à propos des parents aux comportements toxiques

ÉCOUTEZ : À propos des parents aux comportements toxiques(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Faut-il rester soumis à ceux qui ne nous respectent pas ?

Quel avantage y a-t-il à être attentif à la toxicité de ses parents ?

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. »

Janus Korczak(1)

« C’est notre propre exemple qui apprend à l’enfant à mépriser tout ce qui est faible. »

Janus Korczak

Récemment je conversais avec une personne qui me disait que l’appellation « parents toxiques » qu’elle rencontrait ici et là sur internet lui semblait exagérée, que bien sûr ses parents n’étaient pas parfaits et qu’elle avait été malmenée par eux (comme nous tous, disait-elle), mais que cela ne l’empêchait pas de vivre « normalement. » Elle ajoutait que l’égoïsme faisait des ravages aujourd’hui et que puisque tous les parents avaient eu, eux aussi, leurs problèmes avec leurs propres parents, il était normal de les respecter et de les aimer en leur montrant présence et affection.

Elle estimait aussi que c’était le plus souvent « de bonne foi » qu’un parent obligeait son enfant à agir, qu’il le punissait « pour son bien », et que le simple fait que nos parents nous aient donné la vie et qu’ils aient eu leurs lots de peines et de soucis, justifiait à lui seul notre devoir de reconnaissance et de respect à leur égard.

Alors, devons-nous obligatoirement aimer et respecter nos parents ?

Est-ce que le fait de faire « ce que l’on peut, comme on le peut » mérite le respect ? La volonté de bien faire aboutit-elle obligatoirement à « faire le bien » ?

Avoir peur de convenir que les « parents toxiques » existent, c’est croire qu’il est interdit de « toucher » aux parents sous le prétexte qu’ils sont des parents. Or il existe des parents respectueux de la personnalité et des besoins réels de leurs enfants mais aussi des parents aux comportements déviants, donc nuisibles, dans un monde qui a bien du mal à les repérer.

C’est donc par respect pour tous les parents respectueux de leurs enfants que nous allons tenter de comprendre ce que c’est que la toxicité d’un parent.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Bien sûr, on pense immédiatement aux parents alcooliques, coupables de sévices physiques ou d’abus sexuels sur leurs enfants. Ce sont là des comportements extrêmes qui ne doivent pas masquer la toxicité de parents plus « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants.

Les parents inconscients de leurs actes n’ont que rarement l’impression d’être véritablement nuisibles à leurs enfants. Ils sont certains de les aimer suffisamment et ils ne pensent pas pouvoir les maltraiter alors qu’ils sont en train de les humilier par exemple. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.

Par exemple une mère qui passe son temps à répéter à sa petite fille qu’elle va tomber dès qu’elle bouge est un parent toxique inconscient, en ce sens que son angoisse bride l’énergie de vie de son enfant.

En fait, ces parents inconscients s’emploient à infantiliser et à détruire leurs enfants avec des gestes et des paroles négatives, des décisions dévalorisantes parce qu’elles favorisent la dépendance et la perte de confiance en soi-même. C’est ainsi qu’ils provoquent, chez l’enfant sans défense, des dommages émotionnels qui s’insinuent peu à peu dans son être.

Cette façon inconsciemment perverse d’agir, trouve sa principale efficacité dans la répétition, qui structure peu à peu la personnalité de l’enfant, le fait souffrir en le persuadant que sa nature originelle est inadaptée et instille chez lui les poisons de la mauvaise conscience, de la peur et de la culpabilité.

Une toxicité ordinaire : le déni du vécu de l’enfant.

Un enfant tombe en courant dans la rue, il se fait mal, j’oserais dire il se fait « naturellement mal » ; son parent, le plus souvent culpabilisé dans son rôle, lui dira peut-être que ce n’est rien et qu’il n’a pas mal. Il veut le convaincre que la douleur qu’il ressent est moins importante que son désir qu’il aille bien. L’enfant, divisé intérieurement entre son ressenti douloureux et son désir d’être à la hauteur de ce qu’il sent important pour son parent, minimisera sa sensation de douleur en la ravalant, apprenant par là même que dans le choix entre ce qu’il sent par lui-même et ce que son parent lui dit qu’il doit ressentir, il a toujours intérêt à se conformer à la perception de l’adulte s’il veut être aimé, (et un enfant a besoin de se sentir aimé).

Plus tard, devenu adulte, ayant été pour ainsi dire formé à la confusion entre ce qu’il sent de lui-même et ce que sentent les autres de lui, il se méfiera de son propre ressenti et n’osera pas, par exemple, s’engager dans une relation amoureuse parce qu’il n’a jamais eu le droit, dans son enfance, de vivre ses propres émotions et en a très peur. Un homme de 40 ans peut ainsi refouler son désir homosexuel pour ne pas faire de la peine à sa mère. Cet homme croit aimer sa mère alors qu’il est soumis aux peurs de cette femme. Et c’est clair que du côté du parent, on ne peut pas parler d’amour quand on se permet de critiquer les choix de vie de son enfant devenu adulte.

Pourtant quel parent n’est pas un jour ou l’autre tombé dans le piège du « J’ai fait ça pour son bien » qui lui a permis de légitimer son action maladroite, pour ne pas dire maltraitante ?

Certains s’y enferment en n’en démordant pas ; ce faisant, ils deviennent des parents toxiques parce qu’ils ne voient les besoins de leurs enfants qu’à travers leurs besoins à eux, c’est ce que l’on appelle parfois une attitude « incestuelle », parce qu’elle fait obstacle à la séparation en empêchant l’enfant de se développer par lui-même donc d’accéder à son autonomie réelle.

Le parent respectueux de son enfant se remet en question et découvre (parfois même douloureusement) que, puisque son enfant n’est pas lui, il ne lui appartient pas. Il convient alors qu’il ne peut pas toujours savoir « ce qui est bon pour lui ». Il découvre en fait que, dans la plupart des cas, aimer son enfant c’est le laisser faire ce qu’il croit bon pour lui, quand bien même le parent est persuadé – à un moment donné – du contraire.

Wayne Dyer(2) disait : « L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l’affection être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction. »

Pour permettre à une personne de grandir, il faut la laisser commettre ses propres erreurs, donc la laisser tirer par elle-même les leçons de ses propres expériences.

La fille d’une amie est particulièrement désordonnée. Elle pose les objets n’importe où et passe son temps à les chercher. Le jour où le fait de ne pas retrouver sa carte d’étudiant à temps l’a empêché de passer un examen, elle a eu un choc suffisant pour se donner les moyens de changer. Lui avoir dit et répété que l’ordre est important n’avait servi à rien pendant des années.

C’est la preuve que l’expérience de l’autre n’a jamais été utile à personne. Pour apprendre à se relever, il faut être tombé, et plus un enfant grandit, plus il est à même de s’enrichir à travers ses expériences.

C’est notre peur (égoïste) de parent, qui nous contraint de croire que d’agir « pour le bien de notre enfant » s’appelle l’aimer. Ainsi empêcher un enfant de commettre certaines erreurs c’est lui voler l’outil de sa propre croissance, et c’est ce que les parents « toxiques » ne peuvent ni ne veulent pas voir.

Face à l’erreur de son enfant, le parent toxique râle, crie et lui assène qu’il n’aurait pas dû la commettre sous le prétexte qu’il l’avait prédite à plusieurs reprises ; le parent aimant – lui – comprend, soutient et accompagne alors même qu’il avait envisagé la possible erreur de son enfant, parce qu’il sait qu’il n’y a pas un domaine de l’existence où l’apprentissage ne passe pas par l’erreur.

Bien sûr, si votre enfant de 5 ans se penche par la fenêtre du 3ème étage, vous n’allez pas attendre qu’il tombe pour intervenir rapidement et sans lui demander son avis ; mais s’il a 17 ans et qu’il vit une liaison amoureuse avec une personne qui vous déplaît, le respecter – donc l’aimer – c’est avoir le tact et la douceur de « faire avec » la liaison qui est la sienne.

