à propos des parents aux comportements toxiques

ÉCOUTEZ : À propos des parents aux comportements toxiques(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Faut-il rester soumis à ceux qui ne nous respectent pas ?

Quel avantage y a-t-il à être attentif à la toxicité de ses parents ?

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. »

Janus Korczak(1)

« C’est notre propre exemple qui apprend à l’enfant à mépriser tout ce qui est faible. »

Janus Korczak

Récemment je conversais avec une personne qui me disait que l’appellation « parents toxiques » qu’elle rencontrait ici et là sur internet lui semblait exagérée, que bien sûr ses parents n’étaient pas parfaits et qu’elle avait été malmenée par eux (comme nous tous, disait-elle), mais que cela ne l’empêchait pas de vivre « normalement. » Elle ajoutait que l’égoïsme faisait des ravages aujourd’hui et que puisque tous les parents avaient eu, eux aussi, leurs problèmes avec leurs propres parents, il était normal de les respecter et de les aimer en leur montrant présence et affection.

Elle estimait aussi que c’était le plus souvent « de bonne foi » qu’un parent obligeait son enfant à agir, qu’il le punissait « pour son bien », et que le simple fait que nos parents nous aient donné la vie et qu’ils aient eu leurs lots de peines et de soucis, justifiait à lui seul notre devoir de reconnaissance et de respect à leur égard.

Alors, devons-nous obligatoirement aimer et respecter nos parents ?

Est-ce que le fait de faire « ce que l’on peut, comme on le peut » mérite le respect ? La volonté de bien faire aboutit-elle obligatoirement à « faire le bien » ?

Avoir peur de convenir que les « parents toxiques » existent, c’est croire qu’il est interdit de « toucher » aux parents sous le prétexte qu’ils sont des parents. Or il existe des parents respectueux de la personnalité et des besoins réels de leurs enfants mais aussi des parents aux comportements déviants, donc nuisibles, dans un monde qui a bien du mal à les repérer.

C’est donc par respect pour tous les parents respectueux de leurs enfants que nous allons tenter de comprendre ce que c’est que la toxicité d’un parent.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Bien sûr, on pense immédiatement aux parents alcooliques, coupables de sévices physiques ou d’abus sexuels sur leurs enfants. Ce sont là des comportements extrêmes qui ne doivent pas masquer la toxicité de parents plus « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants.

Les parents inconscients de leurs actes n’ont que rarement l’impression d’être véritablement nuisibles à leurs enfants. Ils sont certains de les aimer suffisamment et ils ne pensent pas pouvoir les maltraiter alors qu’ils sont en train de les humilier par exemple. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.

Par exemple une mère qui passe son temps à répéter à sa petite fille qu’elle va tomber dès qu’elle bouge est un parent toxique inconscient, en ce sens que son angoisse bride l’énergie de vie de son enfant.

En fait, ces parents inconscients s’emploient à infantiliser et à détruire leurs enfants avec des gestes et des paroles négatives, des décisions dévalorisantes parce qu’elles favorisent la dépendance et la perte de confiance en soi-même. C’est ainsi qu’ils provoquent, chez l’enfant sans défense, des dommages émotionnels qui s’insinuent peu à peu dans son être.

Cette façon inconsciemment perverse d’agir, trouve sa principale efficacité dans la répétition, qui structure peu à peu la personnalité de l’enfant, le fait souffrir en le persuadant que sa nature originelle est inadaptée et instille chez lui les poisons de la mauvaise conscience, de la peur et de la culpabilité.

Une toxicité ordinaire : le déni du vécu de l’enfant.

Un enfant tombe en courant dans la rue, il se fait mal, j’oserais dire il se fait « naturellement mal » ; son parent, le plus souvent culpabilisé dans son rôle, lui dira peut-être que ce n’est rien et qu’il n’a pas mal. Il veut le convaincre que la douleur qu’il ressent est moins importante que son désir qu’il aille bien. L’enfant, divisé intérieurement entre son ressenti douloureux et son désir d’être à la hauteur de ce qu’il sent important pour son parent, minimisera sa sensation de douleur en la ravalant, apprenant par là même que dans le choix entre ce qu’il sent par lui-même et ce que son parent lui dit qu’il doit ressentir, il a toujours intérêt à se conformer à la perception de l’adulte s’il veut être aimé, (et un enfant a besoin de se sentir aimé).

Plus tard, devenu adulte, ayant été pour ainsi dire formé à la confusion entre ce qu’il sent de lui-même et ce que sentent les autres de lui, il se méfiera de son propre ressenti et n’osera pas, par exemple, s’engager dans une relation amoureuse parce qu’il n’a jamais eu le droit, dans son enfance, de vivre ses propres émotions et en a très peur. Un homme de 40 ans peut ainsi refouler son désir homosexuel pour ne pas faire de la peine à sa mère. Cet homme croit aimer sa mère alors qu’il est soumis aux peurs de cette femme. Et c’est clair que du côté du parent, on ne peut pas parler d’amour quand on se permet de critiquer les choix de vie de son enfant devenu adulte.

Pourtant quel parent n’est pas un jour ou l’autre tombé dans le piège du « J’ai fait ça pour son bien » qui lui a permis de légitimer son action maladroite, pour ne pas dire maltraitante ?

Certains s’y enferment en n’en démordant pas ; ce faisant, ils deviennent des parents toxiques parce qu’ils ne voient les besoins de leurs enfants qu’à travers leurs besoins à eux, c’est ce que l’on appelle parfois une attitude « incestuelle », parce qu’elle fait obstacle à la séparation en empêchant l’enfant de se développer par lui-même donc d’accéder à son autonomie réelle.

Le parent respectueux de son enfant se remet en question et découvre (parfois même douloureusement) que, puisque son enfant n’est pas lui, il ne lui appartient pas. Il convient alors qu’il ne peut pas toujours savoir « ce qui est bon pour lui ». Il découvre en fait que, dans la plupart des cas, aimer son enfant c’est le laisser faire ce qu’il croit bon pour lui, quand bien même le parent est persuadé – à un moment donné – du contraire.

Wayne Dyer(2) disait : « L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l’affection être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction. »

Pour permettre à une personne de grandir, il faut la laisser commettre ses propres erreurs, donc la laisser tirer par elle-même les leçons de ses propres expériences.

La fille d’une amie est particulièrement désordonnée. Elle pose les objets n’importe où et passe son temps à les chercher. Le jour où le fait de ne pas retrouver sa carte d’étudiant à temps l’a empêché de passer un examen, elle a eu un choc suffisant pour se donner les moyens de changer. Lui avoir dit et répété que l’ordre est important n’avait servi à rien pendant des années.

C’est la preuve que l’expérience de l’autre n’a jamais été utile à personne. Pour apprendre à se relever, il faut être tombé, et plus un enfant grandit, plus il est à même de s’enrichir à travers ses expériences.

C’est notre peur (égoïste) de parent, qui nous contraint de croire que d’agir « pour le bien de notre enfant » s’appelle l’aimer. Ainsi empêcher un enfant de commettre certaines erreurs c’est lui voler l’outil de sa propre croissance, et c’est ce que les parents « toxiques » ne peuvent ni ne veulent pas voir.

