à propos des parents aux comportements toxiques

ÉCOUTEZ : À propos des parents aux comportements toxiques(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Faut-il rester soumis à ceux qui ne nous respectent pas ?

Quel avantage y a-t-il à être attentif à la toxicité de ses parents ?

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. »

Janus Korczak(1)

« C’est notre propre exemple qui apprend à l’enfant à mépriser tout ce qui est faible. »

Janus Korczak

Récemment je conversais avec une personne qui me disait que l’appellation « parents toxiques » qu’elle rencontrait ici et là sur internet lui semblait exagérée, que bien sûr ses parents n’étaient pas parfaits et qu’elle avait été malmenée par eux (comme nous tous, disait-elle), mais que cela ne l’empêchait pas de vivre « normalement. » Elle ajoutait que l’égoïsme faisait des ravages aujourd’hui et que puisque tous les parents avaient eu, eux aussi, leurs problèmes avec leurs propres parents, il était normal de les respecter et de les aimer en leur montrant présence et affection.

Elle estimait aussi que c’était le plus souvent « de bonne foi » qu’un parent obligeait son enfant à agir, qu’il le punissait « pour son bien », et que le simple fait que nos parents nous aient donné la vie et qu’ils aient eu leurs lots de peines et de soucis, justifiait à lui seul notre devoir de reconnaissance et de respect à leur égard.

Alors, devons-nous obligatoirement aimer et respecter nos parents ?

Est-ce que le fait de faire « ce que l’on peut, comme on le peut » mérite le respect ? La volonté de bien faire aboutit-elle obligatoirement à « faire le bien » ?

Avoir peur de convenir que les « parents toxiques » existent, c’est croire qu’il est interdit de « toucher » aux parents sous le prétexte qu’ils sont des parents. Or il existe des parents respectueux de la personnalité et des besoins réels de leurs enfants mais aussi des parents aux comportements déviants, donc nuisibles, dans un monde qui a bien du mal à les repérer.

C’est donc par respect pour tous les parents respectueux de leurs enfants que nous allons tenter de comprendre ce que c’est que la toxicité d’un parent.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Bien sûr, on pense immédiatement aux parents alcooliques, coupables de sévices physiques ou d’abus sexuels sur leurs enfants. Ce sont là des comportements extrêmes qui ne doivent pas masquer la toxicité de parents plus « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants.

Les parents inconscients de leurs actes n’ont que rarement l’impression d’être véritablement nuisibles à leurs enfants. Ils sont certains de les aimer suffisamment et ils ne pensent pas pouvoir les maltraiter alors qu’ils sont en train de les humilier par exemple. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.

Par exemple une mère qui passe son temps à répéter à sa petite fille qu’elle va tomber dès qu’elle bouge est un parent toxique inconscient, en ce sens que son angoisse bride l’énergie de vie de son enfant.

En fait, ces parents inconscients s’emploient à infantiliser et à détruire leurs enfants avec des gestes et des paroles négatives, des décisions dévalorisantes parce qu’elles favorisent la dépendance et la perte de confiance en soi-même. C’est ainsi qu’ils provoquent, chez l’enfant sans défense, des dommages émotionnels qui s’insinuent peu à peu dans son être.

Cette façon inconsciemment perverse d’agir, trouve sa principale efficacité dans la répétition, qui structure peu à peu la personnalité de l’enfant, le fait souffrir en le persuadant que sa nature originelle est inadaptée et instille chez lui les poisons de la mauvaise conscience, de la peur et de la culpabilité.

Une toxicité ordinaire : le déni du vécu de l’enfant.

Un enfant tombe en courant dans la rue, il se fait mal, j’oserais dire il se fait « naturellement mal » ; son parent, le plus souvent culpabilisé dans son rôle, lui dira peut-être que ce n’est rien et qu’il n’a pas mal. Il veut le convaincre que la douleur qu’il ressent est moins importante que son désir qu’il aille bien. L’enfant, divisé intérieurement entre son ressenti douloureux et son désir d’être à la hauteur de ce qu’il sent important pour son parent, minimisera sa sensation de douleur en la ravalant, apprenant par là même que dans le choix entre ce qu’il sent par lui-même et ce que son parent lui dit qu’il doit ressentir, il a toujours intérêt à se conformer à la perception de l’adulte s’il veut être aimé, (et un enfant a besoin de se sentir aimé).

Plus tard, devenu adulte, ayant été pour ainsi dire formé à la confusion entre ce qu’il sent de lui-même et ce que sentent les autres de lui, il se méfiera de son propre ressenti et n’osera pas, par exemple, s’engager dans une relation amoureuse parce qu’il n’a jamais eu le droit, dans son enfance, de vivre ses propres émotions et en a très peur. Un homme de 40 ans peut ainsi refouler son désir homosexuel pour ne pas faire de la peine à sa mère. Cet homme croit aimer sa mère alors qu’il est soumis aux peurs de cette femme. Et c’est clair que du côté du parent, on ne peut pas parler d’amour quand on se permet de critiquer les choix de vie de son enfant devenu adulte.