Les parents toxiques sont donc ceux qui, parce qu’ils sont persuadés du bien fondé de leurs jugements sur les autres, les imposent. Ils font à leur enfant un chantage à l’amour qui se traduit par cette fausse loi inconsciente : « J’ai nécessairement tort quand je ne pense pas ou n’agis pas conformément à la volonté de mon parent qui m’aime. »

Or qu’est-ce qui fait qu’un enfant se sent aimé ?

Un enfant « se sent aimé » par ses parents non pas parce que ceux-ci le lui disent, mais parce qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de leurs réactions. Il se sent donc accepté tel qu’il est.

Pour que cette sécurité soit rendue possible à l’enfant, il faut que son parent soit lui-même autonome, c’est-à-dire capable de comprendre et de sentir que les émotions que le comportement de son enfant fait naître en lui (peurs, inquiétudes, angoisses), trouvent leur origine dans sa propre histoire. Ce dont les parents toxiques ne sont pas capables.

Un enfant dont les parents auront développé une réelle autonomie par rapport à leurs émotions, deviendra à son tour capable de développer une réelle autonomie : il pourra avoir ses propres convictions, ses propres sentiments, il sera capable d’être « vrai avec lui-même », il se définira par lui-même en faisant ses choix de vie propres, en accord ou non avec ses parents.

A l’inverse, un parent toxique « crée » le plus souvent des enfants conciliants et soumis qui ignorent leurs propres besoins parce qu’ils les pensent égoïstes. Mais parfois aussi les enfants de parents toxiques réagissent à la maltraitance en se rebellant pour survivre, ils sont alors injustement traités de « méchants » par leurs géniteurs. La peur de l’enfant, issue de la toxicité du parent, l’aliène, l’isole et le referme en créant en retour l’irrespect et la haine qui renforcent la toxicité du parent, dans un tragique cercle vicieux.

Quels que soient leurs comportements, tous ces ex enfants de parents toxiques, une fois devenus adultes valident et minimisent le plus souvent les attitudes maltraitantes de leurs géniteurs par des formules comme : « J’ai reçu quelques baffes mais je les méritais bien, ça m’a forgé le caractère, j’étais un enfant difficile. »

Ce serait trop terrible pour eux d’admettre qu’ils ont été mal aimés étant enfants, de renoncer à l’illusion de l’amour.

C’est au contact de son parent qu’un enfant développe (ou ne développe pas) sa confiance en lui-même et pour que l’enfant développe cette confiance, il faut que son parent le respecte. On pourrait ainsi dire qu’un parent qui respecte son enfant sera nécessairement respecté par lui car l’amour inspire et permet l’amour en retour.

Un enfant respecte naturellement son parent quand il a confiance en lui et c’est cette confiance en lui qui lui permet – par exemple – de ne pas avoir besoin de lui mentir ou de dissimuler (des mauvaises notes à l’école, par exemple.)

Pour un parent, convenir qu’il a pu avoir des attitudes toxiques envers son enfant est une grande opportunité pour lui permettre de réparer certains de ses manquements lorsque cet enfant entre en adolescence.

C’est dans ce contexte qu’un de mes amis me disait : « Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : « Maintenant je suis là pour t’aider », mais lui dire la phrase complète : « Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. » parce que cela seul est générateur de confiance et d’amour. Et le moment de l’adolescence de son enfant pour un parent est un moment propice. En s’y prenant bien, en écoutant beaucoup sans juger, il peut soigner des blessures anciennes.

En réponse à ceux qui pensent que la maltraitance « n’a jamais fait de mal à personne ».

Sous-entendre que « le fait d’avoir été malmené ne nous empêche pas vraiment de vivre normalement », revient à dire aux victimes qu’elles n’ont qu’à se taire et souffrir en silence.  Ne pas croire les victimes, c’est donner de la légitimité aux bourreaux. De même, ne pas oser s’ouvrir à la victime que l’on a été, c’est emprisonner sa colère à l’intérieur de soi-même et prendre le risque de devenir un prédateur pour les autres.

Qu’est-ce que vivre « normalement » ?

Est-ce vivre « normalement » que de craindre – comme tant de gens – le conflit, parce qu’il a toujours été résolu pour nous à travers un rapport de force en notre défaveur ?

Est-ce vivre « normalement » que de croire que le meilleur moyen de persuader un enfant de ne pas recommencer une bêtise c’est de l’en rendre honteux et de le culpabiliser parce que nous en avons nous-mêmes été rendus honteux et culpabilisés ? Ou de lui donner des baffes parce que nous-mêmes en avons reçu dans des contextes similaires ?

N’est-il pas toujours légitime pour une personne qui souffre d’exprimer, de crier même parfois sa souffrance ? Devons-nous expliquer aux victimes qu’elles doivent se taire parce que leur souffrance remet en cause une sacro sainte croyance qui dit que le parent a toujours raison ? Devons-nous penser que les femmes qui, au siècle dernier, ont osé remettre en cause l’autorité de leur époux auraient mieux fait de se taire ? Et si non, pourquoi ce qui a pu nous sembler légitime pour une épouse ne le deviendrait-il pas pour un enfant ou un ex enfant devenu adulte ?

Autant de questions qui – si nous osons nous les poser – nous aideront à convenir que personne, jamais, ne mérite la violence ni la maltraitance, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ce sont les personnes qui ont été maltraitées qui sont réduites à penser que les claques et les humiliations n’ont jamais fait de mal à personne (pour surtout ne pas s’avouer que leurs parents étaient toxiques.)

Nous vivons une époque dans laquelle nous osons enfin remettre en cause certains tabous qui nous contraignaient jadis à la complicité et à la « loi du silence. »

La condition de la possible remise en cause de nos propres comportements erronés (soi-disant aimants), passe par la constatation de nos erreurs et de nos maladresses et cette constatation passe également par la remise en cause de la possible toxicité des comportements de nos parents, car il est toujours légitime de reconnaître la toxicité d’un acte, fût-il celui de nos géniteurs.

Si nous observons notre enfant de manière neutre, comment ne pas remarquer qu’il est déjà bien ennuyé d’avoir cassé la bouteille de lait sur le carrelage de la cuisine. Comment ne pas remarquer que de lui dire : « Eh bien bravo, tu peux être content, quel maladroit tu fais ! » c’est lui infliger la cruelle injustice d’une double peine.

Il est important pour le parent de découvrir que son attitude culpabilisatrice et moqueuse (comment l’enfant pourrait-il « être content » de sa maladresse ?), n’est que la rançon présente de la manière dont à l’époque où il était lui-même enfant, il s’était senti humilié par ses propres parents et avait été obligé de considérer cela comme une marque d’attention à son égard (ce qui vaut mieux pour un enfant que de ne pas se sentir exister aux yeux de son parent.)

Pour que tous les membres d’une famille apprennent peu à peu à vivre ensemble dans le respect et l’amour, il leur faut ne plus avoir le besoin de se manipuler les uns les autres sous le prétexte qu’il est douloureux de reconnaître ses maladresses. Et ce travail est à initier par le parent qui montre l’exemple et qui dira par exemple à son enfant : « Viens, on va nettoyer ensemble, et je vais te montrer comment tenir cette grosse bouteille… » reconnaissant par là que la bouteille est difficile à prendre pour lui.

N’est-il pas légitime de ne pas nous laisser manipuler par le comportement égocentrique et totalitaire de notre vieille mère qui nous en veut parce que nous lui disons devoir partir, à l’issue d’une visite que nous lui avons faite, au sortir de notre travail, entre les courses et le dîner à préparer à la maison pour notre propre famille ? N’est-il pas légitime de ne pas tenir compte de ses plaintes quand elle nous les présente sous la forme d’un insupportable chantage ?