Face à l’erreur de son enfant, le parent toxique râle, crie et lui assène qu’il n’aurait pas dû la commettre sous le prétexte qu’il l’avait prédite à plusieurs reprises ; le parent aimant – lui – comprend, soutient et accompagne alors même qu’il avait envisagé la possible erreur de son enfant, parce qu’il sait qu’il n’y a pas un domaine de l’existence où l’apprentissage ne passe pas par l’erreur.

Bien sûr, si votre enfant de 5 ans se penche par la fenêtre du 3ème étage, vous n’allez pas attendre qu’il tombe pour intervenir rapidement et sans lui demander son avis ; mais s’il a 17 ans et qu’il vit une liaison amoureuse avec une personne qui vous déplaît, le respecter – donc l’aimer – c’est avoir le tact et la douceur de « faire avec » la liaison qui est la sienne.

Les parents toxiques sont donc ceux qui, parce qu’ils sont persuadés du bien fondé de leurs jugements sur les autres, les imposent. Ils font à leur enfant un chantage à l’amour qui se traduit par cette fausse loi inconsciente : « J’ai nécessairement tort quand je ne pense pas ou n’agis pas conformément à la volonté de mon parent qui m’aime. »

Or qu’est-ce qui fait qu’un enfant se sent aimé ?

Un enfant « se sent aimé » par ses parents non pas parce que ceux-ci le lui disent, mais parce qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de leurs réactions. Il se sent donc accepté tel qu’il est.

Pour que cette sécurité soit rendue possible à l’enfant, il faut que son parent soit lui-même autonome, c’est-à-dire capable de comprendre et de sentir que les émotions que le comportement de son enfant fait naître en lui (peurs, inquiétudes, angoisses), trouvent leur origine dans sa propre histoire. Ce dont les parents toxiques ne sont pas capables.

Un enfant dont les parents auront développé une réelle autonomie par rapport à leurs émotions, deviendra à son tour capable de développer une réelle autonomie : il pourra avoir ses propres convictions, ses propres sentiments, il sera capable d’être « vrai avec lui-même », il se définira par lui-même en faisant ses choix de vie propres, en accord ou non avec ses parents.

A l’inverse, un parent toxique « crée » le plus souvent des enfants conciliants et soumis qui ignorent leurs propres besoins parce qu’ils les pensent égoïstes. Mais parfois aussi les enfants de parents toxiques réagissent à la maltraitance en se rebellant pour survivre, ils sont alors injustement traités de « méchants » par leurs géniteurs. La peur de l’enfant, issue de la toxicité du parent, l’aliène, l’isole et le referme en créant en retour l’irrespect et la haine qui renforcent la toxicité du parent, dans un tragique cercle vicieux.

Quels que soient leurs comportements, tous ces ex enfants de parents toxiques, une fois devenus adultes valident et minimisent le plus souvent les attitudes maltraitantes de leurs géniteurs par des formules comme : « J’ai reçu quelques baffes mais je les méritais bien, ça m’a forgé le caractère, j’étais un enfant difficile. »

Ce serait trop terrible pour eux d’admettre qu’ils ont été mal aimés étant enfants, de renoncer à l’illusion de l’amour.

C’est au contact de son parent qu’un enfant développe (ou ne développe pas) sa confiance en lui-même et pour que l’enfant développe cette confiance, il faut que son parent le respecte. On pourrait ainsi dire qu’un parent qui respecte son enfant sera nécessairement respecté par lui car l’amour inspire et permet l’amour en retour.

Un enfant respecte naturellement son parent quand il a confiance en lui et c’est cette confiance en lui qui lui permet – par exemple – de ne pas avoir besoin de lui mentir ou de dissimuler (des mauvaises notes à l’école, par exemple.)

Pour un parent, convenir qu’il a pu avoir des attitudes toxiques envers son enfant est une grande opportunité pour lui permettre de réparer certains de ses manquements lorsque cet enfant entre en adolescence.

C’est dans ce contexte qu’un de mes amis me disait : « Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : « Maintenant je suis là pour t’aider », mais lui dire la phrase complète : « Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. » parce que cela seul est générateur de confiance et d’amour. Et le moment de l’adolescence de son enfant pour un parent est un moment propice. En s’y prenant bien, en écoutant beaucoup sans juger, il peut soigner des blessures anciennes.

En réponse à ceux qui pensent que la maltraitance « n’a jamais fait de mal à personne ».

Sous-entendre que « le fait d’avoir été malmené ne nous empêche pas vraiment de vivre normalement », revient à dire aux victimes qu’elles n’ont qu’à se taire et souffrir en silence.  Ne pas croire les victimes, c’est donner de la légitimité aux bourreaux. De même, ne pas oser s’ouvrir à la victime que l’on a été, c’est emprisonner sa colère à l’intérieur de soi-même et prendre le risque de devenir un prédateur pour les autres.

Qu’est-ce que vivre « normalement » ?

Est-ce vivre « normalement » que de craindre – comme tant de gens – le conflit, parce qu’il a toujours été résolu pour nous à travers un rapport de force en notre défaveur ?

Est-ce vivre « normalement » que de croire que le meilleur moyen de persuader un enfant de ne pas recommencer une bêtise c’est de l’en rendre honteux et de le culpabiliser parce que nous en avons nous-mêmes été rendus honteux et culpabilisés ? Ou de lui donner des baffes parce que nous-mêmes en avons reçu dans des contextes similaires ?

N’est-il pas toujours légitime pour une personne qui souffre d’exprimer, de crier même parfois sa souffrance ? Devons-nous expliquer aux victimes qu’elles doivent se taire parce que leur souffrance remet en cause une sacro sainte croyance qui dit que le parent a toujours raison ? Devons-nous penser que les femmes qui, au siècle dernier, ont osé remettre en cause l’autorité de leur époux auraient mieux fait de se taire ? Et si non, pourquoi ce qui a pu nous sembler légitime pour une épouse ne le deviendrait-il pas pour un enfant ou un ex enfant devenu adulte ?

Autant de questions qui – si nous osons nous les poser – nous aideront à convenir que personne, jamais, ne mérite la violence ni la maltraitance, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ce sont les personnes qui ont été maltraitées qui sont réduites à penser que les claques et les humiliations n’ont jamais fait de mal à personne (pour surtout ne pas s’avouer que leurs parents étaient toxiques.)

Nous vivons une époque dans laquelle nous osons enfin remettre en cause certains tabous qui nous contraignaient jadis à la complicité et à la « loi du silence. »

La condition de la possible remise en cause de nos propres comportements erronés (soi-disant aimants), passe par la constatation de nos erreurs et de nos maladresses et cette constatation passe également par la remise en cause de la possible toxicité des comportements de nos parents, car il est toujours légitime de reconnaître la toxicité d’un acte, fût-il celui de nos géniteurs.

Si nous observons notre enfant de manière neutre, comment ne pas remarquer qu’il est déjà bien ennuyé d’avoir cassé la bouteille de lait sur le carrelage de la cuisine. Comment ne pas remarquer que de lui dire : « Eh bien bravo, tu peux être content, quel maladroit tu fais ! » c’est lui infliger la cruelle injustice d’une double peine.

