(A vous tous qui avez été maltraités et qui vous interdisez la colère, lisez, relisez cet article puis mettez-vous à l’écoute de ce qui gronde en vous. Faites cela par amour et respect pour vous-même.)
Partage de X :
Bonjour,
Je suis X ; j’ai 26 ans et…
J’en veux à mon père de m’avoir violée plusieurs année dans mon enfance ainsi que ma grande sœur.
J’en veux à ma mère de ne pas avoir porté plainte contre mon oncle pour avoir fait subir à ma grande sœur des attouchement sexuels tout en le laissant continuer à vivre sous le même toit que nous, sous prétexte que la condamnation de mon père a 20, oui vingt ans de prison était amplement suffisant.
J’en veux à ma mère de ne pas nous avoir cru lorsque nous lui parlions des vidéos que papa faisait de nous et de ses visites dans nos chambres la nuit tombée.
J’en veux à ma mère d’avoir attendu que ce soit le directeur de l’école primaire qui ait enfin appelé la police après une discussion avec ma grande sœur.
J’en veux à ma mère d’avoir emprunté la voiture de ma grande sœur et de ne lui avoir jamais rendue sous prétexte qu’elle y avait fait des réparations.
J’en veux à ma mère de n’avoir jamais pris la peine de me rembourser les 7000 € que je lui ai prêté sous prétexte que comme elle dit…
J’en veux à ma mère d’avoir conforté ma sœur dans un mariage blanc et de lui avoir pris un quart de la somme qu’elle avait touchée.
J’en veux à mon père d’être sortie de prison après seulement 12 années et de m’avoir écrit pour me dire qu’il se trouvait dans une maison de repos avec un cancer des os en phase terminale et qu’il voulait me voir avant qu’il ne soit trop tard.
J’en veux à ma sœur d’avoir accepté de l’argent de mon père durant sa peine de prison.
J’en veux à ma sœur de continuer à saluer notre oncle lorsqu’elle le croise comme si de rien était.
Je suis en colère ! Je suis en colère ! Je suis en colère d’aimer cette famille qui ma été imposée par la Vie.
Je suis en colère de porter le nom de mon père.
Je suis en colère que cette famille fasse partie de moi et de mon histoire.
Je suis en colère d’avoir fui ma famille depuis maintenant 7 mois en espérant arranger le problème alors que je suis le problème.
Mes ex petit amis « paix à leur cœur » ont je pense un arrière goût de pisse en repensant à mon passage dans leur vie… à base de gifles, d’insultes en tout genre.
Je haïs ces colère, ces frustration, ces cris, cette agressivité que je suis.
Toutes ces choses qui une fois redescendues laissent place à une énorme Culpabilité qui au lieu de me calmer me pousse à m’enfoncer encore plus…
Je veux changer je veux être en paix avec moi-même.
Je veux être mon propre héros…
Merci.
Ma réponse :
A propos de la colère :
Ayant tous entendus, quand nous étions enfant qu’il était « mal » de se mettre en colère, nous sommes victimes aujourd’hui de la tendance à considérer la colère comme mauvaise, donc a priori illégitime.
Or qu’est-ce que la colère ? A quoi sert-elle ? Est-elle « mauvaise » ?
La colère est l’émotion de celui ou de celle qui, vivant une injustice, une blessure ou une frustration, ne tolère pas qu’elle perdure. Elle a donc pour but de lui permettre de se défendre à un moment précis. Elle est une énergie centrifuge (qui va de l’intérieur vers l’extérieur), qui est une réaction contre l’agresseur et se retourne donc contre lui.
La difficulté est qu’on nous a appris depuis toujours, dans un discours perverti par la morale, qu’on n’était « pas beau » quand on était en colère, qu’il ne fallait pas se mettre en colère, que c’était mal et qu’il fallait pardonner à ceux qui nous avaient fait du mal. On nous a appris à confondre la colère avec la méchanceté.
C’est ainsi que nous n’avons, pour la plupart d’entre nous, pas eu d’autre choix que de refouler notre colère au fond de nous-mêmes, contraints par ceux que nous aimions, ou (pire) par nous-mêmes, ayant faites nôtres les croyances erronées de nos proches.