Pourquoi la parentalité comme la vieillesse devraient-elles donner des droits spécifiques ? Ne devons-nous pas tout bonnement réfléchir et apprendre à nous situer, c’est-à-dire à trouver la réponse juste face à la nocive inconscience de l’autre ? Et pour trouver la réponse juste à la toxicité, ne faut-il pas d’abord apprendre à la reconnaître comme telle ?

Dans le cas de la vieille mère « abusive », ce peut être d’y aller une fois par semaine, pas plus, de mettre en place un réseau d’aide et d’être très ferme sur ses limites.

En conclusion :

Pour pouvoir devenir peu à peu de plus en plus responsables de nous-mêmes, donc pour oser regarder nos propres imperfections en face, il nous faut commencer par balayer devant notre porte, ce qui revient à dire renoncer (au moins en partie) à notre propre tranquillité et à notre propre confort, (c’est-à-dire reconnaître nos comportements toxiques.)

Il est vrai que l’égoïsme fait des ravages aujourd’hui, mais nous ne parlons pas tous du même égoïsme. S’ouvrir à l’altérité, c’est commencer par arrêter de cautionner une culture judéo chrétienne dévoyée qui veut nous faire croire qu’il est égoïste de vouloir penser à soi comme de se préserver soi-même. L’égoïsme c’est de vouloir que l’autre se comporte comme soi. L’égoïsme, c’est l’intolérance de celui qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son besoin à lui.

Convenir de son égoïsme est a priori impossible pour le prédateur, et c’est pour cela que nous devons apprendre à reconnaître, pour éviter de continuer à les subir, les comportements toxiques et pervers des autres, et en particulier ceux de nos parents (s’ils les ont eus ou les ont toujours).

Notes  (source Wikipédia) :

(1) Janus Korczak : Médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s’occupait dans un orphelinat.

(2) Wayne Dyer : Psychologue, conférencier et auteur de renommée internationale dans le domaine du développement personnel.

PS : Au moment où je mets cet article en ligne, je lis le livre de le Docteur Muriel Salmona “Le livre noir des violences sexuelles”, qui vient de paraître aux éditions Dunod et dont je ne saurai trop vous recommander la lecture.

Il y figure un passage qui éclaire la culture de beaucoup de personnes réticentes à convenir de la toxicité possible du parent. Le voici :

“De fait, l’enfant est encore trop souvent considéré comme la propriété de ses parents, auquel il doit respect et obéissance quoi qu’il arrive. Rappelons que jusqu’à la date récente du 5 mars 2002, l’article 371-1 du code civil sur l’autorité parentale, inspiré du cinquième des dix commandements bibliques, commençait en stipulant : « L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents. » Modifié, il commence maintenant par : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, » l’article 371-1 précisant que cette autorité parentale « appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, Pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »

© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Après avoir lu cet article, je vous conseille vivement de faire le test :

Pour sentir de très près la toxicité des parents à l’œuvre, vous pouvez vous procurer les films éloquents :

Vous pouvez également télécharger les fiches pratiques inédites :


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Valérie

j’ai beaucoup lu ici et m’y suis parfois reconnue où mes parents ( j’ai écrit un témoignage d’aide à domicile en souffrance) et me rappelle aussi que j’ai espéré changer des gens, alors qu’il faut d’abord changer soi-même, et que si j’en avais eu conscience plus tôt, j’aurai eu une vie certainement plus épanouie, ça, je le sais, et certainement moins de problèmes au travail, je vous l’accorde. Ce qui n’empêche-pas de faire évoluer les conditions de travail, nous sommes bien d ‘accord et ce qui n’empêche-pas le devoir d’aide à une ou un salarié en souffrance… Hum

Rachel

Bonsoir! J’ai 25 ans, et je suis née dans une famille témoin de jéhovah (je précise ce détail parce que je pense que c’est important). J’ai déménagé il y a 4 maintenant avec un homme extraordinaire. Mon père est malade physiquement depuis toujours, c’est un grand manipulateur, qui n’aime pas les femmes et est extrêmement fermé à toutes discussions. J’ai très longtemps culpabilisé pour ses problèmes de santé, et j’ai du me battre pour dépasser ce sentiment. En fait j’ai grandi dans un milieu de culpabilité de la part de mes deux parents. Ma mère elle, est vide. Aucune identité,… Lire la suite »

Gbrt

Bonsoir j’ai 18 ans, je suis plus au lycée je passe un concours gendarme. Je vis encore chez mes parents car je suis en colère contre eux. Je rescens beaucoup d’injustice et de la provoque de leur par. Pourtanr quand je sens cette injustice, ma mère me dit de me taire, et dit à mon père que je chercher à les pousser à bout et à les provoquer. Mes parents ont même réussi à mettre mes grands parents de leur côté. Plus jeune, j’ai été privé de voir mon meilleur ami que je fréquentais depuis la maternelle car mes parents… Lire la suite »

Nataella kassa

Bonjour Je m’appelle Nataella et je vous avait déjà écris le 16 novembre dernier pour vous raconter le calvaire que je vis au quotidien avec mes parents. Aujourd’hui je suis vraiment à bout pourtant j’ai tout fait pour dialoguer avec eux afin qu’ils comprennent ce que j’avais sur le coeur mais ils m’ont clairement dis qu’ils sont toujours fâchés contre moi parce que je suis sortie et j’ai fait un enfant avec ” l’ami de la famille”. De plus tant qu’ils n’auront pas la certitude que je ne suis plus avec lui ils n’auront rien à foutre de ce que… Lire la suite »

Talou

Je suis une fille de 17 ans en terminale. Ma relation avec ma mère est très complexe car nos personnalités sont très différentes. Elle me reproche de ne pas être comme elle a son âge : très débrouillarde et pleine de volonté. Elle me rabaisse constamment en me traitant de bébé plusieures fois par jour ( la dernière fois a été cet après-midi lorsque je me suis assise pour faire mes lacets), me traite d’ingrate lorsqu’elle me paie quelque chose ou que je tarde à faire ce qu’elle m’a demandé. J’ai un droit de sortir très limité qui se résume… Lire la suite »

Nori

Bonjour, bonsoir. J’ai treize ans et quand j’ai lu cet article, j’ai cru reconnaître mes parents. Parce qu’ils n’ont jamais pris en compte mon vrai ressenti des choses (soit parce qu’ils le contredisent, soit parce qu’ils l’infantilisent) et parce que j’ai toujours peur de déplaire, entre autre. Il faut savoir que j’ai très peur de mes parents : mon père part au quart de tour et s’énerve vite, quand ma mère me fait sentir coupable (involontairement, souvent) et ne crie qu’en dernier recours. Je sais que je ne suis pas particulièrement une ado facile à vivre, que j’ai mes humeurs,… Lire la suite »

Nori

Je vous remercie chaudement de votre réponse ! Je crois que ça m’a fait du bien, de l’écrire.