Il est important pour le parent de découvrir que son attitude culpabilisatrice et moqueuse (comment l’enfant pourrait-il « être content » de sa maladresse ?), n’est que la rançon présente de la manière dont à l’époque où il était lui-même enfant, il s’était senti humilié par ses propres parents et avait été obligé de considérer cela comme une marque d’attention à son égard (ce qui vaut mieux pour un enfant que de ne pas se sentir exister aux yeux de son parent.)

Pour que tous les membres d’une famille apprennent peu à peu à vivre ensemble dans le respect et l’amour, il leur faut ne plus avoir le besoin de se manipuler les uns les autres sous le prétexte qu’il est douloureux de reconnaître ses maladresses. Et ce travail est à initier par le parent qui montre l’exemple et qui dira par exemple à son enfant : « Viens, on va nettoyer ensemble, et je vais te montrer comment tenir cette grosse bouteille… » reconnaissant par là que la bouteille est difficile à prendre pour lui.

N’est-il pas légitime de ne pas nous laisser manipuler par le comportement égocentrique et totalitaire de notre vieille mère qui nous en veut parce que nous lui disons devoir partir, à l’issue d’une visite que nous lui avons faite, au sortir de notre travail, entre les courses et le dîner à préparer à la maison pour notre propre famille ? N’est-il pas légitime de ne pas tenir compte de ses plaintes quand elle nous les présente sous la forme d’un insupportable chantage ?

Pourquoi la parentalité comme la vieillesse devraient-elles donner des droits spécifiques ? Ne devons-nous pas tout bonnement réfléchir et apprendre à nous situer, c’est-à-dire à trouver la réponse juste face à la nocive inconscience de l’autre ? Et pour trouver la réponse juste à la toxicité, ne faut-il pas d’abord apprendre à la reconnaître comme telle ?

Dans le cas de la vieille mère « abusive », ce peut être d’y aller une fois par semaine, pas plus, de mettre en place un réseau d’aide et d’être très ferme sur ses limites.

En conclusion :

Pour pouvoir devenir peu à peu de plus en plus responsables de nous-mêmes, donc pour oser regarder nos propres imperfections en face, il nous faut commencer par balayer devant notre porte, ce qui revient à dire renoncer (au moins en partie) à notre propre tranquillité et à notre propre confort, (c’est-à-dire reconnaître nos comportements toxiques.)

Il est vrai que l’égoïsme fait des ravages aujourd’hui, mais nous ne parlons pas tous du même égoïsme. S’ouvrir à l’altérité, c’est commencer par arrêter de cautionner une culture judéo chrétienne dévoyée qui veut nous faire croire qu’il est égoïste de vouloir penser à soi comme de se préserver soi-même. L’égoïsme c’est de vouloir que l’autre se comporte comme soi. L’égoïsme, c’est l’intolérance de celui qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son besoin à lui.

Convenir de son égoïsme est a priori impossible pour le prédateur, et c’est pour cela que nous devons apprendre à reconnaître, pour éviter de continuer à les subir, les comportements toxiques et pervers des autres, et en particulier ceux de nos parents (s’ils les ont eus ou les ont toujours).

Notes  (source Wikipédia) :

(1) Janus Korczak : Médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s’occupait dans un orphelinat.

(2) Wayne Dyer : Psychologue, conférencier et auteur de renommée internationale dans le domaine du développement personnel.

PS : Au moment où je mets cet article en ligne, je lis le livre de le Docteur Muriel Salmona “Le livre noir des violences sexuelles”, qui vient de paraître aux éditions Dunod et dont je ne saurai trop vous recommander la lecture.

Il y figure un passage qui éclaire la culture de beaucoup de personnes réticentes à convenir de la toxicité possible du parent. Le voici :

“De fait, l’enfant est encore trop souvent considéré comme la propriété de ses parents, auquel il doit respect et obéissance quoi qu’il arrive. Rappelons que jusqu’à la date récente du 5 mars 2002, l’article 371-1 du code civil sur l’autorité parentale, inspiré du cinquième des dix commandements bibliques, commençait en stipulant : « L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents. » Modifié, il commence maintenant par : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, » l’article 371-1 précisant que cette autorité parentale « appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, Pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »

© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Après avoir lu cet article, je vous conseille vivement de faire le test :

Pour sentir de très près la toxicité des parents à l’œuvre, vous pouvez vous procurer les films éloquents :

Vous pouvez également télécharger les fiches pratiques inédites :


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Coline

Bonjour, à 40 ans passé, je suis toujours en colère contre mes parents et surtout ma mère. Je fais une thérapie depuis quelques années ce qui m’a fait prendre confiance en moi, reconnaître les mauvais traitements et avancer dans ma vie. Pourtant je vois peu ma mère (et mon père plutôt absent comme toujours) et je sais que c’est mieux pour moi. Ses plaintes comme ses maux de tête, j’essayais avant de trouver une solution, maintenant je ne le tolère plus et j’ai toujours envie de la renvoyer balader. Je m’agace, car cela fait partie des choses que j’ai entendues… Lire la suite »

Coline

merci pour votre réponse, c’est tout à fait ça. Il y a encore du travail.
merci pour votre article également.

marc

certains parent reconnaissent qu’ils n’aiment pas leurs enfants et qu’il n’ont pas ete de bons parents, mais c’est comme ca, aux enfants de composer avec ca. la meilleure c’est que la société imposte le respect de ses parents et soi-disant les parents aiment un minimum leurs enfants. LOL susan forward conseille de rompre, mais si c’est la parent qui rompt de lui-même avec tous ses enfants une fois adultes (quand ils sont mineurs il assure juste le minimum en terme de confort materiel) car il en a rien a foutre de ses enfants on fait quoi ? tout le monde… Lire la suite »

Solène

Bonjour, Je vous écris car je suis en ce moment dans une situation difficile en vivant chez mes parents et je ne sais pas quoi faire pour débloquer cette situation. J’ai 23 ans, je suis malade, depuis 2 ans et demie, de la maladie de Lyme et depuis que je suis malade, j’ai l’impression que mes parents ne se comportent pas normalement avec moi. Quand je suis tombée malade, on ne savait pas ce que j’avais. Je suis passée en un mois d’une jeune fille normale avec un travail a une jeune fille incapable de se lever de son lit… Lire la suite »

Léa

Bonsoir, Je ne sais pas trop par où commencer… D’abord merci pour votre article, il est vraiment génial. J’ai retrouvé mes parents dans tous les paragraphes et en voyant la quantité de commentaires, je me suis sentie moins seule (même si on est chacun confronté à nos propres parents). Je m’appelle Léa et j’ai 18 ans depuis quelques mois. D’un point de vue juridique je suis adulte, mais en vrai je n’en ai pas cette impression malgré mon envie de l’être. J’ai toujours eu peur de mes parents, surtout de mon père. Il est violent, nous a déjà frappé mes… Lire la suite »

Léa

Merci pour votre réponse, je pense que c’est ce que je vais faire.