Pourtant quel parent n’est pas un jour ou l’autre tombé dans le piège du « J’ai fait ça pour son bien » qui lui a permis de légitimer son action maladroite, pour ne pas dire maltraitante ?

Certains s’y enferment en n’en démordant pas ; ce faisant, ils deviennent des parents toxiques parce qu’ils ne voient les besoins de leurs enfants qu’à travers leurs besoins à eux, c’est ce que l’on appelle parfois une attitude « incestuelle », parce qu’elle fait obstacle à la séparation en empêchant l’enfant de se développer par lui-même donc d’accéder à son autonomie réelle.

Le parent respectueux de son enfant se remet en question et découvre (parfois même douloureusement) que, puisque son enfant n’est pas lui, il ne lui appartient pas. Il convient alors qu’il ne peut pas toujours savoir « ce qui est bon pour lui ». Il découvre en fait que, dans la plupart des cas, aimer son enfant c’est le laisser faire ce qu’il croit bon pour lui, quand bien même le parent est persuadé – à un moment donné – du contraire.

Wayne Dyer(2) disait : « L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l’affection être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction. »

Pour permettre à une personne de grandir, il faut la laisser commettre ses propres erreurs, donc la laisser tirer par elle-même les leçons de ses propres expériences.

La fille d’une amie est particulièrement désordonnée. Elle pose les objets n’importe où et passe son temps à les chercher. Le jour où le fait de ne pas retrouver sa carte d’étudiant à temps l’a empêché de passer un examen, elle a eu un choc suffisant pour se donner les moyens de changer. Lui avoir dit et répété que l’ordre est important n’avait servi à rien pendant des années.

C’est la preuve que l’expérience de l’autre n’a jamais été utile à personne. Pour apprendre à se relever, il faut être tombé, et plus un enfant grandit, plus il est à même de s’enrichir à travers ses expériences.

C’est notre peur (égoïste) de parent, qui nous contraint de croire que d’agir « pour le bien de notre enfant » s’appelle l’aimer. Ainsi empêcher un enfant de commettre certaines erreurs c’est lui voler l’outil de sa propre croissance, et c’est ce que les parents « toxiques » ne peuvent ni ne veulent pas voir.

Face à l’erreur de son enfant, le parent toxique râle, crie et lui assène qu’il n’aurait pas dû la commettre sous le prétexte qu’il l’avait prédite à plusieurs reprises ; le parent aimant – lui – comprend, soutient et accompagne alors même qu’il avait envisagé la possible erreur de son enfant, parce qu’il sait qu’il n’y a pas un domaine de l’existence où l’apprentissage ne passe pas par l’erreur.

Bien sûr, si votre enfant de 5 ans se penche par la fenêtre du 3ème étage, vous n’allez pas attendre qu’il tombe pour intervenir rapidement et sans lui demander son avis ; mais s’il a 17 ans et qu’il vit une liaison amoureuse avec une personne qui vous déplaît, le respecter – donc l’aimer – c’est avoir le tact et la douceur de « faire avec » la liaison qui est la sienne.

Les parents toxiques sont donc ceux qui, parce qu’ils sont persuadés du bien fondé de leurs jugements sur les autres, les imposent. Ils font à leur enfant un chantage à l’amour qui se traduit par cette fausse loi inconsciente : « J’ai nécessairement tort quand je ne pense pas ou n’agis pas conformément à la volonté de mon parent qui m’aime. »

Or qu’est-ce qui fait qu’un enfant se sent aimé ?

Un enfant « se sent aimé » par ses parents non pas parce que ceux-ci le lui disent, mais parce qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de leurs réactions. Il se sent donc accepté tel qu’il est.

Pour que cette sécurité soit rendue possible à l’enfant, il faut que son parent soit lui-même autonome, c’est-à-dire capable de comprendre et de sentir que les émotions que le comportement de son enfant fait naître en lui (peurs, inquiétudes, angoisses), trouvent leur origine dans sa propre histoire. Ce dont les parents toxiques ne sont pas capables.

Un enfant dont les parents auront développé une réelle autonomie par rapport à leurs émotions, deviendra à son tour capable de développer une réelle autonomie : il pourra avoir ses propres convictions, ses propres sentiments, il sera capable d’être « vrai avec lui-même », il se définira par lui-même en faisant ses choix de vie propres, en accord ou non avec ses parents.

A l’inverse, un parent toxique « crée » le plus souvent des enfants conciliants et soumis qui ignorent leurs propres besoins parce qu’ils les pensent égoïstes. Mais parfois aussi les enfants de parents toxiques réagissent à la maltraitance en se rebellant pour survivre, ils sont alors injustement traités de « méchants » par leurs géniteurs. La peur de l’enfant, issue de la toxicité du parent, l’aliène, l’isole et le referme en créant en retour l’irrespect et la haine qui renforcent la toxicité du parent, dans un tragique cercle vicieux.