Hermenier

Bonsoir, d’abord MILLE MERCI de permettre tous ces échanges et ces témoignages si précieux de votre site. Je m’y plonge régulièrement afin d’apprendre à vivre et non à survivre. Le témoignage poignant de Johanne, dans votre billet “l’identification à son enfant intérieur”,j’aurai pu écrire EXACTEMENT, au mot près, c’est étrange, moi aussi. J’ai été profondément marquée et formatée par mes deux 1ères décennies passée en “famille”. Elles ont généré une très mauvaise estime de moi, hontes et culpabilités, nourri des peurs, une timidité maladive, des angoisses terribles, puis une terrible dépression. J’ai coupé les ponts depuis 15 ans avec un… Lire la suite »

vibe

bonjour, tout d abord je tenais a vous féliciter pour cette article. c est clair net et concis. j ai été élever par une mère toxique. en plus d être autoritaire elle était bi-polaire, alcoolique et au penchant sur certaines drogues et trop souvent absente. j avais choisi a l époque de mon adolescence la rebellions comme porte de sortie, et pendant des années je servait l excuses aux autres que mon éducation avait été juste que grâce a cette autorité et les responsabilise que ma mère m a infliger trop jeune elle n avait eu aucun mal a me… Lire la suite »

marie

Bonjour, j’ai besoin de conseils et je ne sais pas vers qui me tourner. mon fils a bientôt 23 ans, il était en couple depuis ses 17 ans avec une jeune fille que nous aimions beaucoup. ils étaient très casaniers, restaient chez nous ou chez elles à part lorsque ils étaient absents pour leurs études. Mon fils est un bon élève, poursuivant des études longues avec des notes plus que correctes Leurs seules sorties étaient magasins, famille ou vacances… Leur histoire s’est achevée il y a 2 mois, depuis mon fils sort beaucoup plus, en soirée ou boîte de nuit… Lire la suite »

marie

Bonjour, merci d’avoir pris le temps de me lire. Je crois que je me rends seulement compte aujourd’hui de la portée des actes et paroles de leur père sur mes enfants. Je suis tellement habituée à intervenir pour recadrer les propos qu’il leur tient, toujours dénigrant ou rabaissant, leur trouvant des défauts sans jamais leur reconnaître de qualités ni les féliciter. Même les enfants tellement habitués n’en sont plus étonnés. Il faut dire que forcément moins de crises lorsqu’ils étaient petits et ne disaient rien. C’est vrai que depuis leur adolescence, cela va crescendo, des cris sur tout et rien… Lire la suite »

Marielle Labatut

Bonjour Après lecture avec attention je me permet de vous solliciter pour savoir comment aider son conjoint a sortir de la relation toxique de ces parents. Il m’ont éjecté de la famille comme ces 2 ex femmes et je ne supporte plus cette situation. Que faire ? Merci de votre aide

Léa B

Bonjour, j’aimerais savoir si ma relation avec ma mère est vraiment toxique… elle a un problème psychologique qui fait qu’elle doit prendre des médicaments qui la font dormir et elle est souvent énervée… du coup elle est souvent agressive dans ses paroles (elle me parle sèchement, dit que je suis une connasse au téléphone, je l’entends souvent au téléphone parlait sur moi, me traite de menteuse alors oui des fois je mens mais j’ai pas envie qu’elle en sache trop sur ma vie ou qu’elle se moque de moi quand je fais des trucs ridicule), pratiquement toujours sur le défensive…… Lire la suite »

Léa B

Nan, il est hors de question que j’aille voir un psy, quand j’étais en famille d’accueil on me forçait à en voir une toutes les 2 semaines je lui ai jamais rien, quand je suis rentrée chez ma mère a 11 ans on m’a dit d aller en voir un autre j’y suis allé une fois, j’ai rien dit et j’ai tellement fais un caca nerveux qu’on ne m’a jamais fait y aller à nouveaux.
Et puis me mère elle en voit un depuis des années et ça a jamais servi à rien

Justine

Bonsoir, Votre article est édifiant pour moi et je me reconnais dans beaucoup de situations d’enfant élevée par un parent toxique. A 40 ans, je suis en plein chamboulement dans ma vie, notamment sur deux axes majeurs: mon métier et ma relation à ma mère. Pour le métier, je viens de me reconvertir dans un métier très dur mais épanouissant pour moi. Pour ce qui concerne ma mère (jeune retraitée de 60 ans): au mois de septembre, nous avons eu une énième et je pense ultime altercation concernant mon fils de 10 ans. Une vague histoire d’absence de mot dans… Lire la suite »

Justine

Merci pour votre retour. Il est clair que je n’espionnerai jamais la vie privée de mon fils. Seul un esprit mal tourné comme celui de ma mère pourrait le penser et le verbaliser aussi crûment auprès de lui.
Je souhaitais vous remercier encore: m’être exprimée et avoir eu votre retour aussi rapidement m’ont permis d’exorciser certains démons! Merci pour le bien que vous faites et les pistes que vous proposez.

Collard

Merci d’abord pour votre article, je l’ai découvert par hasard, et je suis touchée de voir que vous prenez le temps de répondre aux personnes qui réagissent, témoignent et interpellent… des personnes qui cherchent et à qui vous offrez un espace d’expression. Je voudrais à mon tour témoigner et partager. J’ai 48 ans ans, maman d’un garçon de 10 ans dont le papa est décédé il y a 6 ans de maladie grave. 2 ans après son décès, j’ai eu l’opportunité de pratiquer le métier dont je rêvais (prof de théâtre), je perdais en salaire, je travaillais en après quatre… Lire la suite »

collard

Merci pr cette piste de réflexion 🙂

alexandra

Bonjour, Je viens de lire cet article et comme beaucoup ici, je suis victime d’une mère mythomane, perverses narcissique et manipulatrice. C’est le triste bilan que j’en ai fait après de nombreuses réflexions sur moi-même. Je me sens totalement impuissante face à cette relation que je n’ai pas choisie. Je me rends compte que je n’ai pas appris à vivre sans son emprise. J’aimerais tenter une thérapie mais je culpabilise trop je me sens trop responsable de mon passé. J’aimerai juste un adulte responsable de sa vie et non pas de sa mère. J’aimerai vivre ma vie tout simplement, être… Lire la suite »

CLIO1

Bonjour, Je découvre à 60 ans que j’ai des parents toxiques….Je n’en reviens pas de cette découverte : des parents non alcooliques, non violents, non incestueux, qui nous aimaient, bref des parents normaux, c’est ce que je croyais. Pourtant, je savais bien qu’un truc clochait, j’avais et j’ai toujours honte d’eux. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais si mal dans ma peau, durant ces années d’adolescence et de jeune adulte . Minimisant ma gêne, et pensant que leurs petites imperfections n’étaient pas si importantes, après tout. Qu’ils avaient de bonnes intentions… Que ce ne devait pas être si terrible de… Lire la suite »

Nataella

Bonjour j’ai 25 ans et après avoir lu cet article j’en conclue que mes parents sont toxiques. Et ça, mon petit ami me l’avait déjà dis mais en d’autres termes. Et je pense qu’ils jouent sur le fait que je suis une jeune fille sage qui ne leur a jamais tenu tête et qui a toujouts été une béni oui-oui. Pour commencer mon histoire à vrai dire je n’ai pas grandit avec mes parents mais plutôt avec ma tante la soeur de mon père jusqu’à l’age de 12 ans. et je peux vous dire que cette femme me frappait très… Lire la suite »

Nataella

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de lire mon histoire et d’y avoir décelé le problème, mon problème. Je comprends grace à vous qu’en fait, à l’instar de mes parents, moi non plus je n’ai pas bien compris la notion “d’adulte” et ce que cela implique. Et c’est avec les larmes aux yeux que j’ai lu et relu l’article que vous m’avez conseillé de lire tant il me parle. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point votre article va m’aider à donner une autre orientation, et un autre sens à ma vie.
Merci pour tout soyez béni !

