Archives de l’auteur : Renaud Perronnet

À propos Renaud Perronnet

ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d'accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs : Ma formation première est celle d'un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.) Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil

Le pouvoir de nos attentes

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Revenir à l’intelligence du réel

« Distinguer un fait de son interprétation est le stade le plus élevé de l’intelligence humaine. »

Krishnamurti

La guérison de nos manquements, de nos maladresses et de nos infirmités
relationnelles passe par le développement de notre compassion envers nous-même et autrui.
Pour y parvenir il est crucial de mieux comprendre le fonctionnement de notre esprit et la
signification que revêt le fait d’être un être humain faillible et imparfait.

Cette compassion envers soi-même permet de développer progressivement la
confiance en soi nécessaire pour ne plus être victime de nos processus mentaux de
dévalorisation et d’arrogance. Se rééquilibrer mentalement revient à renouer avec
l’intelligence du réel, c’est-à-dire avec la compréhension de la nature des choses et avec la
signification des faits, afin de s’adapter aux exigences de l’action (ou de l’absence d’action) à
venir.

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L’observation de soi

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Le loup et l’agneau

Vous appréciez la gazelle légère et fragile, alors vous vous efforcez de la protéger du lion. Cependant, vous constatez que le lion, bien que majestueux dans sa puissance, dépérit et risque de mourir de faim s’il n’a plus de proies à se mettre sous la dent.

Alors que faire ?

Le lion a une raison légitime de vouloir manger la gazelle : il a faim et cherche à survivre. La gazelle, quant à elle, a une raison tout aussi valable de ne pas se laisser dévorer : elle veut vivre.

Tout être vivant aspire à la vie, et la vie se nourrit de la vie, c’est une loi naturelle.

Le bien et le mal n’existent pas en soi, ils sont relatifs à la perspective de chacun.

C’est en cherchant à imposer aux autres leur propre conception du bien et du mal que les êtres humains s’égarent. Chacun agit en fonction de ce qui lui apparaît comme un bien au moment où il agit, tout en étant convaincu – aveuglé par sa propre subjectivité – que ses valeurs sont universelles.

Ainsi, dans ce monde dualiste, il convient de comprendre, comme l’affirmait Swami Prajnanpad, que chaque individu agit toujours en fonction de ses propres intérêts, et que cela constitue une règle intangible.

C’est la loi que le bourreau et la victime soient les deux faces d’une même réalité. Celui qui agit pour son propre bien est naturellement en réaction contre le bien de l’autre qui lui apparaît comme un mal.

Enfermés dans une vision manichéenne, nous prenons le plus souvent parti pour la victime contre le bourreau. Ce faisant, nous perpétuons le conflit à l’infini.

Trouver le point d’arrêt du conflit demande à comprendre que le monde est dualiste, c’est-à-dire qu’il est régi par la dynamique du changement : le principe d’action-réaction. Seul l’amour peut mettre fin au conflit car il ne réagit pas : le soleil ne brille-t-il pas pour les victimes comme pour les bourreaux ? Untel me juge, d’accord, il ne peut pas faire autrement que de se refermer sur lui-même et ce faisant, en refusant de m’appréhender comme un autre différent de lui, il se condamne à souffrir.

G. I. Gurdjieff l’énonçait ainsi :

« Tout individu qui vient sur terre se voit confier la garde d’un loup et d’un agneau.

A la fin de sa vie, il doit rendre ceux-ci intacts. Sans que le loup ait mangé l’agneau. Sans qu’il ait tué le loup pour l’empêcher de manger l’agneau. »

Rendre le loup et l’agneau intacts signifie de ne pas sacrifier sa sensibilité, au risque de s’endurcir et de perdre son âme ; mais aussi d’être suffisamment bien situé par rapport à soi-même pour savoir se défendre sans devoir renoncer à son sens de la dignité.

C’est à ce prix – au moyen de l’amour et de la compréhension – que le point d’équilibre entre l’action et la réaction peut être atteint chez l’être humain.

© 2025 Renaud Perronnet. Tous droits réservés

Illustration :

The wolf and the lamb, par Tomasz Alen Kopera

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Demander de l’aide

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Les malentendus fondamentaux

« La nature ne pardonne jamais la transgression de ses lois.

Il n’y a pas de pitié dans la nature, elle est inexorable. »

Swami Prajnanpad

Si le malentendu empêche l’accord, c’est la bonne appréciation des choses qui permettra l’harmonie. Vous cherchez l’harmonie ? Voici quelques principes qui – si vous vous y soumettez – vous aideront à trouver l’harmonie avec vous-même et dans votre relation aux autres.