Quels que soient leurs comportements, tous ces ex enfants de parents toxiques, une fois devenus adultes valident et minimisent le plus souvent les attitudes maltraitantes de leurs géniteurs par des formules comme : « J’ai reçu quelques baffes mais je les méritais bien, ça m’a forgé le caractère, j’étais un enfant difficile. »

Ce serait trop terrible pour eux d’admettre qu’ils ont été mal aimés étant enfants, de renoncer à l’illusion de l’amour.

C’est au contact de son parent qu’un enfant développe (ou ne développe pas) sa confiance en lui-même et pour que l’enfant développe cette confiance, il faut que son parent le respecte. On pourrait ainsi dire qu’un parent qui respecte son enfant sera nécessairement respecté par lui car l’amour inspire et permet l’amour en retour.

Un enfant respecte naturellement son parent quand il a confiance en lui et c’est cette confiance en lui qui lui permet – par exemple – de ne pas avoir besoin de lui mentir ou de dissimuler (des mauvaises notes à l’école, par exemple.)

Pour un parent, convenir qu’il a pu avoir des attitudes toxiques envers son enfant est une grande opportunité pour lui permettre de réparer certains de ses manquements lorsque cet enfant entre en adolescence.

C’est dans ce contexte qu’un de mes amis me disait : « Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : « Maintenant je suis là pour t’aider », mais lui dire la phrase complète : « Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. » parce que cela seul est générateur de confiance et d’amour. Et le moment de l’adolescence de son enfant pour un parent est un moment propice. En s’y prenant bien, en écoutant beaucoup sans juger, il peut soigner des blessures anciennes.

En réponse à ceux qui pensent que la maltraitance « n’a jamais fait de mal à personne ».

Sous-entendre que « le fait d’avoir été malmené ne nous empêche pas vraiment de vivre normalement », revient à dire aux victimes qu’elles n’ont qu’à se taire et souffrir en silence.  Ne pas croire les victimes, c’est donner de la légitimité aux bourreaux. De même, ne pas oser s’ouvrir à la victime que l’on a été, c’est emprisonner sa colère à l’intérieur de soi-même et prendre le risque de devenir un prédateur pour les autres.

Qu’est-ce que vivre « normalement » ?

Est-ce vivre « normalement » que de craindre – comme tant de gens – le conflit, parce qu’il a toujours été résolu pour nous à travers un rapport de force en notre défaveur ?

Est-ce vivre « normalement » que de croire que le meilleur moyen de persuader un enfant de ne pas recommencer une bêtise c’est de l’en rendre honteux et de le culpabiliser parce que nous en avons nous-mêmes été rendus honteux et culpabilisés ? Ou de lui donner des baffes parce que nous-mêmes en avons reçu dans des contextes similaires ?

N’est-il pas toujours légitime pour une personne qui souffre d’exprimer, de crier même parfois sa souffrance ? Devons-nous expliquer aux victimes qu’elles doivent se taire parce que leur souffrance remet en cause une sacro sainte croyance qui dit que le parent a toujours raison ? Devons-nous penser que les femmes qui, au siècle dernier, ont osé remettre en cause l’autorité de leur époux auraient mieux fait de se taire ? Et si non, pourquoi ce qui a pu nous sembler légitime pour une épouse ne le deviendrait-il pas pour un enfant ou un ex enfant devenu adulte ?

Autant de questions qui – si nous osons nous les poser – nous aideront à convenir que personne, jamais, ne mérite la violence ni la maltraitance, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ce sont les personnes qui ont été maltraitées qui sont réduites à penser que les claques et les humiliations n’ont jamais fait de mal à personne (pour surtout ne pas s’avouer que leurs parents étaient toxiques.)

Nous vivons une époque dans laquelle nous osons enfin remettre en cause certains tabous qui nous contraignaient jadis à la complicité et à la « loi du silence. »

La condition de la possible remise en cause de nos propres comportements erronés (soi-disant aimants), passe par la constatation de nos erreurs et de nos maladresses et cette constatation passe également par la remise en cause de la possible toxicité des comportements de nos parents, car il est toujours légitime de reconnaître la toxicité d’un acte, fût-il celui de nos géniteurs.

Si nous observons notre enfant de manière neutre, comment ne pas remarquer qu’il est déjà bien ennuyé d’avoir cassé la bouteille de lait sur le carrelage de la cuisine. Comment ne pas remarquer que de lui dire : « Eh bien bravo, tu peux être content, quel maladroit tu fais ! » c’est lui infliger la cruelle injustice d’une double peine.

Il est important pour le parent de découvrir que son attitude culpabilisatrice et moqueuse (comment l’enfant pourrait-il « être content » de sa maladresse ?), n’est que la rançon présente de la manière dont à l’époque où il était lui-même enfant, il s’était senti humilié par ses propres parents et avait été obligé de considérer cela comme une marque d’attention à son égard (ce qui vaut mieux pour un enfant que de ne pas se sentir exister aux yeux de son parent.)