Or – contrairement aux idées reçues (reprises même par certains thérapeutes) – la colère est une émotion qui peut être saine donc juste et même nécessaire, quand elle nous sert à défendre notre intégrité. Elle est alors une protestation contre ce que nous ne pouvons pas tolérer et elle nous aide, par l’énergie qu’elle nous donne, à préciser les limites que nous ne voulons pas voir dépasser.
Même si nous avons entendu que la colère était « aveugle » ou « mauvaise conseillère », il ne nous faut pas la confondre avec la violence qui – elle – est toujours pathologique parce qu’elle est l’expression de notre rage et de notre impuissance.
La colère est bel et bien nécessaire à notre survie et il est normal qu’une blessure remémorée déclenche une émotion à l’encontre de celui ou de celle qui nous l’a fait subir. Nous connaissons aussi l’expression « sainte colère », qui exprime bien le côté « pacificateur » de la colère dans nos relations avec les autres.
Il n’y a pas à censurer une colère qui est reliée à notre identité propre et à la vérité profonde de ce que nous sommes ici et maintenant. Pour nous libérer des conflits et des manipulations familiales, pour sortir de la confusion (et dans confusion, il y a fusion) d’avec nos proches, nous devons laisser se manifester notre unicité propre, donc être fidèle à notre colère si nous sommes en colère. Et c’est même la condition de notre possible réparation. Autrement, nous trahissons ce qui en nous veut vivre et nous devenons les victimes de notre destin comme cela est tragiquement souvent le cas aujourd’hui.
La guérison des blessures passe par la libération émotionnelle. Pour ce faire il n’est pas d’autre moyen que d’ouvrir ces blessures en osant les laisser s’exprimer, la colère étant l’une des émotions alliées qui le permet. Il ne faut pas oublier que les émotions sont des processus physiologiques qui ne durent pas, qui libèrent de l’énergie et qui nous aident à résoudre nos difficultés si on les laisse s’exprimer sans les refouler. Il faut donc laisser à l’émotion son libre cours dans un lieu adapté, comme par exemple le cabinet d’un thérapeute bienveillant.
Si les émotions n’ont jamais pu s’exprimer, elles continueront de vous encombrer longtemps en sous-sol (dans votre inconscient), parce que la simple évocation de votre blessure (ici de votre blessure liée au sexe), fera remonter tout ce douloureux refoulé qui crie encore à l’intérieur de vous.
C’est parce que vous oserez hurler votre colère que vous parviendrez peu à peu à vous libérer de votre haine, c’est à cette condition que pourra se manifester en vous la paix à laquelle vous aspirez si fort.
Je m’explique en vous répondant plus personnellement :
Vous avez été violée de nombreuses fois par votre père, et votre mère en ne vous croyant pas lorsque vous lui en parliez n’a pas su vous protéger.
Qui oserait prétendre que votre colère n’est pas légitime ? Qui pourrait oser prétendre que vous devriez « pardonner et tourner la page », comme on l’entend si souvent dire par des personnes dénuées de toute compréhension comme de toute empathie pour celui ou celle qu’ils prétendent écouter ?
Votre colère est à écouter pour ce qu’elle est, et c’est en ceci qu’elle est saine et « sainte ». Elle est l’alliée non pas de la « victime dépressive et honteuse » à l’intérieur de vous mais de la partie de vous-même qui veut vivre, qui ose courageusement ressentir ce qu’on lui a fait et qui l’écrit pour le crier. C’est en ce sens que votre partage est salutaire et thérapeutique pour vous-même, comme pour celles et ceux qui, s’identifiant à votre vécu, oseront le faire à leur tour.
Il faut beaucoup d’honnêteté et de courage pour oser crier sa colère plutôt que de la refouler, plutôt que de l’étouffer. En fait, votre colère est la saine et juste expression de votre fidélité à vous même. En l’exprimant de la sorte, vous montrez à la face du monde, en le prenant à témoin, ce que vos bourreaux vous ont fait endurer et ont fait endurer à votre sœur. Votre colère est féconde en ce qu’elle est un témoignage de votre amour profond pour la vie.