Charlotte

Bonjour. Je voulais dire que je trouve votre site particulièrement intéressant. Donc voilà, je sais que ce site ne sert peut-être pas de refuge pour des gens malheureux mais je ressens le besoin d’écrire. Je suis une jeune fille de 17, je m’appelle Charlotte et j’ai de plus en plus de mal avec ma maman. Je suis arrivée à un stade où je ne sais plus quoi faire du tout. Ma mère est disons lunatique et c’est une personne assez froide. Le matin je ne sais jamais de quelle humeur elle va être, quand je descends elle n’éprouve aucun intérêt… Lire la suite »

Jdjfn

Bonjour, je suis sans cesse en train de me demander si ma mère est réellement toxique ou non… Alors voilà j’ai 20 ans, mon père est alcoolique et ça a toujours été compliqué entre mes parents, ils sont séparés, mon père a quitté la maison il a 4 mois et ils sont en procédure de divorce. J’entends parler de divorce depuis que je suis petite mais aucun des deux n’a eu le courage de quitter l’autre et je leur en veux énormément j’ai beaucoups de rancoeurs. Aujourd’hui je ne parle plus a mon père car il boit toujours et ne… Lire la suite »

Jdjfn

Merci beaucoup pour votre réponse! Cela fait du bien de se sentir comprise. Et cela donne du courage. Je suis maintenant prête pour partir, cela va être dur de tenir tête à ma mère mais il le faut, je ne peux plus la laisser me culpabiliser car je n’ai finalement rien à me reprocher…
Bonne continuation à vous

Emmeline

Bonjour, voilà 3 ans maintenant que je suis cette page, 3 ans que j’ai dit à ma maman que j’en avais assez, 3 ans que je lui ai avoué toute la souffrance que ses mots, actes, ont soulevé chez moi depuis tant d’années. 3 ans qu’elle n’est plus présente dans ma vie. J’ai donné naissance à mon deuxième enfant, voilà 8 mois. J’ai décidé d’envoyer à ma mère un faire part. “Heureuse et pleine d’espoir” elle me dit vouloir rencontrer ses petits enfants. Et c’est ainsi que bientôt, elle va venir chez moi, seule, dans une maison et une famille… Lire la suite »

Lili

Bonjour, Tout d’abord je me présente j’ai 15 ans bientôt seize et je suis en seconde. Actuellement, je ne sais pas si mes parents sont toxiques. Ma mère est au foyer et mon père est policier. De ce fait, à cause du métier de mon père, on déménageait tout les deux trois ans. Donc je n’ai pas d’amis d’enfance ni même de réel souvenir. Les choses dont je me souviens c’est quelques moment avec mes amis mais aussi les disputes. Depuis très jeunes mes parents sont en conflit qui parfois sont assez violent avec des coup de points dans les… Lire la suite »

Catherine

Bonjour, J’ai été très touchée par votre article et la qualité de vos réponses aux commentaires. J’ai 60 ans, ma mère âgée de 90 ans vit à 600 kms de moi, j’y retourne régulièrement et y passe toutes mes vacances. Malgré cela elle me reproche toujours implicitement de ne pas être plus proche d’elle. Pourtant je l’appelle tous les jours et lui ai acheté un tél. portable et une tablette pour communiquer via Skype. Elle a certes eu une vie difficile et a beaucoup travaillé pour que moi et mon frère puissions faire des études et avoir un meilleur avenir.… Lire la suite »

Pauline

Bonjour Catherine, bonjour Monsieur Perronet, Je vais essayer d’etre concise et d’exprimer clairement ce qui me préoccupe, car la réponse de monsieur Perronet soulève beaucoup de questions chez moi. Ma situation est semblable à celle de Catherine. J’ai 60 ans, ma mère en a 90. Elle est maintenant veuve et encore autonome, vit chez elle seule, a une aide-ménagère-auxilliare de vie 2 fois/semaine. Je suis divorcée sans enfant et vis maintenant en union libre depuis une quinzaine d’années. J’habite à 1200 km de ma mère, me suis beaucoup rapporchée géographiquement puisque j’ai vécu à l’autre bout de la terre. Mais… Lire la suite »

Catherine

Bonjour, Merci pour votre réponse. C’est vrai et j’en suis consciente que je me situe plus comme sa fille que comme une femme adulte face à une vieille femme de 90 ans. Je le fais depuis tellement longtemps que je ne pense pas arriver seule à changer d’attitude. Je pense que cela devient urgent que je le fasse pour moi et pour ma propre famille, pour mes filles. Donc il faudrait que j’entreprenne un travail thérapeutique pour y arriver et je vous contacterai très prochainement à ce sujet. En fait ma fille ainée de 28 ans qui travaille est toujours… Lire la suite »

Delphine

Bonjour, Ma mère, aujourd’hui, veuve depuis 4 ans, déplore que je puisse rester quelques jours sans prendre de ses nouvelles (elle a 74 ans, j’en ai 47). Elle réclame depuis une semaine de “m’entendre” (appel téléphonique qui dure rarement moins d’une heure et où sont décris par le menu les divers griefs qu’elle porte aux personnes qu’elle côtoie) , allant jusqu’à écrire qu’elle a “besoin” de moi dans ses sms et paniquant (serais je malade, fâchée ?) si je ne réponds pas rapidement. Je n’ai pas la force, en ce moment (bcp de travail, ma famille a gérer, malade, fatiguée… Lire la suite »

N

Bonjour, j’ai bientôt 16 ans, et je me suis rendue compte il y a quelques mois de la toxicité de mes parents. C’est un peu compliqué à expliquer, mais depuis toute petite déjà, ils ne voulaient jamais que je participe aux voyages scolaires si il fallait prendre le bus, me répétant sans cesse que « le car, c’est dangereux ! L’avion, c’est dangereux ! Le train, le bateau… C’est dangereux ! » Ils me parlaient comme à une enfant de deux ans, et je n’ai pas eu le droit d’aller seule dans mon jardin avant mes onze ans ! Ils sont tous… Lire la suite »

N

Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour votre réponse.

Il est vrai que j’ai quelques amis, mais j’ai trop souvent l’impression d’être invisible quand je leur parle. Comme si ils ne m’écoutaient pas.
Et à chaque fois qu’on passe du temps ensemble, je n’arrive pas à être heureuse, et j’ai l’impression que tout vas de mal en pis.