Pour que tous les membres d’une famille apprennent peu à peu à vivre ensemble dans le respect et l’amour, il leur faut ne plus avoir le besoin de se manipuler les uns les autres sous le prétexte qu’il est douloureux de reconnaître ses maladresses. Et ce travail est à initier par le parent qui montre l’exemple et qui dira par exemple à son enfant : « Viens, on va nettoyer ensemble, et je vais te montrer comment tenir cette grosse bouteille… » reconnaissant par là que la bouteille est difficile à prendre pour lui.

N’est-il pas légitime de ne pas nous laisser manipuler par le comportement égocentrique et totalitaire de notre vieille mère qui nous en veut parce que nous lui disons devoir partir, à l’issue d’une visite que nous lui avons faite, au sortir de notre travail, entre les courses et le dîner à préparer à la maison pour notre propre famille ? N’est-il pas légitime de ne pas tenir compte de ses plaintes quand elle nous les présente sous la forme d’un insupportable chantage ?

Pourquoi la parentalité comme la vieillesse devraient-elles donner des droits spécifiques ? Ne devons-nous pas tout bonnement réfléchir et apprendre à nous situer, c’est-à-dire à trouver la réponse juste face à la nocive inconscience de l’autre ? Et pour trouver la réponse juste à la toxicité, ne faut-il pas d’abord apprendre à la reconnaître comme telle ?

Dans le cas de la vieille mère « abusive », ce peut être d’y aller une fois par semaine, pas plus, de mettre en place un réseau d’aide et d’être très ferme sur ses limites.

En conclusion :

Pour pouvoir devenir peu à peu de plus en plus responsables de nous-mêmes, donc pour oser regarder nos propres imperfections en face, il nous faut commencer par balayer devant notre porte, ce qui revient à dire renoncer (au moins en partie) à notre propre tranquillité et à notre propre confort, (c’est-à-dire reconnaître nos comportements toxiques.)

Il est vrai que l’égoïsme fait des ravages aujourd’hui, mais nous ne parlons pas tous du même égoïsme. S’ouvrir à l’altérité, c’est commencer par arrêter de cautionner une culture judéo chrétienne dévoyée qui veut nous faire croire qu’il est égoïste de vouloir penser à soi comme de se préserver soi-même. L’égoïsme c’est de vouloir que l’autre se comporte comme soi. L’égoïsme, c’est l’intolérance de celui qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son besoin à lui.

Convenir de son égoïsme est a priori impossible pour le prédateur, et c’est pour cela que nous devons apprendre à reconnaître, pour éviter de continuer à les subir, les comportements toxiques et pervers des autres, et en particulier ceux de nos parents (s’ils les ont eus ou les ont toujours).

Notes  (source Wikipédia) :

(1) Janus Korczak : Médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s’occupait dans un orphelinat.

(2) Wayne Dyer : Psychologue, conférencier et auteur de renommée internationale dans le domaine du développement personnel.

PS : Au moment où je mets cet article en ligne, je lis le livre de le Docteur Muriel Salmona “Le livre noir des violences sexuelles”, qui vient de paraître aux éditions Dunod et dont je ne saurai trop vous recommander la lecture.

Il y figure un passage qui éclaire la culture de beaucoup de personnes réticentes à convenir de la toxicité possible du parent. Le voici :

“De fait, l’enfant est encore trop souvent considéré comme la propriété de ses parents, auquel il doit respect et obéissance quoi qu’il arrive. Rappelons que jusqu’à la date récente du 5 mars 2002, l’article 371-1 du code civil sur l’autorité parentale, inspiré du cinquième des dix commandements bibliques, commençait en stipulant : « L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents. » Modifié, il commence maintenant par : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, » l’article 371-1 précisant que cette autorité parentale « appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, Pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »

© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Après avoir lu cet article, je vous conseille vivement de faire le test :

Pour sentir de très près la toxicité des parents à l’œuvre, vous pouvez vous procurer les films éloquents :

Vous pouvez également télécharger les fiches pratiques inédites :


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Charlotte

Bonjour Monsieur Perronnet, Merci pour votre site, je lis avec attention les commentaires depuis plusieurs années et c’est toujours instructif. Me concernant, j’ai deux parents toxiques qui trouvent que je devrais simplement oublier les “soucis” que nous avons. Par “soucis”, il s’agit de reproches constants (trop grosse, trop hystérique, trop agressive, trop individualiste, trop fainéante, trop dépensière, bonne à se faire enfermer, insupportable, que personne n’apprécie, folle, et j’en passe.) Au retour d’un Noël chez des oncles et tantes on m’a même menacée de me laisser sur le bord du périph’ tellement je suis insupportable… En contexte, ma mère m’a… Lire la suite »