Nos biais de pensée font que nous avons tendance à croire que nous sommes les seuls à avoir des difficultés.

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Opinions

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Un peu de poil à gratter

« Que le cœur de l’homme est creux et plein d’ordure ! »

Blaise Pascal, Pensées.

Aspirer à devenir capable de voir les choses telles qu’elles sont, c’est commencer par convenir que nous sommes sans cesse soumis à des mécanismes inconscients qui nous obligent à une satisfaction de soi illusoire. Cela fait que nous dissimulons et mentons, c’est-à-dire que nous interprétons systématiquement ce que nous vivons de manière conforme à notre avantage et comme si les autres n’existaient pas.

Cela induit que nous utilisons en permanence toutes sortes de stratégies pour nous tromper nous-même et tromper les autres.

Travailler sur soi-même c’est donc parvenir, à force d’attention et de lucidité, à être sans concession sur soi-même, en étant d’accord pour s’atteler à déjouer nos si nombreux vécus hypocrites.

Qu’est-ce que l’hypocrisie ? Le dictionnaire nous dit que c’est le « caractère d’une personne qui dissimule sa véritable personnalité et affecte, le plus souvent par intérêt, des opinions, des sentiments ou des qualités qu’elle ne possède pas. »

Quelques synonymes d’hypocrite dont certains nous parleront peut-être davantage :

Tartufe / Sournois / Fourbe / Faux / Trompeur / Perfide / Doucereux / Mielleux / Imposteur / Faux jeton / Déloyal / Menteur / Flatteur / Affecté / Comédien / Simulateur / Déguisé / Tordu / Cabotin / Dissimulateur.

Mais je laisse la parole au poète :

La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,

Occupent nos esprits et travaillent nos corps,

Et nous alimentons nos aimables remords,

Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

 

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;

Nous nous faisons payer grassement nos aveux,

Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,

Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

 

Sur l’oreiller du mal c’est Satan Trismégiste

Qui berce longuement notre esprit enchanté,

Et le riche métal de notre volonté

Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

 

C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !

Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;

Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,

Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

 

Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange

Le sein martyrisé d’une antique catin,

Nous volons au passage un plaisir clandestin

Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

 

Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes,

Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,

Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons

Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

 

Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,

N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins

Le canevas banal de nos piteux destins,

C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie.

 

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,

Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,

Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,

Dans la ménagerie infâme de nos vices,

 

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !

Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,

Il ferait volontiers de la terre un débris

Et dans un bâillement avalerait le monde ;

 

C’est l’Ennui ! – l’œil chargé d’un pleur involontaire,

Il rêve d’échafauds en fumant son houka.

Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,

Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère !

 

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857.

C’est au moment où nous aurons osé démasquer nos fausses identités, que nous nous retrouverons face à nous-mêmes dans notre vérité, prêts à accepter qui nous sommes, sans peur, et sans crainte du regard des autres.

© 2025 Renaud Perronnet. Tous droits réservés

Illustration :

Hypocrite, collage de Larry Vigon.

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Pas de résistance

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Être quelqu’un

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Réponse au découragement

C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage, alors qu’il s’agit de les aligner un à un.

Marcel Jouhandeau

Sans doute avez-vous déjà entendu l’expression proverbiale : « Il ne faut pas jeter le manche après la cognée ! » qui fait référence à une très ancienne histoire. Celle-ci raconte que dans une forêt profonde, alors qu’il cherchait à abattre un arbre, un bucheron a perdu le fer de sa hache (la cognée), qui s’était séparée de son manche et a disparu dans une eau profonde.

Désespéré, le bucheron a jeté le manche, oubliant par là-même qu’il lui aurait suffi de lui adapter un autre fer de hache pour pouvoir l’utiliser de nouveau.

Que s’était-il passé dans la tête de ce pauvre bucheron ?

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Connaissance de soi

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Le paradoxe de la jeune mère

Ce que toute jeune mère et tout jeune père vont vivre et qu’il est bon qu’ils sachent pour ne pas se perdre.

« Si nous voulons la réalité, nous devons sacrifier nos illusions.
On ne peut pas avoir la réalité et conserver ses illusions. »

Lee Lozowick

Ce texte a été écrit par Polly Döge (élève de Lee Lozowick) :

« Tu ne peux pas être un bon parent tant que tu ne t’avoues pas à toi-même que tes gosses t’emmerdent. »

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