Muriel

Monsieur, Quand je vous lis, j’ai parfois l’impression que vous me criez dans les oreilles! Etre parent, cela donne un “statut”, mais cela n’est certes pas un gage d’honorabilité, ni d’honnêteté, je suis d’accord avec vous. Mais que c’est dur, parfois! On en pleure, on connaît bien des tourments, et il faut continuer à assurer le quotidien malgré tout. A vrai dire, par moments, c’est le quotidien qui nous permet de ne pas plonger dans le piège des remords, de la culpabilité. Je vous remercie pour votre article hyper intéressant. Cela me conforte dans ma pratique parentale, car ce sont… Lire la suite »

Muriel

Bonjour, J’ai dû mal à comprendre ce que vous me dîtes-là: j’ai besoin de “davantage de vulnérabilité”. Je ne lâche pas suffisamment prise avec mes enfants. J’ai encore tendance à vouloir substituer mon opinion à la leur en ce qui les concerne. Difficile, de trouver un équilibre sans avoir l’impression d’être démissionaire. En fait, quand je me rends compte que mes efforts sont vains pour essayer de leur faire entendre raison sur certains points et qu’ils ne m’écoutent plus du tout, là, j’ai tendance à être en colère ou découragée, alors qu’ils ne font que se protéger de moi. Et… Lire la suite »

JACK

Bonjour! je voudrais laisser un commentaire puisque l’image de ce que vous développez me concerne vaguement. Voilà, J’ai 27 ans et je vis une situation plus ou moins douloureuse avec mes parents, je suis issu d’une famille assez conservatrice et nous n’avons jamais été dans le besoin. La grande pauvreté que je raconte ici est purement sentimentale. En lisant cet article je suis, à mon grand désespoir, le reflet de cet enfant victime d’un chantage affectif de la part de mes parents. J’ai eu une enfance heureuse avec mes parents, ils m’offraient tout ce dont j’avais besoin,parfois mes parents se… Lire la suite »

laurenzo berh

Il arrive parfois que les relations entre individus se compliquent à un tel point qu’elles deviennent nuisibles et qu’il puisse être nécessaire de marquer une séparation ou une rupture franche des liens existants. En France, chaque année, des milliers de parents sont violemment et injustement assignés devant le juge aux affaires familiales par leurs propres parents qui invoquent l’article 371-4 du code civil pour réclamer un droit de visite à l’endroit de leurs petits-enfants. ATTENTION, TOUS LES GRANDS-PARENTS NE SONT PAS FORCEMENT BIENVEILLANTS ! Bien que dans d’infimes proportions cet article de loi permette de faire respecter le droit de… Lire la suite »

Chardonnens

Bonjour, je suis une maman de 53 ans avec deux adultes, une fille de 22 ans et un garçon de 19 ans. Ils ont tous les deux trouvés leur place dans leur vie: études universitaires pour la première et apprentissage d’employé de commerce pour le second. Mon mari a 52 ans et occupe une profession indépendante. Il est son propre patron et ramène ses soucis à la maison. Il me compare souvent à ses deux employés, surtout une qui n’est pas très réveillée comme on dit. Il me parle souvent mal et avec irrespect. Je précise que pour ma part… Lire la suite »

Sewy Sewena

Bonjour, Je suis tombée sur cet article en essayant de trouver une solution à mon problème : je pense être une mère toxique en voulant trop bien faire pour le bonheur de mes enfants. L’un de mes enfants, mon aîné, est très sensible et ce depuis toujours. Je me retrouve (depuis qu’il est tout petit) en lui (ses peurs, ses réactions, ses réflexions, même m’a propre mère me le dit). Ayant été une enfant très sensible et souffrant de cette sensibilité dans mes rapports aux autres, j’ai toujours été très attentive à ses “souffrances” et peurs d’enfant. Et de fait,… Lire la suite »

Miyu

Bonsoir monsieur j’ai l’impression de me retrouver dans tout ça.
Étant enfant notre pére nous humialait publiquement,insultait et nous traitait de tarer . J en pleurais beaucoup j avais des tendances suicidaire j ai pas confiance en moi, je suis asociale. Mon frere lui est révolté et plein de colère et haine .
Aujourdhui nous lui en parlons et il dit que c’était pour notre bien il crie et veut se faire passer pour le bon samaritain.

Valérie

Bonjour, il y a une question qui me revient régulièrement lorsque je passe sur ce site.
Considérant que le pervers narcissique est malade psychologiquement, je me demande comment cette maladie à pu surgir…Quelles sont les conditions pour le devenir ?

SYLVIE

Bonjour, Après avoir lu nombreux de ces témoignages, dans lesquels comme beaucoup, je me retrouve en partie, je me jette à l’eau. Je suis venue sur ce site hier après un énième ressenti bizarre face à ma mère. J’avais tapé les mots clés : “comment peut on ne plus supporter sa mère?” J’ai 36 ans et 2 enfants de 6 et 3 ans. Je suis séparée d’il y a tout juste 1 mois. Cette séparation, souhaitée par moi est la conséquence de beaucoup de choses, y compris de l’évolution de chacun d’entre nous et celle de notre couple. J’étais en… Lire la suite »

Anne

Tout d’abord , merci pour votre réponse Oui , je vous rejoins, lorsque vs dites que lorsque les personnes souffrent, elles font peu de cas des + faibles. Bien sûr Toutefois, ma question était “est ce possible, ou a t on le droit, de dire à un enfant de 2 ans que sa grand mère ne veut plus le voir”; je précise que je ne suis ni la maman, ni la grand mère mais une proche de la famille; c’est afin de pouvoir échanger au mieux, avec cette jeune maman que je vous demande conseil. Comment l’enfant va t il… Lire la suite »

Neiana

Bonjour , j’ai 20 ans et cela fait bientôt deux ans que je ne vis plus avec ma mère. Ma mère et moi avons vécus seulement toutes les deux quasiment toujours. Je ne connais pas mon père , ma mère était à la DASS quand elle était petite à cause d’une mère alcoolique , ce qui fait que nous n’avions aucune famille. Nous étions assez fusionnels jusqu’à mes 15 ans environ , elle à toujours tout fait pour que je ne manque de rien , était quelqu’un de très tolérant envers moi et très protectrice. J’étais quand même quelqu’un de… Lire la suite »

Lilou

Bonjour, Que pensez de parents qui veulent vous forcer à voter (à presque 30 ans) pour tel candidat parce que sinon, ils ne vont pas voir de bonne retraite (je précise que ça a été fait avec insistance, d’un air méchant, j’ai été traitée “d’égoïste” car je voulais faire mon propre choix)? Que pensez d’une mère qui pique une crise lorsqu’on se rend compte que j’ai la même robe (mais pas la même couleur) qu’une proche lors du mariage de mon frère (fils chéri), sachant qu’elle piquait une crise car cette situation ne me dérangeait pas et le cas échéant,… Lire la suite »

Marlène

Je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires, mais je tenterai d’être concise. Je suis régulièrement en crise par rapport à mon père. Et je le suis aujourd’hui, c’est pourquoi je cherchais des informations sur Internet pour m’aider à m’orienter. Mon père est quelqu’un de gentil, aimant, fantaisiste, égoïste, fragile, manquant de confiance en lui sans doute à cause d’un père peu aimant et d’une mère faible. J’ai bientôt 40 ans, je sais qu’il m’aime, mais j’aurais aimé qu’il soit plus conscient de ses actes et paroles pour me respecter lorsque je n’avais que peu de moyen… Lire la suite »

Marlène

Merci de votre réponse aussi rapide. Je recueille un maximum de retours pour m’aider. Et celui-ci revient souvent, mais j’ai du mal à voir comment concrètement ça se fait. Je vais faire le test, peut-être que ça m’éclairera.

