Kamel m’écrit :
« Il me dit qu’il est toujours en guerre pour me protéger car ils veulent me tuer pour l’atteindre et supprimer l’aide financière et tout soutien affectif. Il n’a que moi dans sa vie (c’est mon enfant unique et mon soleil, il a 27 ans et trois enfants (5 ans, 4 ans et 1 an), il me demande timidement de croire en lui et d’être son allié.)
Il considère sa femme comme une ennemie et pense qu’elle ne l’aime pas. Concernant sa maladie, il a des délires de persécution et nie qu’il est malade. En phase aiguë, il insiste pour que je ne parte pas au travail, ce que je fais afin de faire baisser sa tension psychotique.
Au début de sa maladie, en 2012, il a passé 21 jours à l’hôpital psychiatrique de Blida où il a rencontré une stagiaire en psychologie, il considère qu’elle l’aide et le protège, elle est l’amour de sa vie, c’est une ligne rouge à ne pas critiquer, ni dire que c’est son délire.
Il est très sensible concernant les souffrances des autres.
Merci infiniment de votre écoute et de votre sensibilité aux souffrances des autres. »