Archives de l’auteur : Renaud Perronnet

À propos Renaud Perronnet

ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d'accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs : Ma formation première est celle d'un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.) Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil

Dissociation et sidération

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Réunification préalable

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Ce qui est

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La permission du plaisir

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Petite victoire

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Un changement radical de point de vue

Tant que l’on ne comprend pas les causes profondes et le plus souvent inconscientes par lesquelles un être agit comme il agit, il est aisé de le juger en se croyant insensible à son égard.

Si, dans le métro ou l’autobus vous êtes bousculé(e) par une personne qui vous pousse avec force, il est fort probable que vous réagirez de manière agressive et peu aimable. Cependant si, au moment de votre réaction, vous réalisez soudainement que la personne qui vous a poussé est un aveugle qui a tenté de se stabiliser en s’accrochant à vous, votre agressivité disparaîtra instantanément.

Pourquoi ? Parce que c’est le sens que vous attribuez à ce qui vous arrive qui détermine les émotions que vous ressentez face à une situation.

Tant que vous percevez votre gendre comme un être mal intentionné parce qu’il demande la garde exclusive de votre petit fils, vous ne pouvez que le haïr. Mais le jour où vous envisagerez (ce qui est assez peu probable) qu’il a nécessairement une bonne raison d’agir comme il agit, parce qu’il a par exemple lui-même été manipulé par l’un de ses parents durant son enfance, vous vous détendrez et apaiserez votre ressentiment envers lui. Cela vous permettra sans doute d’entrer plus facilement en dialogue avec lui, pour le plus grand bien de tous (votre gendre, votre fille et votre petit fils).

C’est donc notre méconnaissance des causes qui motivent les actes des personnes qui est à l’origine de nos jugements et de notre insensibilité envers autrui.

Tant que nous ne remettrons pas en question notre partialité émotionnelle dans nos jugements sur autrui, nous nous condamnerons à la souffrance et, ce faisant, à immobiliser une situation qui exige une interprétation différente pour pouvoir être dénouée.

Arnaud Desjardins disait : « Non pas je regarde la rose mais la rose est regardée. » (Un entrainement à se décoller de l’ego, de « c’est moi qui voit ».) Non pas « Je regarde mon gendre », à travers mes intérêts égocentriques et mes besoins émotionnels personnels, mais « Mon gendre est regardé », par qui ? Par quelqu’un capable de prendre du recul en faisant un pas de côté, capable de mettre au moins provisoirement sa partialité égocentrique en sourdine. C’est à ce moment précis que le changement pourra commencer, c’est-à-dire que nous deviendrons capables de regarder les situations que l’existence nous propose en envisageant l’autre comme un autre.

Ce faisant, les situations que la vie nous propose cesseront d’être pour nous des impasses inextricables, sources de souffrance. Nous deviendrons plus fluides et adaptables, c’est-à-dire capables de nous harmoniser avec elles avec facilité.

Ce n’est pas que l’on « ne doit pas » juger, mais juste que, dans cette pratique, nous devenons peu à peu incapables de juger. Dès lors qu’on a goûté à cette immense ouverture, on ne peut plus juger parce que l’on sait d’expérience qu’on ne connaît quasiment rien de l’autre et de ses motivations profondes.

« La rose est regardée », c’est un changement de point de vue radical sur l’autre, la capacité douce de sortir de sa prison pour s’ouvrir à l’autre et, par-delà, à l’imprévisibilité de la vie, car celui qui a compris que l’autre existe, qui sent qu’il existe, ne peut définitivement plus faire comme s’il n’existait pas.

© 2025 Renaud Perronnet. Tous droits réservés

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Comment se faire souffrir ?

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Qui peut savoir ?

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Le pouvoir de nos attentes

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Revenir à l’intelligence du réel

« Distinguer un fait de son interprétation est le stade le plus élevé de l’intelligence humaine. »

Krishnamurti

La guérison de nos manquements, de nos maladresses et de nos infirmités
relationnelles passe par le développement de notre compassion envers nous-même et autrui.
Pour y parvenir il est crucial de mieux comprendre le fonctionnement de notre esprit et la
signification que revêt le fait d’être un être humain faillible et imparfait.

Cette compassion envers soi-même permet de développer progressivement la
confiance en soi nécessaire pour ne plus être victime de nos processus mentaux de
dévalorisation et d’arrogance. Se rééquilibrer mentalement revient à renouer avec
l’intelligence du réel, c’est-à-dire avec la compréhension de la nature des choses et avec la
signification des faits, afin de s’adapter aux exigences de l’action (ou de l’absence d’action) à
venir.

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L’observation de soi

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Le loup et l’agneau

Vous appréciez la gazelle légère et fragile, alors vous vous efforcez de la protéger du lion. Cependant, vous constatez que le lion, bien que majestueux dans sa puissance, dépérit et risque de mourir de faim s’il n’a plus de proies à se mettre sous la dent.

Alors que faire ?

Le lion a une raison légitime de vouloir manger la gazelle : il a faim et cherche à survivre. La gazelle, quant à elle, a une raison tout aussi valable de ne pas se laisser dévorer : elle veut vivre.

Tout être vivant aspire à la vie, et la vie se nourrit de la vie, c’est une loi naturelle.

Le bien et le mal n’existent pas en soi, ils sont relatifs à la perspective de chacun.

C’est en cherchant à imposer aux autres leur propre conception du bien et du mal que les êtres humains s’égarent. Chacun agit en fonction de ce qui lui apparaît comme un bien au moment où il agit, tout en étant convaincu – aveuglé par sa propre subjectivité – que ses valeurs sont universelles.

Ainsi, dans ce monde dualiste, il convient de comprendre, comme l’affirmait Swami Prajnanpad, que chaque individu agit toujours en fonction de ses propres intérêts, et que cela constitue une règle intangible.

C’est la loi que le bourreau et la victime soient les deux faces d’une même réalité. Celui qui agit pour son propre bien est naturellement en réaction contre le bien de l’autre qui lui apparaît comme un mal.

Enfermés dans une vision manichéenne, nous prenons le plus souvent parti pour la victime contre le bourreau. Ce faisant, nous perpétuons le conflit à l’infini.

Trouver le point d’arrêt du conflit demande à comprendre que le monde est dualiste, c’est-à-dire qu’il est régi par la dynamique du changement : le principe d’action-réaction. Seul l’amour peut mettre fin au conflit car il ne réagit pas : le soleil ne brille-t-il pas pour les victimes comme pour les bourreaux ? Untel me juge, d’accord, il ne peut pas faire autrement que de se refermer sur lui-même et ce faisant, en refusant de m’appréhender comme un autre différent de lui, il se condamne à souffrir.

G. I. Gurdjieff l’énonçait ainsi :

« Tout individu qui vient sur terre se voit confier la garde d’un loup et d’un agneau.

A la fin de sa vie, il doit rendre ceux-ci intacts. Sans que le loup ait mangé l’agneau. Sans qu’il ait tué le loup pour l’empêcher de manger l’agneau. »

Rendre le loup et l’agneau intacts signifie de ne pas sacrifier sa sensibilité, au risque de s’endurcir et de perdre son âme ; mais aussi d’être suffisamment bien situé par rapport à soi-même pour savoir se défendre sans devoir renoncer à son sens de la dignité.

C’est à ce prix – au moyen de l’amour et de la compréhension – que le point d’équilibre entre l’action et la réaction peut être atteint chez l’être humain.

© 2025 Renaud Perronnet. Tous droits réservés

Illustration :

The wolf and the lamb, par Tomasz Alen Kopera

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