Mathilde

Bonjour, Merci pour cet article qui m’a ouvert les yeux sur certains comportements de mes parents, notamment de ma mère. Je n’ai jamais eu confiance en moi, mes parents m’ont élevés dans un cadre matériel et financier aisé, nous permettant à mon grand frère et moi de vivre et de grandir à l’abri du besoin. La seule préoccupation de mes parents était l’école, nous devions réussir à l’école pour avoir une bonne situation. Cependant, je ne me rappel pas avoir ressenti un véritable amour de leur part… En fait, je ne me suis jamais senti accepté ou comprise. Ma vie… Lire la suite »

S

Bonjour, Je vous remercie pour cet article très intéressant qui m’a enfin permis de comprendre que j’ai été victime de parents toxiques et que j’ai le droit de crier ma souffrance sans me sentir coupable ou tout simplement pas normale. Car la normalité c’est d’aimer ses parents ressentir la besoin de les appeler qu’ils nous manquent quand ils sont loin ! La cest tout le contraire je le fais par devoir et pour éviter d’avoir des reproches ! Ma personnalité en a pris un coup, manque de confiance en moi, remords, peurs et méfiance… Heureusement j’ai rencontré l’amour, un amour… Lire la suite »

Léa

Bonsoir Monsieur Perronnet, J’ai une histoire très difficile avec mes parents. Ma mère a toujours été très manipulatrice à mon égard, agressive, violente verbalement, parfois physiquement. Un rouleau compresseur, une forme de toute puissance. Elle a été beaucoup plus aimante avec mon frère. Mon père est inexistant depuis toujours, sous emprise totale. Lui n’est pas manipulateur, pas de fond méchant, mais il a toujours laissé faire, complice passif. J’ai 46 ans, une petite fille de 7 ans. Depuis presque un an, je m’éloigne enfin d’eux, je change. Il y a un mois, j’ai même explosé face à eux (j’en aurais… Lire la suite »

Gregoire

Bonjour, Tout d’abord un grand merci pour votre article. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis retrouvé à 100% dans vos explications… Je m’appelle Gregoire, j’ai 2 frères, j’ai 29 ans et d’aussi loin que je me souvienne les problèmes avec mes parents remontent vraiment à la petite enfance. Pour être cash, j’ai toujours eu l’impression d’avoir été adopté. Mon père a un travail manuel, mes 2 frangins aussi. Ma mère nous a “élevé”. Moi, je suis kiné, autant dire que pour eux ce n’est pas un métier… (Le seul point positif est qu’ils… Lire la suite »

Sunflower

Bonjour, J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur comment guérir de son enfance avec des parents toxiques. À l’aube de mes 50 ans, mon passé familial qui ne cesse de me hanter. Je nourri beaucoup de rancune à l’endroit de mes géniteurs et cela me pourri l’existence puisque les conséquences sur ma vie actuelle (manque d’estime, longue succession de relations avec des narcissiques violents psychologiquement et physiquement, difficulté à mettre mes limites, ruminations quotidiennes, etc.) sont bien présentes. L’histoire familiale repose sur un mariage de dépit pour ma mère éconduite par son amoureux précédent. Mon père dira d’ailleurs tout… Lire la suite »

Mayb

Bonjour, Merci pour cet article que j’ai trouvé très juste et sensé. J’aurais besoin de votre avis sur ma relation avec ma mère ! J’ai 18 ans et d’aussi loins que je m’en souvienne aucun jour ne s’est passé sans que ma mère ne crie, critique, râle, frappe, insulte, rabaisse, humilie. J’ai toujours pensé que j’étais la fautive mais en grandissant, en lisant et en constatant les relations qu’avaient mes amies et leurs mère, je me suis rendue compte de la toxicité de la mienne. Ma mère crie pour tout, elle vit dans le conflit permanent, me dit que je… Lire la suite »

Boissiet

Bonjour, Je vous écris car je ressens le besoin de partager certaines choses autrement qu’avec ma sœur ou en me débattant avec ma Mere. Je n’ai jamais eu aucun problème avec mon père mais c’est avec ma Mere que c’est un peu plus compliqué. Enfin je n’ai jamais manqué de rien avec elle, elle a toujours su m’offrir des cadeaux, me donner de l’argent quand je lui en demandais. Mais elle ne cesse de dire que mon père ne nous aime pas, qu’elle devait le payer pour qu’il nous garde(c’est faux). Elle ne respecte pas nos moments d’intimités lorsque nous… Lire la suite »

Lili

Bonjour à tous, j’ai 32 ans et je suis maman d’une petite fille de 7 ans. Moi aussi aussi loin que je me souvienne la relation avec mes parents à toujours été compliquée. Avec ma soeur on a jamais manqué de rien mais je ne me souviens pas de geste tendre de parole réconfortante c’était plutôt claques et réprimandes à la pelle et j’avais une peur bleue de ma mère rien que d’entendre ces pas dans le couloir j’avais une boule dans le ventre! Ado me confier à elle était impossible mais elle finissais toujours en fouinant par tout savoir… Lire la suite »

Marie-A.

Bonjour Monsieur Perronnet, Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour toutes les réflexions et tous les commentaires que vous partagez ici. J’ai découvert votre site web il y a une semaine à peine et depuis, j’y reviens sans cesse, cliquant ici et là, relisant quelques passages… Une véritable ressource pour les personnes blessées et/ou culpabilisées, dont je fais évidemment partie. En tout cas, votre partage me semble faire état d’une grande générosité de votre part, comme j’en ai rarement vue. Je vous souhaite de bien prendre soin de vous, car donner autant doit tout de même être énergivore parfois.… Lire la suite »

Marie-A.

Merci beaucoup pour votre longue réponse, Monsieur Perronnet. Au fond, c’est si simple : «aimer son enfant dans un tel contexte c’est le laisser vivre librement ses émotions d’amour et de haine plutôt que de les contraindre sous le prétexte de vouloir le protéger.» Merci aussi pour ces sages paroles. En effet, et je l’écris comme une forme de témoignage, je pense que c’est ce qui m’aurait le plus aidée lorsque j’étais petite. Car vous avez raison, à 8 ans, j’accordais quand même beaucoup d’attention aux paroles de mon père. Et avec le recul, je pense que je percevais le message… Lire la suite »

Louisa.lhc

Bonsoir, je n’ai que 16 ans, et ma relation conflictuel avec mes parents dure depuis bientôt 4 ans. 4 ans de dispute incéssantes, d’un dialogue de sourd. Je suis une personne très ouverte contrairement à mes parents, et ils ont du mal à comprendre ma vision des choses tant sur ma vie actuel que sur mon futur. Je me sent très souvent horriblement seule, je ne fait rien de mes journées, alors que je suis une fille pleine de vie, n’attendant que la bénédiction de mes parents pour faire autre choses que d’arroser le jardin. Ma maison est comme une… Lire la suite »

