« L’amour et la cruauté s’excluent mutuellement. On ne gifle pas par amour, on gifle parce que dans une situation similaire, alors qu’on était sans défense, on a soi-même été giflé et contraint à considérer cela comme un témoignage d’amour. »
Alice Miller
L’autre jour, une lectrice m’a écrit que sa fille de 11 ans l’avait frappée et qu’en réaction elle s’était mise violemment en colère. Après coup elle a eu peur d’avoir traumatisé son enfant. Elle en a conclu que l’expression de sa colère n’était certainement pas une bonne chose, en même temps qu’elle s’interrogeait sur sa capacité à être capable de faire autrement.
On définit habituellement la colère comme un violent mécontentement accompagné d’agressivité à la fois physique et psychique. On parle aussi volontiers de colère aveugle, blanche, noire ou bleue mais aussi de colère rentrée, contenue, froide ou même folle et furieuse. C’est dire à quel point on utilise un seul et même mot pour désigner un comportement émotionnel dont l’expression peut considérablement varier quant à son intensité.
ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses.
Avertissement aux lectrices et aux lecteurs :
Ma formation première est celle d’un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.)