Naomy

Oui en effet, j’ai sur une année fais un travail de lecture, de méditation, de travail sur mon introspection à moi et d’analyse psy fait de moi-même en effet je me psychanalyse par moi même pour des raisons économiques et que les psy ne sont pas forcément la solution aux problème et se résolvent souvent à taxer les séances sans permettre à la personne ne trouver réellement son bonheur. Le bonheur est recherché comme finalité mais n’est pas atteint. Car je suis au fond de moi malgré ma dépression une amoureuse des gens, de la vie, des plaisirs et du… Lire la suite »

Valérie

Je vous lis et j’ai envie de vous dire que vous valez tellement mieux que ce que vous pensez et vous le savez. Il est temps de vous débarrasser du regard des autres! Je vous dis cela car je suis passée par là moi aussi, à me dire que si ma mère , la personne qui est sensée m’aimer le plus au monde ne m’aime pas, c’est que je suis un monstre. ..mdr!!!! C’est simple, la personne qui m’aime le plus au monde, c’est moi! Lorsque je me sens mal, je m’occupe de moi! Je suis malade? Je me couche,… Lire la suite »

Naomy

J’ai lu tous les témoignages si différents les des autres de part leurs expériences personnelles avec leurs parents (mais tous ont des points communs indéniables) et ça m’a encouragé à vous écrire, vous psychothérapeute.C’est le coeur lourd (tristesse, étouffement, sensation de ne jamais satisfaire, de ne pas être aimé inconditionnellement, colère) que je le témoigne à mon tours et je suis plus qu’accablée de ma situation familiale. A vrai dire j’ai commencé très jeune (à 13 ans) à penser à en finir tellement le chaos et la violence verbale de mon père envers ma mère et nous les enfants avec,… Lire la suite »

geneviève

bonjour
nous parlons des parents toxiques
et ma question est : peut-on être un conjoint toxique, comment se reconnaitre et si oui où trouver les réponses
merci

Valérie

Geneviève, pensez vous être vous même être un conjoint toxique?
Je ne suis pas psy mais il me semble que si vous l’etiez, vous ne vous poseriez pas la question!

lang

Bonjour,

J’ai 34 ans, et je pense que mes parents sont toxiques. Ils me font souvent des remarques négatives et m’ont surprotégé dans mon enfance. J’ajoute que je suis aussi Asperger et transgenre. Suite à de mauvaises expériences, je n’ai pas confiance aux thérapeutes en tout genre (psychiatres, psychanalistes, psychologues) qui sont tous les mêmes de mon point de vue!
Détestant parler et me répéter, je ne sais plus quoi faire!

Fauve

Bonjour Monsieur. Je suis une étudiante en droit de 20 ans. J’ai lu votre article par hasard, la curiosité aidant, car je me rends compte depuis plusieurs années déjà que je ne respecte pas ma mère. Je dirai même que je la méprise, et je me sens toujours un peu comme une absurdité, en général on s’entend toujours relativement bien avec sa maman, image de douceur et de tolérance (c’est du moins l’image que je m’en fais). Je n’écris pas cet article pour raconter mes problèmes, mais je suis étonnée que vous n’évoquiez pas la relation parents-enfants après un divorce.… Lire la suite »

Stéphanie

Bonjour, Ces témoignages sont passionnants et me prouvent que moi aussi, j’ai une mère toxique. J’ai 44 ans, et si ma vie professionnelle est plutôt réussie, ma vie personnelle est un fiasco. Je suis divorcée, sans enfants. Les enfants ne me manquent pas, car j’ai toujours redouté l’attitude que ma mère aurait, si j’en avais eus Ma mère a tjrs critiqué les hommes avec qui j’étais et je n’ai jamais réussi à passer outre. Aujourd’hui, je me sens incapable de m’épanouir dans une vie de couple. Je me suis mariée pour lui plaire, car je savais que c’est ce qu’elle… Lire la suite »

Stéphanie

Merci de votre réponse. Je vais lire ces articles avec attention. Néanmoins, mon témoignage a été écrit peut-être trop vite car en me relisant et en lisant votre commentaire, je m’aperçois que je donne une image un peu fausse de moi. J’ai une vie sociale et professionnelle que j’adore et hormis cette relation filiale bien pourrie, je suis plutôt à l’aise dans mes baskets. Je ne me “laisse pas infantiliser”. Bien au contraire, j’essaie d’y résister de toutes mes forces. Ce n’est pas le fait qu’elle me laisse seule pour Noël qui me touche : c”est son égoïsme et son… Lire la suite »

Valérie

Bonjour, je vous ai déjà envoyé un commentaire il y a quelques mois me disant mère toxique qui a évolué peu à peu Aujourd’hui, je me rends compte que depuis toujours, et encore aujourd’hui, j’ai été moi même enfant d’une maman toxique et que je me bats toujours contre la peur de l’être moi même. Si j’ai bien compris le phénomène, si on est une personne toxique, nous sommes les dernières personnes à s’en rendre compte et souvent, c’est jamais Ma question est : pourquoi j’ai si peur au point de me mettre dans la gueule du loup (je suis… Lire la suite »

Valérie

Bonsoir et merci pour votre réponse Ma relation avec mes enfants a bien évolué Je suis mamie pour la 2 eme fois depuis juin C’est marrant comme les choses peuvent redémarrer avec une naissance et je m’en réjouis. A la base, nous ne voulons pas être aimé par un parent toxique, nous voulons être aimé tout simplement Un enfant ne comprends pas qu’il a un parent toxique et lorsqu’on se rend compte que nous n’avons pas reçu cet amour, là commence ce chantage invisible. Une fois le fonctionnement installé, il est difficile d’en sortir car nous ne savons pas exactement… Lire la suite »

Crys

Et toutes les séquelles s’envoleraient comme par magie ?
J’adorerais que vous ayez raison…

Valérie

Aujourd’hui, je crois que j’ai compris quelque chose… J’ai porté les erreurs de ma mère jusqu’à aujourd’hui, oui, la petite fille a cru qu’elle était responsable des décisions, actions, sentiments de sa mère ! Pour un enfant c’est normal, les enfants sont des éponges mais vous avez entièrement raison, en temps qu’adulte, nous sommes tout à fait conscients qu’il ne faut pas porter les charges des autres ! Leurs actions, leurs sentiments sont à eux. Ils ont leurs expériences à vivre ou à laisser, cela leur appartient et nous, pareil… nous avons nos expériences, à nous de les accepter ou… Lire la suite »

Lina

En effet je m’en rends compte petit a petit… je dois me rendre a l’évidence bien que celle-ci me fend le coeur… il n’est pas assez mature pour faite et vivre de ses propres choix… quelle dure réalité ! !! Merci beaucoup pour vos réponses qui me font ouvrir les yeux !
Suzane merci pour votre commentaire. Cet homme dont vous parler a t-il fini par renouer avec sa famille? N’en a t-il jamais voulu a sa femme ? Quelle chance pour elle d’avoir eu un homme sur qui elle peut compter qui ne l’a pas abandonnée !

Suzanne

Je ne peux répondre à vos questions car je ne suis pas assez proche de la dame en question. Par contre, ce que je peux vous dire c’est qu’elle va écrire à ses beaux-parents pour essayer de se faire comprendre.

Lina

Alors quel est le réel problème ? Est-ce lui? Pensez vous que malgré le fait que sa mère soit allée a l’hôpital parce qu’elle en est devenue malade que son fils soit avec moi et bien il aurait quand même dû rester avec moi et prendre le risque de rendre sa mère encore plus malade?

Suzanne

Votre histoire me fait penser à celle d’une femme que je connais. Les parents de son mari ne l’acceptaient pas et il a choisi de couper avec eux pour rester avec sa conjointe. Ce n’est pas facile ce que vous vivez, mais comme dit Renaud, vous méritez mieux que cela.