Isa

Bonjour Je suis une femme de 43 ans, sans enfants, adoptée à l’âge de 3 mois et fille unique. Mes parents m’aiment c’est certain, ils m’ont toujours aidée, protégée. Je me suis jamais sentie bien dans ma peau, enfant j’ai subit des attouchements d’une personne étrangère, je n’étais pas une jolie fille, je me suis revalorisée par le sport et les études et maintenant mon travail. Quand est venu le temps de fonder un foyer, j’ai eu quelques opportunités mais ne suis jamais tombée amoureuse, et mes parent vieillissant ( mes parents m’ont adoptés à 41 et 36 ans) ont… Lire la suite »

Aggie

Bonjour. Je suis avec mon ami depuis bientôt un an. Il voulait me présenter à ses parents mais leur maison étant en travaux, sa mère ne voulait pas que je vienne chez eux. Lui. Il me raccompagnait donc chez moi pratiquement tous les week end et partait sans moi. La maison est prête depuis plus de deux mois. Sa mère lui a dit dès le départ qu’il devait (mon ami), se méfier de moi. Je ne l’ai jamais vu ni même parlé. De plus le fils de mon ami, avec qui j’étais très complice; s’est mis à faire des mensonges… Lire la suite »

Anonyme_MR_

Bonjour, J’ai actuellement 17 ans, en Première S, et j’entretiens depuis quelques temps des relations très tendues avec mes parents, en particulier ma mère. Non pas que je ne me sentes pas aimé, mais je trouve cette relation fausse. En effet, je subis de très nombreuses remarques désobligeantes, voir même assez honteuses lors de repas de famille ou autres. J’ai depuis le “rêve” d’entrer à Science Po. J’ai toujours eu des facilités mais suite à une orientation assez mal choisie, je me retrouve à ne pas aimer ce que je fais, ma moyenne a chuté à 13. Suite à quoi,… Lire la suite »

Sophie

Bonjour, Il ne faut pas que tu abandonnes ce que tu as envie de faire si la seule raison est la peur de l’échec et la culpabilité. J’ai fait cette erreur, je suis allée dans une voie plus “facile” que ce que j’avais envie de faire car divers événements (dont les mauvaises notes, comme toi) m’avaient mis en tête que je n’avais pas les capacités pour les études d’ingénieur. Je regrette amèrement ce choix qui n’était pas vraiment un choix. J’ai réellement perdu du temps, de l’énergie mais surtout vu que j’ai échoué dans cette nouvelle voie, ça a rendu… Lire la suite »

Romain

Bonjour/bonsoir Avant toute chose merci pour votre article, très bien écrit et très intéressant ! Il m’a aidé à y voir plus clair. Je m’appelle Romain, j’ai 22 ans. Je sais pas si c’est vraiment en rapport, mais j’ai reconnu mon père dans ce texte. En fait petit à petit, j’ai l’impression que je dévelloppe une haine envers mon père, mais je ne sais pas vraiment comment l’interpréter.. C’est mon père, mais plus le temps passe, plus il me dégoute et plus je le tiens responsable de ma situation, même si c’est dur de dire ça.. J’ai vraiment l’impression qu’il… Lire la suite »

maia

Caroline,
Je t’ai lue avec beaucoup d’attention et les capacités de compréhension que tu as développées seront un atout tout au long de ta vie selon moi. Pense à toi, je t’envoie tous mes encouragements pour poursuivre ton cheminement.

Merci aussi à M. Perronnet.

Caroline

Je suis touchée, merci beaucoup.

Caroline

Bonjour, Je vais paraitre ridicule mais du haut de mes 17 ans j’ai l’impression de déjà en avoir marre de la vie. Bien que je ne veuilles pas mettre fin à mes jours cela va de soi. Je faisais des recherches sur le net quand je suis tombée sur cet article. J’ai dû m’arrêter une bonne dizaine de fois pour me moucher tellement je me reconnaissait et enfin comment je me sentait comprise. J’ai toujours eu très très peu d’estime de moi même, ce peu d’estime de soi m’handicape d’ailleurs quotidiennement notamment dans mes devoirs où je n’ose pas prendre… Lire la suite »

Caroline

Je vous remercie beaucoup monsieur.

moraines

J’ai les larmes aux yeux à vous lire, tant cet article est bien écrit et m’eclaire sur ma vie. À 20 ans, je me rends compte de tout les ennuis que j’aurai pu éviter lors de ma dernière décennie si mes parents n’avaient pas été aussi ressemblants aux parents de toxicité ordinaire decrits dans votre texte. Je vous remercie pour m’avoir ouvert les yeux definitivement sur leur nature. Dès la prochaine rentrée, je pars de chez eux étudier dans une autre ville, et j’espère m’epanouir un minimum.

Florent

Bonjour, Tout d’abord merci pour votre site. Je viens aussi raconter mon histoire, le travail que j’entreprend sur moi meme, mes espoirs et mes craintes…. J’ai 31 ans, je suis fils unique, et j’ai commencé à me rendre compte de la toxicité de mes parents il y a seulement 6 ans. Je m’en suis rendu compte en voyageant, par exemple, lorsque j’ai rencontré des etrangers au hasard de ma route qui m’ont plus aimé en 15 jours que mon propre pere depuis toujours ou encore suite à une séparation ou je devenais moi meme toxique sans m’en rendre compte. J’ai… Lire la suite »

Alexandra

Merci pour votre réponse. Autrement dit, tant que je suis en colère, je reste dépendante de ma mère. (Mon père est aujourd’hui décédé, j’ai pu lui écrire un mot que j’ai fait mettre dans son cercueil, mot dans lequel j’ai pu lui dire le manque que cela a été tout au long de ma vie de ne pas avoir pu partager de relation père-fille avec lui, mais aussi lui souhaiter d’être en paix. Ma colère contre lui me semble assez apaisée.) Quant à la colère que je ressens contre ma mère, c’ est pour moi une protection pour ne pas… Lire la suite »

Alexandra

Bonsoir,
Oui bien sûr que je suis en colère contre mes parents, je ne viens pas sur ce site pour rien… ;o)
Je m’occupe de cette colère, mais il est vrai que quand je lis ce genre de témoignage cela me fait réagir et fait résonner des choses de mon histoire, c’est certain et très clair pour moi…

Alexandra

Bonjour Sophie, Je voudrais juste vous dire que vous avez de quoi vous sentir mal avec une mère pareille et l’indignation que j’ai ressentie à vous lire. Une mère bienveillante montre à sa fille comment cuisiner au lieu de lui hurler dessus, et même si elle brûle un repas, qui n’a jamais brûlé un repas?? ELLE a choisi de vous laisser cuisiner ces rouleaux de printemps tout en sachant que vous ne savez pas cuisiner, c’est au mieux de la bêtise et au pire du sadisme, puisqu’elle a pu alors se défouler sur vous. Elle n’attendait probablement que ça. Vous… Lire la suite »

Sophie

Merci Alexandra, oui vous avez peut-être raison. Je ne sais pas si elle cherche le pouvoir, mais je crois que quelque part elle aime qu’on soit dépendantes d’elle, ça lui donne l’impression d’être une bonne mère