Marie

bonjour Je suis une mère toxique j’ai une grande fille de 18 ans et des jumeaux de 15 ans je ne sait pas comment laisser aller mes enfants j’ai toujours peur qu’il soit blesser mais je sait que je les étouffe j’ai eu ma fille a 17 ans et mes fils a 19 ans j’ai élever seul et je les est surprotéger les trois sont TDAH et demandais une organisation plus grande que la normal mais maintenant qu’il sont grand je n’arrive pas à couper le cordon ça me fait mal d’être aussi dirigeante avec eux ma fille est une… Lire la suite »

Anthony

Bonjour J’ai 19 ans, je suis étudiant et je me paye TOUT, ce qui implique mes études (comprenant le self, l’internat, inscription, …), mes vêtements, mes trajets allant du lycée a chez ma mère (environ 200 km). La dessus, je tente d’économiser pour me payer le permis. Sachant que j’ai la bourse ou je gagne environ 150 euros par mois. Résultat je ne peux pas payer les trajets car je gagne pas assez et j’ai du retard pour payer l’internat (d’ailleurs je suis pas loin de me faire externer car je ne peux plus payer). Bref, sachant mon contexte économique,… Lire la suite »

Manon

Bonsoir, J’ai 15 ans et, sans pour autant qualifier mes parents de toxiques, cet article m’a fait prendre conscience de leur attitude invasive et infantilisante… Alors que tous mes amis sont sortis de leur “crise d’adolescence” depuis bien longtemps, je dois encore me battre pour des choses que je considère comme normales. Ma mère surtout n’a jamais respecté ma vie privée, elle travaillait dans mon collège et donc m’espionnait en permanence, aujourd’hui je suis au lycée et je respire enfin, mais à peine rentrée cela recommence… Lorsque je sors je dois lui envoyer un SMS toutes les heures, elle fouille… Lire la suite »

Bob

Bonjour Etant jeune adulte (24 ans) je me rend compte que je suis pris par de plus en plus de choses négatives, quoique à l’heure actuelle il y’a un mieux (arrêt des excitants + séances avec une hypnothérapeute il y’a quelques mois) mais je me rend compte que j’ai toujours du mal a avancer, a avoir confiance en moi, a ne pas me sous estimer (je vais me trouver moche, nul, parfois tellement que je vais annuler mon projet de sortir a tel endroit car je suis “pas bien”), j’ai du mal avec des confrontations, au travail il m’arrive d’avoir… Lire la suite »

Bob

Merci ! 🙂

Camus

Bonjour et grand merci pour cet article à la fois simple et bien documenté. Je suis surprise par le nombre de réactions à ce poste. Est-ce que l’éducation de nos parents était plus empreinte de toxicité ? Toujours est-il que, malgré différentes thérapies, je ne suis pas encore quitte de la relation toxique à mes parents. J’ai besoin de trouver comment communiquer avec eux sans que je sois infantilisee et niée dans ce que je suis. Mais cela ne leur convient pas: je suis qualifiée de méchante, de “pas sympathique”. Ils me reprochent ouvertement un manque d’amour et de respect… Lire la suite »

Hortense

Bonjour Monsieur, en grande détresse par la situation que je vis avec mes enfants adultes, j’ai fait une recherche et ai trouvé votre article. Je suis complètement terrorisée car tout ce que mes enfants me reprochent sans cesse est parfaitement décrit dans votre article. Je suis donc une mère toxique et cela m’effraie. Je n’ai jamais voulu être un danger pour mes enfants, certes, je ne suis pas un modèle de “stabilité” affective mais je pensais que l’amour que j’avais pour eux et la fierté et la confiance en eux que je ressentais par rapport aux adultes qu’ils sont devenus,… Lire la suite »

Temmy

Bonjour, j’ai réalisé avec un gros choc que tout ce que vous avez dit s’applique à moi. Mes parents se sont divorcés quand j’avais 7 ans et je suis allée vivre avec ma mère dans son pays natal, quand j’avais 15 ans je sombrais dans la dépression à cause d’une grande dépendance de ma mère envers moi, j’étais sa seule “amie”, j’avais parfois l’impression d’être sa mère, elle me racontait tout ses bobards et toutes sortes de détails que je ne voulais pas savoir, elle était en conflit avec tout le monde autour d’elle et s’attire des choses négatives, elle… Lire la suite »

Clara

Bonjour, Je me reconnais totalement dans votre description. Je souffre d’une relation toxique avec mes parents depuis ma petite enfance. Je ne me suis jamais senti aimée et aujourd’hui mon manque de confiance en moi m’empêche d’avoir une vie normale. Je ne parviens pas à avoir un travail stable malgré mes diplômes ou une relation amoureuse ou une relation amicale qui dure. Je suis un peu une handicapée sociale. Je me suis peu à peu isoler des autres car j’ai l’impression de ne pas compter pour eux ou de les ennuyer. Je ne me souviens pas que personne ne m’ait… Lire la suite »