Lina

Bien sûr que si. Mais vous me dites que c’est a lui qu’il faut que je parle car c’est lui qui a pris cette décision. Mais avez vous une idée de ce que je pourrais lui dire? Comment lui faire comprendre que sa mère a une le dirige et en fait ce qu’elle veut, qu’il est totalement sous son emprise? Si je lui dis que malgré le fait que sa mère soit allée a l’hôpital il n’aurai pas dû me quitter il me dira que je suis folle et egoïste que sa mère est malade ! Comment ouvrir les yeux… Lire la suite »

fred

Bonjour, J’ai l’impression à la lecture que nous sommes nombreux à vivre avec tout cela et à jeter un mouchoir dessus. Pour ma part, à 40 ans passés, fille unique, heureuse maman de deux enfants, je me sens toujours comme une petite fille face à ma mère (de près ou de loin !!) et j’en ai assez, je suis fatiguée. Après une énorme dispute il y a quelques années à laquelle mon époux avait participé (lui aussi en a assez) et qui avait laissé quelques mois de silence, nos rapports étaient plus agréables et moins dans la critique systématique et… Lire la suite »

Isa

Je vous comprends , j’ai exactement la même sensation .Malgré de grosses disputes très violentes verbalement dans les 2 sens , rien ne change .Et pour nous enfants tuniques toujours cette culpabilité qui nous oblige à continuer sans jamais comprendre pourquoi .
Aurons-nous un jour l’explication de ce comportement dans lequel nous n’avons pas de responsabilité ?

léa

Bonjour,

Je suis d’accord avec tout ce que vous dîtes, mais malgré la lucidité, le recul, la différence de l’enfant qui est en nous et l’adulte que nous sommes aujourd’hui, il me semble qu’il n’en reste pas moins triste et douloureux d’avancer sans se sentir aimé ni soutenu par ses parents.
Je pense qu’à tout âge, la famille (et donc aussi les parents) sont essentiels à l’équilibre.
L ‘absence de cet amour est toujours là, le deuil est très difficile à faire et je ne sais pas si d’autres amours peuvent “remplacer” ou compenser celui de parents toxiques.

Lina

C’est exactement ce que me dit mon entourage, pourtant, lors-ce que sa famille lui a imposer l’ultimatum a savoir “soit c’est nous soit tu prends tes affaires et tu pars” il a pourtant choisi de me choisor et partir. Ça a durer deux jours et puis sa mère est allée a l’hôpital. Et là il n’a pas supporter de la voir ainsi… pour reprendre ses mots “je ne veux pas tuer ma mère ! “

Lina

Vous avez bien raison.
Ça serrai me resigner a dire Amen a tout !
Il est préférable de me résigner a le laisser.
Mais je ne fais pas le poid face a sa mère !
Quelle triste fin.
Séparer deux êtres qui s’aiment simplement pour satisfaire ses exigences ! Je trouve ça pitoyable ! Mais le résultat est malheureusement là ! Je me retrouve seule et puis elle a réussi a avoir ce qu’elle voulait !

Lina

Bonjour, je viens de lire votre article. Je suis dans un situation qui me samble sans issue. J’étais en couple tout allait a merveille entre lui et moi. Malheureusement sa mère ne veut pas de moi pour son fils. J’ai un enfant d’une première union. Son fils avait accepté et s’entendait super bien avec mon fils. Sa mère quand a elle nous a fait la misère pendant un an lui fesait des crises de nerfs du coup on s’est caché pour s’aimer car nojs avons tout essayer pour leur faire entendre raison a sa mère et sa soeur aînée mais… Lire la suite »

Lina

Merci pour votre réponse. Oui c’est exactement ça. Que faire? Malgré le mal que sa maman m’a fait je suis prête a mettre ça de côté afin que tout aille bien mais elle ne me donne aucune chance alors que loi de mon côté je suis prête a faire tout les efforts possible et imaginable. Voyez le chantage affectif donc elle a usé jusqu’à aller a l’hôpital pour que son fils me laisse et retourne au près d’elle. Moi je ne veux pas le couper d’elle bien au contraire elle est sa maman mais elle elle m’a coupé de lui… Lire la suite »

Isa

Vous pensez donc que pour se détacher d’un parent toxique , une psychothérapie peut m’aider ?

Isa

Grâce à votre article j’ai réussi à mettre des mots sur la relation difficile que je vis avec ma mère depuis des années , j’ai 48 ans . Aujourd’hui elle est malade , dans un fauteuil roulant et très dépendante. Je sais que cette situation est très difficile pour elle et qu’elle n’a pas eu une vie facile tous les jours . Pour le moment elle est dans un établissement de rééducation , je fais ce que je peux mais elle est toujours aussi insupportable et méchante avec moi , je ne la supporte plus . Que faut-il faire avec… Lire la suite »

rodolphe

Bonjour, Comme beaucoup de gens dans cette discussion, je considère mes parents comme toxiques ( ma mère certainement, mon père est simplement très détaché de ses sentiments, il n’était pas vraiment là en somme). Mon histoire commence au CP. Très TRES tôt j’ai montré un dégoût profond pour l’école. Je ne faisais jamais mes devoirs, je refusais de noter les cours etc. La réalité c’est que j’ai énormément de facilité et les cours me paraissaient être une interminable répétition de faits aléatoires. Et donc me voilà à 6 ans en CP rejetant complètement l’école. Ma mère qui veut me voir… Lire la suite »

Anonyme

Bonjour, Après avoir lu tous ces témoignages, j’espère que vous pourrez me conseiller également. J’ai 20ans, en études supérieures et la proximité de ma fac fait que j’habite toujours chez mes parents. J’ai toujours eu de gros problèmes de confiance en moi (on me répète cela depuis que je suis toute petite) et cela se manifeste aujourd’hui notamment quand je dois passer un oral: je panique et perd tous mes moyens. Je pense me rendre compte que ce manque de confiance vient de mes parents, notamment ma mère qui me fait énormément complexé d’abord sur mon physique, mais qui me… Lire la suite »

Sylvie

Bonjour, je suis maman divorcée de deux enfants de 21 et bientôt 19 ans. Leur père a coupé les ponts avec eux l’an dernier. Depuis nous en parlons en utilisant beaucoup l’humour noir et le sarcasme, les enfants les premiers puisqu’ils l’ont surnommé “Absence”. Malgré ce contexte je pensais m’entendre à merveille avec mes enfants et baigner dans l’harmonie… jusqu’à hier. J’ai passé l’été presque en tête à tête avec ma fille (18 ans) puisque son frère travaillait, nous avons ri, été à la plage, regardé la télé, etc et je n’ai jamais mesuré mes paroles, j’ai juste été moi… Lire la suite »

Sylvie

Merci beaucoup pour votre réponse et vos conseils éclairés. Je vous ai lu avec beaucoup d’intérêt et d’émotion tant vos mots étaient justes. J’ai immédiatement mis vos recommandations en pratique… recontacté des amies… prévu des activités ou voyages même très courts… Et prévenu ma fille que j’allais faire de mon mieux pour éviter de l’étouffer à l’avenir, mais qu’il était probable que je dérape à nouveau involontairement donc qu’il était important qu’elle me recadre chaque fois sur le moment plutôt que d’attendre de ne plus en pouvoir. Elle a accueilli la proposition avec soulagement et un grand sourire. Ambiance détendue… Lire la suite »

Ambre

Mes salutations , je vous expose mon problème Je suis actuellement âgée de 12 ans . Alors que je me promenais sur internet je suis ,par hasard , tombée sur votre article et cela m’a clairement ouvert les yeux , je me suis rendue à l’évidence, ma mère et un parent toxique , bien que jusqu’à présent je me disais que ses agissement étaient dûent au fait qu’elle était comme tout le monde donc imparfaite , enfin surtout pour me “rassurer ” me dire qu’il y a pire et que je ne suis qu’un cas par mis tant d’autres .… Lire la suite »

Crys

Bonjour Ambre.
Une telle maturité chez une demoiselle de 12 ans, c’est fort 🙂
Grande sensibilité, intelligence, tolérance…
J’ai l’impression de lire mon histoire dans tes lignes. A cette exception près que je n’ai compris le problème que bien plus tard.
Je te souhaite beaucoup de courage, tu vas y arriver.

Ambre

Merci de votre soutien , je suis touchée .