Sophie

Merci beaucoup pour avoir pris le temps de me lire et pour votre réponse constructive. À vrai dire je vois une thérapeute depuis plus d’un an à la base pour d’autres soucis, c’est elle qui récemment après avoir rencontré une première fois ma mère a parlé d’abus. On est entrain d’aborder doucement le sujet, c’est difficile. Je fais pas mal de recherches depuis (c’est comme ça que je suis tombée sur votre article), j’essaie de comprendre qu’est-ce qui est normal qu’est-ce qui ne l’est pas. Je me suis rendue compte que point clé c’est vraiment la redondance et la répétition… Lire la suite »

Carole

N’acceptez pas l’inncceptable, car plus tard vous le reproduirez. Non ce n’est pas normal et ce n’est pas votre faute si elle est malade. A force d’être méchante elle s’est pourrie toute seule de l’intérieur. Elle a du elle meme subir les pires choses de sa mere. Mais elle n’a pas fait le travail que vous faites aujourd’hui ( et que je fais aussi) qui consiste à reconnaitre que ses agissements sont des maltraitances et qu’ils vous ont détruit et que non ce n’est pas normal. C’est la première phase pour ne pas reproduire, enfin je crois mais la route… Lire la suite »

Sophie

Bonjour Carole, vous avez raison. Ma grand-mère (maternelle) est venue d’étranger s’intaller à la maison quand ma mère est tombée malade. Je me suis rendue compte que ce que ma mère appelle du respect envers sa mère, pour moi d’un point de vue extérieur s’apparente de plus en plus à de la docilité et de la soumission, ma mère n’a aucun mécanisme de défense, ça me fait de la peine. C’est triste aussi de voir à quel point elles n’ont aucune complicité, elles ne discutent que très rarement. Est-ce que ça représente notre futur relation entre elle et moi? Je… Lire la suite »

Sophie

Bonjour, Votre article m’a beaucoup émue, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour pouvoir le lire jusqu’au bout, car je me reconnais beaucoup dans tout ce que vous dites, et votre article a énormément de sens à mes yeux Ma mère s’est toujours considérée comme une mère modèle, élevant seule ses enfants, avec un ex-mari (mon père), diagnostiqué bipolaire et plusieurs fois hospitalisé, qu’elle devait gérer. Elle ne se prend clairement pas pour de la merde, puisqu’elle était capable de tout faire seule et en plus se lever tous les jours à 5h30 du matin nous faire à manger… Lire la suite »

Anonymous

65kg pour 1m73 c’est normal en plus non?
Sinon bon courage, moi j’ai 13 ans (bientôt 14) et une mère que j’aime beaucoup) même si elle est un peu surprotectrice). Elle est parfois énervante, parfois sévère mais elle fait tout pour moi. Quand elle m’énerve, je me dis qu’il y a bien pire. Bref, je ne suis pas dans la même situation que vous, je ne peux sûrement pas comprendre votre douleur tellement elle est forte mais je vous apporte mon soutien.
Cordialement,
Quelqu’un.

Taffy

Bonjour, Avant tout je tient a dire que cette article est vraiment formidable. Je vais peut-être paraître irrespectueux parce que tout le monde me le dit,ma mère est quelqu’un qui d’apparence est inoffensive mais quand vous la connaissez comme je la connais vous decouvrez quelqu’un qui vous humilie en public exemple j’étais dans un magasins de chaussure avec ma meilleure amie et ma mère et le vendeur me propose des chaussure blanche et la ma mère s’empresse de dire non non elle est trop sale pour des chaussure blanche avec un sourire au lèvres ce qui ma blessé.je l’admets j’ai… Lire la suite »

Maryn

Bonjour, Je suis une mère célibataire seule, qui élève ses enfants “seule” depuis un peu plus de 6 ans. Ma fille a 10 ans et son petit frère en a 7. Je vis tous les jours sous pression car j’ai un boulot qui ne me permets pas de joindre facilement les deux bouts car il me faut payer le loyer, la scolarité, la popote, l’eau et l’électricité, la tété, la cantine, et sans compter que je n’ai pas d’assurance maladie donc quand l’un de nous trois (car nous vivons seuls) est malade, c’est encore une autre crise d’angoisse. Depuis cette… Lire la suite »

Maryn

Merci pour votre retour.

Et mes enfants? ils en sont où? suite à ce message sur le mur.
Dans mon pays, aucune consultation chez un spécialiste est gratuite, et ce n’est pas vraiment dans nos culture d’aller voir un psychologue, je ne sais même pas si il y en a.
Mais oui, bien sûre, parler à un spécialiste. Ca me fait déjà un grand bien d’en parler car je ne me confie jamais, je n’ai confiance qu’en moi même et en mes enfants.

p

Bonsoir, si je m’adresse à vous c’est parce que je suis désespérée. Je suis une mère toxique. J’aime mes enfants infiniment mais je leur ai fait beaucoup de mal: mère hyperprotectrice à l’excès leur interdisant plein de choses par peur de ce qui pouvait arriver ( et ce n’est qu’au bout de dix ans que je m’aperçois que c’était de l’égoïsme, je ne pensais qu’à mon petit confort personnel), mère extrêmement exigeante au niveau scolaire, mère très dure verbalement,….Je souhaite de tout coeur réparer mes erreurs et j’espère qu’il n’est pas trop tard. Ma fille ainée a 14 ans et… Lire la suite »

Pat Chiquette

Que pensez-vous d’une mère qui mets le blâme sur son fils pour les cancer qu’elle a eu ? En prétextant que c’est à cause de ce que je lui ai fait vivre ?

Pat Chiquette

Que voulez-vous dire par inversé l’ordre des générations ?

dexterino

Bonjour, Je sais que je vais paraître ridicule, mais je ressens une telle douleur en ce moment que j’ai besoin de l’exprimer et de comprendre ma situation. Voila, j’ai 30 ans, et toute ma vie j’ai eu une relation plus ou moins conflictuelle avec mes parents et surtout ma mère et malgré le fait qu’elle s’occupe de quasiment toute ma vie (d’ailleurs je suis presque incapable de m’organiser en quoi que ce soit), j’ai l’impression qu’il n’y a aucun amour réel de sa part, une sorte de “robot maman”, qui fait tout bien comme il faut. Bien que je n’ai… Lire la suite »

Bouboulle

Ho …On a la même mère ! Je ressens exactement la même chose …mêmes choses vécues dans l’enfance…Etre gâtée “d’avoir et pas d’être” Mon dieu comme cela me parle …encore maintenant la culpabilité de ne pas avoir envie d’y aller car je vais me ramasser la critique de A à Z et mon papa me dit d’accepter…et si je réplique ; ” on ne peut rien me dire !” et puis après avoir fait mouche où je finis par fondre en larmes…hop changement de sujet comme si de rien n’étais !!! C’est devenu tellement douloureux que j’ai préféré ne pas… Lire la suite »

deternio

Bonjour dexterino, sache tout d’abord que mon pseudo a moi est deternio, je suis plus jeune , 19 ans , je suis également dans l’informatique et je vis exactement la même situation que toi ( j’ai un travail mais j’ai eu la même période de chomage ) je te soutiens et j’espère que ça va s’arranger , je te réponds car ça ma fait bizarre puisqu’on je suis ta vie trait pour trait et qu’on a pseudo presque pareil …