Lola20JO

Bonjour Je me suis decider à laisser un commentaire pour avoir un avis sur ma relation avec mes parents. Petite jai toujours eu une relation fusionnelle avec mes parents a l’adolescence je me suis sentis etoufé par cette relation. il ne falais pas avoir d’amis car ils ne servent a rien est les petit copain c’etais pareil au bout de 2 mois mes parents ne les supporter plus et je romper. aucune relaltion apart celle de la “famille” n’etais donne a leur yeux. et le fessait tout le temps des reproche sur le faite que je netais pas assez souvent… Lire la suite »

charlotte

Bonjour, De mon côté mes parents me frappaient quand j’étais enfant, et mon père me touchait les fesses de 12 à 17 ans en me disant devant toute ma famille “ma petite chérie, mon grand amour, si j avais ton âge je sortirai avec toi, on se marieraient et on aurait des enfants et on serait heureux”. Il m’a pris en photo quand j’avais 8 ans alors que j étais nue dans mon bain, et que je lui avais demandé fermement de me laisser tranquille …Mon père est très violent avec ma mère, qui est une femme soumise. Ma grand-mère… Lire la suite »

Charlotte

Merci pour votre réponse,

Je fais une psychothérapie depuis 1 an qui m’aide beaucoup, mais c’est sûr qu’il y a encore une partie de moi qui aimerait une “happy end”…Mais l’autre partie, la femme adulte mature, sait que c’est impossible et que je dois continuer à me protéger…C’est dur quand je vois les jeunes de mon âges qui n’ont pas ce genre de soucis, c’est en ça que je trouve ma situation injuste et la vie cruelle.

Merci

Charlotte

Lilou

Bonsoir, J’ai lu votre article avec une forte émotion. Je suis actuellement en plein clasch familial (avec mon père et ma mère). Est ce que je peux parler de parents toxiques, je serais tentée de dire de la part de ma mère, mais c’est le néant pour mon père. Ce qui va suivre vous expliquera peut-être mieux ces interrogations. J’étais très fusionnelle avec mon papa. Mon père et ma mère se sont séparés (à la demande de ma mère) alors que je n’avais que 4 ans. Je n’ai pas vu mon papa pendant près de dix ans, mais j’ai continuer… Lire la suite »

audrey

Bonjour, mes 2 parents sont toxiques. A 27 ans, j’ai eu ma première crise d’angoisse et grâce à cela je me suis ouvert les yeux. Mon corps me disait que j’étais épuisée physiquement et mentalement en essayant toujours de plaire à mes parents. Tout à commencée à 15 ans, ma mère m’a dit qu’être gros c’était être malheureux et j’ai débutée des diètes sous sa supervision…par la suite, je suis devenu anorexique et j’ai vu une psychologue qui a remit en question la méthode que mes parents ont utilisés pour m’aider. Mes parents ont tout niés et ils n’ont jamais… Lire la suite »

sommier

Bonjour, merci pour cette article très intéressant. Voila j’ai eu beaucoup de problèmes avec ma mère, mon premier souvenir remonte à mes 5 ans ma maman tapait ma grande soeur (de 8 ans) avec une corde à sauter parce qu’elle avait cacher des culottes sales dans son placard (elle faisait pipi au lit, et comme nous avions peur d’elle, elle n’a pas osé lui dire). J’étais cacher sous le canapé avec mon frère de 7 ans. Des scènes de ce genre à répétition durant mon enfance, puis ça a été mon tour, je me faisais taper pour tout et rien,… Lire la suite »

sommier

Merci beaucoup pour la rapidité de votre réponse; je pense connaitre les causes de ma dépression, il m’est très difficile de retourner chez une spychologue car je pleure souvent quand je parle de ça, ça me met très mal à l’aise, j’ai beaucoup de mal à me confier à quelqu’un en face de moi. Comme l’impression que cela m’enfonce plus que ça m’aide, mais sur vos conseils je vais reprendre rendez-vous car je veux vraiment être heureuse un jour et être une bonne mère, merci pour tout.

mimen-lee

bonjour, cela fait déjà quelques mois que j’ai parcouru cette page, et cela plusieurs fois afin d’y trouver une issue pour mon problème. j’ai fini par acheter le livre de susan forward que j’ai lu. Je me permet finalement de m’adresser à vous pour peut être y voir plus clair, car moi je n’y arrive pas. Ma situation? Cela fait quelques temps que mes émotions en présence de ma mère sont dévalorisation et culpabilité. Même si je suis pleine de joie et de confiance, il suffit d’un coup de téléphone, et j’ai le moral dans les chaussettes et l’impression de… Lire la suite »

mimen-lee

Bonjour monsieur, Je tenais encore une fois à vous remercier de votre réponse qui ont fait surgir en moi des questionnements pertinents. J’ai décidé d’écrire une lettre à ma mère lui expliquant enfin mes émotions, mes ressentis, mes blessures qui ont suivi ses actes. Dans cette lettre, j’ose enfin dire à ma mère que son comportement m’a fait souffrir, et que je n’ai plus peur d’exprimer mon désaccord, même si cela implique qu’elle en souffre. Enfin, cette lettre ne représente pas un espoir quant à notre relation, mais bien un succès quant à ma faible estime de moi, mon manque… Lire la suite »