Ambre

Premièrement , je suis ravie et vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre . Deuxièmement et concernant l’attitude de mon père , la relation (très compliquée) que j’entretien actuellement avec ma mere n’est guère récente ; au commencement ,il discutait avec elle de cela et ça menait absolument tout le temps à des conflits qui rendait l’atmosphère familiale plus qu’insoutenable . je me souviens que lors de leurs conversations , elle disait :” ah ? Donc dans l’histoire c’est moi la méchante quoi ! ” je ne savais pas quoi en penser . Il essayait de l’a raisonner… Lire la suite »

Dan

Je vis la même chose concernant le role de mon père face à ma mère. Mais c’est bien compliqué lorsque cette mère refuse de voir ses propres problèmes et pense toujours que tout est la faute des autres. Si mon père ose dire quelque chose, dès notre départ elle le sermonne pendant des heures comme un gamin. Donc pour qu’ elle le laisse tranquille… il se tait. Il aurait du prendre le dessus depuis longtemps mais à 73 ans… il n’a plus envie de se prendre la tête. On arrive malgré tout à s’appeler souvent sans qu’ elle le sache.… Lire la suite »

Dan

Ça me fait mal ce que vous dites…. n’empêche qu’avec lui, nous trois (les enfants) ressentons cet amour qu’ il nous donne, comparé à notre mère qui ne supporte ni les enfants ni les animaux, ce qui vous laisse imaginer ce qu’ on a enduré et ce que nos enfants endurent avec elle. On adore notre père… mais notre mère est synonyme de tension, critiques, jalousie, désir d’être le centre du monde, manipulations, méchanceté.. ça nous a tous soudé et on en parle beaucoup entre nous tous. Comme on fait tous bloc… elle commence à se sentir coincée. C’est donc… Lire la suite »

Helene

Bonjour, Mon cas est similaire à l’exception que mon pere a commencé a me protéger face aux paroles douloureuses de ma mère vers mes 20 ans. Depuis, tout s’est empiré car en plus de ne pas s”être remise en question, elle est devenue encore plus dure puisque selon elle mon père est ” de mon côté “. Après de nombreuses disputes et ne pouvant plus vivre selon ses ordres ( je suis sur mes 23 ans) , jai decidé de fuir le foyer familial et mon père m’a soutenu dans cette décision. Cela fait maintenant un an que je vis… Lire la suite »

Prune

Bonjour, je me presente : je rentrés en classe de seconde cette année et ça se passe mal avec mes parents (particulièrement ma mère) je précise que je suis née prématurée et j’ai été séparée d’elle au moment de ma naissance. Ma mère n’est pas méchante elle a même bon fond mais avec moi moins qu’avec mon frère elle a tendance à me faire culpabiliser moins maintenant mais quand je fait quelque chose qui lui déplaît et c’est problématique car j’en suis à un point ou je vais mieux mais j’abandonne mes passions et rêves pour lui plaire et elle… Lire la suite »

Isabelle

Bonjour, Je viens de quitter le père de notre fils qui à 19 ans, pensais en revenant avec son diplôme professionnel s’installer chez nous, ou tout est là pour faire, c’est vrai. Je pense qu’il venait surtout chercher une relation avec son père qui l’a ignoré ou dévalorisé toute sa vie d’enfant depuis qu’il marche et parle, alors que c’est un garçon agréable, très matûre, ouvert et courageux. Je l’ai protégé des rages de son père en pensant que cala passerait !! mais en fait, le retour d’Arthur aujourd’hui semble avoir ravivé un brasier qui ne demandait qu’ a se… Lire la suite »

Isabelle

Merci,
j’entends bien cette réponse, j’aurais juste besoin que vous me précisiez quel est le sens de “la nature de sa relation à son père”,
Merci.

Isabelle

Merci,
cette fois encore, j’entends bien tout le respect de ce qui est qui m’est demandé. Je vais m’obliger à ne pas écrire un “mais”…car c’est si dur d’être mère et de voir son enfant dans une telle souffrance. Je comprends que seule cette relation vécue jusqu’au bout sans interférence, permettra l’émergence de sa raison …ou pas, et que cela n’est pas à moi d’en décider.
L’exercice est difficile, mais je vais tenter de Voir au lieu de décider…
Merci.

Marina

Bonjour, fuir est salutaire, mais ne résout rien, au fond. D’un autre côté, affronter un parent toxique qui ne veut / ne peut pas comprendre… peine perdue. Il faudra cesser d’espérer une reconnaissance et une réparation de la souffrance de ce côté là. Rien n’empêche d’essayer, certains se rendent compte après-coup. Quelle chance alors de pouvoir accorder son pardon à quelqu’un qui regrette sincèrement en prenant la pleine mesure de sa responsabilité, et de pouvoir reconstruire sur de nouvelles bases ! C’est peut-être parce que je ne peux pas obtenir cela avec ma mère enfoncée dans ses certitudes, que ça… Lire la suite »

Valérie

Je me retrouve dans ce que vous dites. ..j’ai ce genre de maman qui ne comprend pas ses erreurs mais je lui ai pardonné et cela m’a fait beaucoup de bien car j’ai remarqué que ce que j’entendais d’elle par le biais d’autres, à mon propos, ne me touchait plus. Je ne la vois plus comme ma mère mais comme une personne avec son trajet difficile ! Je la plains car elle subit notre absence (mes soeurs et moi) comme quelque chose d’injuste, elle pense que cela vient de nous et ne nous verra plus! C’est triste pour elle! Je… Lire la suite »

Valérie

Bonjour, votre article est intéressant.Je suis maman de 4 garçons de 14 à 34 ans. J’ai été une maman toxique mais avec beaucoup de chance, j’ai rapidement appris avec chacun de mes enfants, à l’être de moins en moins. Je suis partie de zéro dans mon rôle de mère car j’ai eu une maman très peu démonstrative et fortement castratrice (à prendre dans le sens figuré: je suis une fille) . Je ne suis pas encore au top car aujourd’hui, j’aimerais encore que mes enfants m’appellent, me laissent des messages régulièrement mais j’apprends jour après jour à respecter aussi leurs… Lire la suite »

Valérie

C’est exact, en plus simple et si j’ai bien compris, j’ai toujours peur de déranger donc les relations sont faussées et oui, c’est ce que je ressens quand je suis avec eux et en même temps, ils me font savoir que c’est le cas tout en disant le contraire. ..bref, pas facile de m’y retrouver en tout cas, je sais que cela vient de moi!
Je ne comprends pas trop votre solution, la dernière phrase, pourriez vous être plus explicite svp?

Elie

Bonjour, J’écris actuellement un livre sur l’évolution de l’Etre. Et actuellement en proie à une mise à jour personnelle je suis tombée sur votre article sur la parentalité toxique. Je dois dire qu’il est très bien écrit et très clair. Je retrouve là tout mon/mes cheminements vis à vis de ce que j’ai vécu avec mes parents, surtout ma mère. J’ai rompu totalement il y a plusieurs années tant je sentais les mécanismes prenants, et à 25 ans cette dernière était toujours toxique pour moi. Aujourd’hui elle essaie de revenir dans ma vie qui est en pleine reconstruction. Et je… Lire la suite »

Elie

Bonjour, Bien évidemment c’est réussir à être tel que l’on souhaite être pour se délivrer de “l’emprise” coupable qui peut avoir lieu même sans contact. Je n’attends pas d’elle qu’il n’y ait plus de culpabilisation.La confrontation a eu lieu physiquement au moment de la rupture mais le parent en déni a refusé d’où rupture de tout contact, simplement. Donc je m’apprête à reposer par ecrit ce qui a été refusé. L’absence de contact physique permet d’épargner la psyché (je crois) autant que pouvoir poser les choses, puisque le parent cherche toujours une fuite, faille durant les essais de dialogue: pleurs,… Lire la suite »

Anonyme

Bonjour je suis assez jeune j’ai 14 ans je sortait avec une fille mais son pere est tombé sur les message qu’on s’ envoyer du coup il lui a dit de me quittée suite a cela je me suis demandé si il avait le droit de faire ce choix j’en parle avec mon ex-petite ami elle ma dit ces mon père il en a tout les droit donc je vous pose la question merci de votre réponse au plus vite

