres enfants je ne sais pas pourquoi mais je ne réagis pas du tout de la même façon, c’est horrible, je lutte contre moi-même pour ne pas qu’elle vive un enfer par ma faute mais parfois je déborde de méchanceté, j’ai de gros soucis par ailleurs avec mon enfance, mon père ne m’a jamais laissé vivre il me battait et me manipulait psychologiquement jusqu’à ce que je parte de la maison à 20 ans pour me marier parce que j’étais enceinte, la situation est figée nous faisons comme si de rien n’était mais j’ai envie de couper les ponts pour enfin pouvoir repartir à zéro, je n’ose pas, j’ai peur de me retrouver toute seule. Mon mari est un trésor mais malheureusement nous ne sommes pas heureux. Mon attitude et mon stress surtout vis à vis de la grande gâche tout. Je n’apprécie même plus un ciel bleu. Je vous demande de bien vouloir m’aider surtout pour ma fille aînée, je veux qu’elle puisse s’épanouir à sa façon, et j’aimerais pourvoir l’aider à cela et pas l’inverse. Merci beaucoup.
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