Un thérapeute de mes amis dit que la colère est de la « tristesse infectée ». N’est-il pas nécessaire de crever les abcès de nos infections si nous voulons vivre ? Et je songe, en vous écrivant cela, à toutes ces personnes « mortes vivantes » parce qu’elles n’osent pas accueillir leur souffrance, accueillir la vérité de l’expression de la vie en elles.
L’expression de votre colère contre votre père introjecté est totalement légitime. Pour oser l’estimer légitime, je me réfère à une idée simple, issue du respect et des droits dus à tout être humain, et qui dit que personne, jamais, ne nait pour être la chose ou l’objet de quelqu’un d’autre. Parce que personne n’est esclave, personne n’a le droit d’exiger que l’autre se conforme à ses exigences, n’en déplaise à la culture machiste et sexiste dans laquelle nous vivons.
C’est notre peur de juger nos parents qui nous empêche de juger leurs actes. Or, comme toute l’œuvre d’Alice Miller l’exprime, le seul moyen à notre disposition pour nous délivrer d’un mal est de le reconnaître comme un mal. Donc nous devons juger les actes commis en particulier par ceux qu’une partie de la société, dans son aveuglement, dit qu’il ne faut pas juger, à savoir nos propres parents, si nous avons souffert de leurs comportements et malversations. Et j’entends à quel point la désolidarisation de celle qui avait pour mission de vous comprendre et de vous soutenir dans votre blessure (à savoir votre propre mère), a été et est encore douloureuse pour vous.
Nous ne pourrons nous libérer d’un mal qu’en osant braver les interdits et les fausses croyances enracinées qui nous empêchent de nous en souvenir.
Quelle qu’ait été la pathologie de nos parents, cela ne doit jamais nous empêcher de reconnaître et de juger l’horreur de certains de leurs actes, parce qu’il est évidemment toujours légitime d’évaluer l’impact d’un comportement. Et je me dois de préciser que nous ne devons pas avoir nécessairement besoin de penser qu’il faut qu’un acte soit conscient de la part de celui qui l’a commis pour pouvoir oser en évaluer l’horreur. Pourquoi ? Parce qu’une cause de souffrance objective restera toujours une cause de souffrance objective.
C’est ainsi que de même que la plainte peut-être une étape nécessaire, l’indignation et la colère sont deux émotions salutaires dans un travail thérapeutique bien mené, à la seule condition que cette indignation et cette colère ne se trompent pas de cible.
Attention à bien vérifier la cible :
Oui, vous en voulez à votre père, à votre mère, à votre sœur, mais prenez garde de ne pas retourner votre colère contre vous-même ! Oser ressentir sa douleur et la crier rapproche de soi-même à condition de ne pas devenir soi-même le martyr de sa propre plainte.
Devenir vous-même (donc vous libérer de votre passé de souffrance), n’est possible que parce que vous ferez tout pour vous soustraire à la domination psychique de votre bourreau, or si vous retournez votre colère contre vous même, vous vous assujettissez justement à votre bourreau en ayant la même attitude que la sienne.
Vous vous en voulez « d’aimer cette famille qui (vous) a été imposée par la vie. » Votre colère contre vos bourreaux risque de vous contraindre (dans sa confusion), à vous haïr vous-même sous le prétexte que vous êtes issue de leur œuvre. En fait la vie fait naître chacun de nous fondamentalement inégaux. Certains naissent avec une infirmité physique, d’autres avec des handicaps mentaux, d’autres peuvent même être issus du viol de leur mère… pour ne citer que des cas dramatiques.
Personne ne connaît le pourquoi du comment, qu’ils l’appellent dieu, le destin, le fruit du hasard ou de la nécessité. Le pourquoi de l’alchimie particulière qui est à l’origine de notre venue reste un mystère pour nous tous.
Mais devons-nous éternellement rester soumis à cette inégalité en en devenant dépendants ou allons-nous nous construire, en osant devenir qui nous sommes quelle qu’ait été notre alchimie constitutive ?