Jess

Bonjour j’ai 40 ans je suis mariée et j’ai 2 enfants je me rends compte aujourd’hui de la toxicité de ma mère: plein de phrases me sont revenues en pleine tête lorsque très récemment je lui ai fait part de quelque chose qui m’avait fait mal par le passé et quelle a nié, ainsi je me suis rendue compte qu’elle nierait tout ce qu’elle m’avait dit comme par exemple quand a 17 ans j’ai demandé à aller en boîte et qu’elle m’a jeté un verre à la figure en me disant que je voulais me faire des garçons où que… Lire la suite »

Tin

Je suis d’accord avec vous, il faut réaliser qu’on a blessé involontairement. Mais souvent on blesse parce qu’on a été blessé. Et là cela peut durer sans fin, donc il faut siffler à moment donné la fin de la récré. Personne n’a la même perception des choses. Une petite histoire : La fille d’une amie. a sa fille qui l’an dernier au ski, a eu une dent cassée par un coup de bâton involontaire , donné par sa cousine. Les petites ont une dizaine d’années. De retour à la maison, elle amène sa fille chez le dentiste, qui lui dit… Lire la suite »

delphine

De la culpabilité à la responsabilité, pour moi l’enfant subit emotionnellement et il est toujours possible de soigner la relation. si l’ennfant peut dire “j’ai eu mal quand tu as dis ou fais …” il;est une invitation à relier. ainsi dans les relations si je me sens blésse, j’en prend la responsabilité. l’autre parle agit et ce que cela génére en moi, est mon resenti mon emotion, je laisse à chacun de prendre la responsabilité de ce qu’il ressent. Pour travailer constemment sur le sujet, tout est au dela des mots et des actions tout est dans l’intention. si je… Lire la suite »

Tin

Arrive-t-il que les enfants soient toxiques pour les parents ?

Tin

Merci de votre réponse.

Comme je dis plus haut je ne connais pas trop la psychologie des jeunes enfants.

Je pense que je n’ai pas été une mère toxique, sous certains aspects que vous évoquez j’ai pu l’être, mon fils m’appelait “la couveuse”. J’ai toujours pris très soin d’eux.
Mais ils ont toujours eu une certaine liberté même enfants, par exemple je les laissais s’amuser dans le quartier jusqu’à 10 h le soir en été avec leurs camarades.
Ils ont été très gâtés, choyés, aimés, et plus encore.
Ils n’ont jamais été battus, ni rabaissés, ni humiliés.

Tin

Merci d’avoir répondu. Je n’ai jamais voulu blessé mon fils, parfois on le fait involontairement. S’est-il que sa mère l’aime ? J’espère que oui, je lui ai dit. Est-ce que je lui montre ? Là je ne peux pas répondre à cette question. J’espère lui montrer mais je dois m’y prendre mal, puisqu’il y a un problème. Mais peut-être qu’il y a autre chose que j’ignore. Mais lui, aime-t-il ses parents ? Bonne question, je lui ai posé la question la dernière fois que je lui ai parlé, il m’a répondue que oui. Je veux le croire même s’il montre… Lire la suite »

Tin

Bonjour, Vous parlez de ne pas trop dire à l’enfant “fais attention, tu vas tomber, etc…..”,mais s’il arrive quelque chose à l’enfant qui est responsable, et quelle culpabilité pour les parents. Vous allez me dire qu’il faut un juste milieu, mais les parents actuels sont angoissés avec tout ce qu’ils entendent. Ces parents là ne sont pas toxiques mais inquiets. Je trouve qu’on rend les gens vite toxiques. C’est une tendance actuelle, j’ai l’impression qu’on se complique la vie. Pour moi ce qui compte le plus, ceux sont les actes pas les paroles. (il faut voir les hommes politiques, que… Lire la suite »

Hamza

Bonjour monsieur renaud .s’il vous.plait depuis l’age de 7 ans l’anne ou mon pere est mort je vis avec ma mere qui nous devalorise souvent etse moque de moi quand elle est enerve ou bien si je casse un verre ellem’insulte et il arrivais q’uelle me frappe . depuis cette annee ou mon pere est mort je n’avais plus confiance en moi j’usqua aujourd’hui j’ai 23 ans . elle se plaint souvent elle me dis que je suis incapable et elle me laisse pzs apprendre de mes exeperience . quand je veut avoir mon independance elle devien mechantr et elle… Lire la suite »

léa

Voici une “anecdote” supplémentaire, une de plus et ça fait 45 ans que ça dure… J’ai fêté ces derniers jours mon anniversaire en famille: mon compagnon, ma fille, mon frère, ma nièce et mes parents. Contexte: de formation bac+3, je n’ai par la suite pas eu un parcours professionnel très lisse ni éclatant et suis actuellement licenciée économique; mon frère aîné n’était pas du tout scolaire mais à passé un concours niveau BEP et a par la suite très bien réussi sa vie professionnelle. Après le repas, café sur la terrasse au soleil, ma nièce termine un exercice d’histoire géo… Lire la suite »

gabrillargues

bonjour,

je viens de lire ton commentaire et je me retrouve beaucoup dans ce que tu raconte …. jai moi aussi des parents qui controle tout ce que je fais et j’ai aussi pris la mutilation en echappatoire
quelle age on tes parents sans indiscretion ?
dis moi si ça c’est arrange 🙂

BESSON

Bonjour, Je suis la maman de deux filles de 8 et 10 ans, et mon mari (leur papa) a sans cesse peur qu’il leur arrive quelque chose. Ainsi en ce moment, il refuse qu’elles partent en vacances avec leurs grands parents. J’ai essayé de lui expliquer qu’il n’avait pas à reporter ses peurs sur nos enfants, qu’un séjour avec leurs grands parents ne pourraient leur apporter que bonheur, acquisition d’une certaine autonomie, échanges , souvenirs. Mais il craint l’accident de voiture, la noyade etc… Je me bats depuis des années pour essayer de le raisonner. Mais il est persuadé que… Lire la suite »

Anne

Bonjour, Tout d’abord je tiens à préciser que je suis assez jeune, je n’ai que 15 ans. Je me demandais si mes parents avaient un comportement toxique avec moi, ils essaient de contrôler ma vie (choisir mes études, mes goûts, mes amies etc…) et j’ai toujours peur de leur réaction si je leur disais non. Par exemple, pour eux je suis étrange parce que j’aime les jeux vidéos, et que, étant une fille, je devrais aimer le shopping, le maquillage…. Il refusent aussi de me voir grandir, ainsi j’ai toujours été dans un espèce de cocon. Mais depuis cette année,… Lire la suite »

KUDER

bonjour ; tout d’abord merci pour votre site qui ouvre les portes à une réflexion profonde sur notre éducation d’enfant et sur notre rôle d’éducateur , toutefois même si un travail avec un psychothérapeute semble souhaitable pour Anne dont le témoignage est poignant je ne pense pas non plus comme Karine que ses parents accepteront aussi facilement les choses et une thérapie qui irait contre leurs principes éducatifs ; la réponse et les propositions de Karine me semble plus ”pragmatique”
En te souhaitant Anne tout le bonheur du monde .

Karine

Bonjour, J’ai touchée par ton témoignage car j’ai 50 ans et j’ai vécu la même chose que toi à l’adolescence. N’osant pas affirmer mes goûts et mes envies par crainte de la désapprobation de mes parents, j’ai fait des études de droit puis travaillé dans ce domaine sans aucune joie jusqu’à l’âge de 40 ans. Je me suis reconvertie et j’exerce désormais avec bonheur un métier que j’aime ( la couture) qui me rend vraiment heureuse. Je pense que même si tu le leur dis, tes parents auront du mal à accepter que tu veuilles exercer un métier d’art car… Lire la suite »