Yvette

Bonjour à tous, Âgée de 55 ans, mariée depuis 35 ans, mère de 3 enfants et grand-maman de 2 petites-filles, je tente de surmonter mon enfance douloureuse avec des parents toxiques: violences physiques et psychiques, manipulations, culpabilisations, abus. J’ai vécu des périodes dépressives avérées depuis l’âge de 25 ans, mais toute enfant déjà je me souviens de mal-être, d’envie de pleurer sans raison précise, de perte d’énergie, etc. Je n’ai jamais réussi a m’affranchir de mes parents (84 et 88 ans), malgré plusieurs tentatives : a chaque fois, mon père m’accusait de les faire souffrir, d’être ingrate et je me… Lire la suite »

Papoo

Bonjour, Je suis tombé sur cette page après quelques recherches. Je me demandais si vous pourriez m’aider à y voir plus clair concernant ma situation. J’ai 28 ans. J’ai toujours considéré mes parents comme des personnes très fermées, et de mon côté je n’ai pas appris à partager. Mon adolescence a été une période difficile et j’ai été seul pour affronter tous les problèmes qui y sont liés. J’ai gardé des souvenirs assez mauvais de ma relation avec mes parents, de nombreuses disputes issues d’incompréhensions, des discussions stériles et conflictuelles, pas mal de raclées dont une qui m’a marqué, j’avais… Lire la suite »

Papoo

Merci pour votre réponse, existe t’il une solution à ce problème ? J’aimerais pouvoir faire ma vie sans avoir à y impliquer des gens curieux… Est-il indispensable pour certaines personnes de savoir ce que d’autres font de leur vie?
Je trouve cette curiosité malsaine et je ne cautionne pas ce comportement, même s’il émane d’un parent proche.
Est il possible que ma mère s’ennuie au point d’avoir besoin des autres et de leur vie pour se sentir vivre ?
Merci pour votre aide précieuse.

C

Bonjour monsieur, Je viens de lire votre article et je voudrais vous parler d’un problème qui m’accable et qui, même s’il ne m’empêche pas de vivre ma vie, m’empêche de la vivre en plénitude. J’ai 43 ans et j’ai quitté la maison de mes parents sur le tard, il y a 13 ans, grâce à une offre d’emploi en France. Malgré la peur et l’incertitude, j’ai accepté cette offre d’emploi et tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agit de la meilleure décision que j’ai pris dans toute ma vie : à l’époque, j’avais 29 ans et je… Lire la suite »

C

Merci beaucoup pour votre réponse. Hier, quand j’ai écouté le message de ma mère, je me suis effondrée. Puis, j’ai ressenti une colère immense, terrible. Cependant, je ne m’en veux pas. Ma colère est légitime. Sur ce, je ne vais pas appeler ma mère pour en savoir plus (bien que terriblement préoccupée), car rien ne changera. Je veux faire la paix avec elle, mais il faut que ce soit un geste bilatéral, où tout le monde sera gagnant. Je ne veux pas d’une “fausse paix” juste pour faire plaisir. Merci énormément à vous, monsieur, car je sais que je ne… Lire la suite »

C

Je le sais. J’en suis parfaitement consciente. Mon compagnon me dit que, même à 1600 km de distance, ma mère arrive à me rendre malade… Pourtant, il n’y a pas qu’elle: il y a mes sœurs et mes oncles et tantes du côté maternel, qui essaient de me convaincre de “faire la paix” avec elle. Et ça, c’est encore pire, car je me rends compte que non seulement ma mère est toxique, mais que toute la famille l’est aussi, car tous essaieront de me culpabiliser, parce que mes parents vieillissent, qu’ils mourront un jour… et que je m’en fiche d’eux.… Lire la suite »

C

Merci, monsieur.
Je vais chercher de l’aide pour m’en sortir, car toute seule, je n’y arriverai pas.
De toute façon, ce que vous m’avez dit me conforte dans ma pensée et je sais que non, je ne deviens pas folle et non, je n'”exagère” pas.
Je veux rester “debout” quoi qu’il arrive.
Encore merci beaucoup.