Ce n’est pas vous qui avez choisi votre père, ni votre mère, ni votre oncle, ni votre sœur.
La vie vous a été donnée, on pourrait dire que vous êtes son œuvre. Mais qu’allez-vous en faire ? Allez-vous rester soumise à ses contingences ? N’avez-vous pas une part – même minime – de liberté à travers elle ?
Osez déjà reconnaître que vous êtes totalement innocente du choix de vos géniteurs. Pour ce faire, mettez-vous à l’écoute de votre colère qui crie si fort en vous, car elle vous aide à exister pour l’amour de vous-même. Il ne faudrait pas que vous ajoutiez une injustice à votre souffrance. Il ne faudrait pas que vous preniez le risque insensé de désaimer celle qui – en vous – a tant besoin de votre amour, en la tenant responsable de ce qu’elle n’a jamais voulu.
Avoir le besoin d’être « votre propre héros » comme vous le dites avec la force qui est la vôtre, revient à oser être soi-même et ne plus devoir se regarder à travers un passé de souffrance. Personne ne « mérite » la souffrance et il est totalement légitime de vouloir s’en débarrasser.
Comment ne pas comprendre que vous finissiez par haïr « ces colères, ces frustrations, ces cris et cette agressivité » qui sont vôtres j’en conviens, mais – je vous l’assure – que vous n’êtes pas.
De même qu’un être humain n’est jamais réductible à ses actes, vous n’êtes pas réductible aux émotions qui sont les vôtres et qui vous harcèlent.
Vous découvrirez que l’expression de vos émotions est une étape sur le chemin de votre libération, une étape nécessaire et pas une fin en soi.
Pour que vos émotions soient une étape sur votre chemin, vous avez besoin d’oser pleinement les vivre (et comme je vous l’ai déjà écrit), cela est thérapeutique pour vous. Oser pleinement les vivre va, doit vous permettre d’aller au-delà, d’atteindre un autre stade, (Elisabeth Kubler-Ross (1) a théorisé cela d’une manière très intéressante dans ce qu’elle a appelé « les étapes du mourir ») et de même qu’il existe des étapes pour permettre à celui qui va mourir de partir sereinement, il existe des étapes pour vous permettre de passer à un autre stade de votre relation à vous-même afin de vous retrouver un jour en paix.
Non, vous « n’êtes pas » le problème, en aucun cas. Il y a un problème en vous, ce n’est pas du tout la même chose : si vous étiez le problème il n’y aurait pas d’espoir, si vous avez un problème, l’espoir est permis, comprenez-vous ?
Des personnes qui pensent que d’autres personnes sont des problèmes existent, ce sont des extrémistes comme – par exemple – les nazis qui voulaient supprimer les juifs de la surface de la terre parce qu’ils pensaient que les juifs étaient des problèmes.
En fait personne n’est un problème, sur cette terre, il n’y a que des personnes qui souffrent et qui (dans leur confusion), en arrivent à croire que d’autres sont des problèmes, et c’est justement cela « avoir » un problème.
Donc non ! « Vous » n’êtes pas le problème !
Je peux même vous donner la preuve que vous n’êtes pas le problème, puisque vous dites que votre cœur souffre et que vous ne voulez pas le mal de l’autre. Regardez, à travers la générosité de vos propres mots vous partagez : « Mes ex petit amis « paix à leur cœur » ont je pense un arrière goût de pisse en repensant à mon passage dans leur vie… à base de gifles, d’insultes en tout genre. »
Cet arrière goût de pisse dont vous parlez n’est que l’émotion qui est la vôtre en repensant à la manière dont vous avez dû les faire souffrir (sans pouvoir vous en empêcher), à travers votre terrible souffrance à vous. En parlant d’arrière goût de pisse vous montrez votre humanité, vous montrez que vous n’êtes pas d’accord avec la part de vous-même qui était contrainte (parce qu’elle était elle-même blessée) de les faire souffrir par ses comportements durs et violents.
L’amour et la cruauté ne peuvent que s’exclure mutuellement. S’ils semblent à un moment se confondre pour un être, c’est parce que cet être a été contraint dans son histoire de considérer la cruauté à son égard comme un témoignage d’amour. Pour le comprendre, les livres d’Alice Miller vous attendent, ils sont « limpides » à ce sujet.
C’est toujours pour la même raison que nous sommes odieux, agressifs, imbuvables et même parfois violents avec les autres. C’est parce qu’il y a à l’intérieur de nous une part de nous-mêmes mal aimée qui se venge et qui continuera de se venger tant qu’elle ne sera pas reconnue comme ayant souffert.
Le poète R. M. Rilke écrit ceci (qui pour moi est une clé) :
« Peut-être tous les dragons de notre vie ne sont-ils que des princesses qui attendent de nous voir agir juste une fois avec beauté et courage. Peut-être tout ce qui est terrible est, dans sa plus profonde essence, quelque chose d’impuissant qui a besoin de notre amour. »
Les dragons de notre vie ne sont que notre propension à la monstruosité or les monstres n’existent pas, seuls existent des êtres humains déchirés, perdus, qui en devenant parfois les prédateurs des autres, rêvent, désespérément d’exorciser leurs souffrances inconscientes (2).
Derrière le masque de la Bête, il y a toujours une profonde blessure qui cache une « Belle » (ou un « Beau ») qui attend l’amour pour enfin se manifester à la plénitude de la vie.
Pour reconnaître et vous ouvrir à cette part de vous-même que vous n’osez pas aimer, cette part qui a été salie, maltraitée, humiliée et qui est devenue avec le temps votre part malaimée qui crie à l’intérieur de vous et que vous pouvez entendre hurler dans les moments de silence et de solitude, il vous faudra beaucoup de « beauté et de courage. »
Votre partage, votre légitime colère, crie votre désir de vivre en paix. Il vous faudra donc de la bonté pour reconnaître la légitimité de votre désir, et du courage pour parcourir le chemin qui à ce jour vous en sépare encore. Sur ce chemin, vous pourrez tomber, sombrer parfois dans des moments de désespoir. Vous pourrez douter de tout mais jamais de celle qui doute, c’est-à-dire de votre force de vie, parce que quelles que soient les fées (bonnes ou mauvaises) qui se sont penchées jadis sur votre berceau, vous êtes, ici maintenant, vivante.
En vérité, il n’y a rien de « sale ni de laid » en vous-même. En vérité nous pouvons tous (vos lecteurs), reconnaître avec gravité votre vécu, votre souffrance, et permettez-moi de le faire.
Puissiez-vous peu à peu vous réconcilier avec cet enfant blessé en vous, avec la jeune fille innocente que vous avez été. Et plutôt que de mourir de souffrance et de culpabilité, les laisser mourir, elles, en les exprimant tant et plus.
Notes :
- (1) Elisabeth Kubler-Ross (1926 – 2004), était médecin psychiatre, pionnière de l’approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie. Elle est tout particulièrement connue pour sa théorisation des différents stades par lesquels passe une personne qui apprend sa mort prochaine.
- (2) Voir à ce sujet mon article « Comment gérer celui qui dit du mal de nous ? Sommes-nous volontairement méchants ? »
© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.
04/03/2013 X me répond :
A l’arrivée de votre lettre j’ai quitté ma cuisine pour allez m’asseoir sur les escaliers… ça faisait longtemps que le temps n’avait pas été si agréable.
Ca faisait longtemps que je n’avais pas pleuré de joie.
Je suis assise-là et je ne sais pas quoi dire…
Je vais juste apprécier ce que je ressens et retourner à ma cuisine, mais maintenant je comprends et je ne veux pas m’arrêter là.
A mes 13, 14 ans la juge a proposé un psychologue pour moi et ma soeur.
J’étais sans doute trop jeune pour y voir un intérêt, mais les chose ont été amenées de telle manière que j’ai eu l’impression d’être “la malade” à soigner et me suis braquée.
Je veux un rdv avec vous ou quelqu’un que vous me conseillerez.
Merci beaucoup.
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Avertissement aux lectrices et aux lecteurs :
Ma formation première est celle d’un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.)