C

Bonjour Monsieur, Je vous écris pour donner des nouvelles relatives au cas que je vous ai exposé ici. J’ai essayé de reprendre le contact avec une de mes sœurs, qui me critiquait. Elle m’avait dit dans un sms qu’elle comprenait ce que j’avais ressenti lors de ma dispute avec ma mère. Cependant, elle me dit que, bien que ma mère n’aie pas eu le droit de se comporter de la sorte (elle sait bien de quoi ma mère est capable), moi non plus je n’aurais pas dû lui crier dessus. En plus, elle m’a parlé comme si j’avais chassé mes… Lire la suite »

elph

bonjour à vous, votre article ma touché avec stupeur, Agé de 36 ans j’ai vécu la même histoire avec ma mère, je suis actuellement suivi par un psychiatre, je souffre de plusieurs blocage qui m’empêche d’aller de l’avent, c’est pour moi très dure, mon amie me comprend mais n’arrive pas à comprendre le faite que je ne puisse pas réaliser mes souhaits sans me battre au quotidien pour y arriver. Une question, je comprend beaucoup de chose par le biais de votre texte et du travail avec mon psychiatre. Comment sortir définitivement de ce rapport toxique ?, j’associe les autres… Lire la suite »

Aria

Bonjour, Je viens de commencer une psychothérapie en vu de mon entrée en PMA et de nos difficultés à mon mari et à moi de concevoir un enfant. Dès la 1ère séance la psychologue qui me suit à mis en évidence la relation que j’entretenais avec ma mère et m’a fait prendre conscience que je “ne m’autorisais pas à tomber enceinte” me considérant et étant considéré comme une enfant aux yeux de mes parents et plus particulièrement de ma mère. Elle se doute de nos difficultés mais je n’ai pas envie de lui en parlé, car ce serait pour moi… Lire la suite »

gwen

Bonjour Aria Courage, j’ai eu le même problème il y a 20 ans, lorsque nous n’arrivions pas à concevoir. Même réponse de la therapeute que j’avais alors consultée. Ce n’est qu’au bout de2 ans de thérapie que j’ai réussi à tomber enceinte, après avoir pris des distances avec ma mère. Mais attention, les parents toxiques, lorsqu’ils deviennent grands parents, sadoucissent dans un premier temps. Je me suis laissée attendrir et puis peu à peu, insidieusement, ils ont recommencé à me grignoter, surtout qu’on est plus vulnérable encore avec des enfants, leur éducation etc nous confronte à de grands challenges et… Lire la suite »

maia

Bonjour M. Perronnet, et à tous les participants, je souhaite de la force et de la chance. Ayant participé une fois à ces commentaires l’année dernière, je me joins aux autres participants pour vous remercier de vos interventions et réponses. J’ai pu réfléchir sereinement en fin d’année, période difficile des fêtes de famille, prendre une petite décision, mais que je n’arrivais pas à prendre depuis longtemps… 🙂 Je me sens plus légère, mais confrontée à une réalité étrange et douloureuse dans ma vie d’adulte. Des ami(e)s, des connaissances, me confient souvent leurs problèmes, j’essaie de ne pas trop m’impliquer car… Lire la suite »

Natacha

Bonjour, Je reconnais le père de mes enfants dans votre article … Avant la séparation, je pouvais protéger mes enfants de cela car j’étais la seule a réellement m’occuper d’eux. Mais depuis qu’on est séparé, leur père abuse de son autorité quand il les a et mes enfants ont peur de lui et me demande de venir les chercher, mais comme il ne fait rien de vraiment grave aux yeux des gens en général (pas de violence physique, mais beaucoup de verbales, d’abus d’autorité, de règles absurdes et pas expliquées, genre “tu fais ce que je dis parce que je… Lire la suite »

Natacha

Un tout grand merci pour votre réponse !
Encore une petite question sans vouloir abuser … Je pense que dans une séparation il ne faut pas dénigrer l’autre parent, mais vu que je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il fait ou dit, surtout quand il a des comportements toxiques … Comment est-ce que je peux gérer ce paradoxe et montrer à mes enfants qu’ils ne sont pas seuls comme vous le dites ? Merci encore

Natacha

Un grand merci pour ces conseils !

Géraldine

Bonjour Mr Perronnet, Merci pour votre article, il est une petite lueur dans le brouillard qui obscurcit complètement mes pensées depuis tant d’années. Je me sens particulièrement mal et perdue ces temps-ci. En grand résumé, j’ai des relations conflictuelles avec mes parents depuis toujours et j’ai l’impression d’avoir passé ma vie à réfléchir à comment améliorer la situation et à ramper derrière eux pour qu’ils répondent à mes demandes d’aide…en vain… C’est en vivant ma première grossesse que j’ai réalisé que je ne pouvais plus courir après mes parents car j’allais à présent dépenser mon énergie pour mon enfant. Depuis,… Lire la suite »

Géraldine

Oui, vous avez bien cerné le problème. C’est dommage que vous soyez en France sinon j’aurais adoré vous rencontrer! 🙂 Effectivement ma colère est due à la frustration de n’avoir jamais pu être entendue par mes parents et encore moins reconnue et maintenant j’ai l’impression qu’elle grossit à mesure que je prends conscience de leurs actes toxiques! Je n’arrive cependant pas encore vraiment à les accuser complètement (je me rends fort responsable de toutes les situations conflictuelles), j’aimerais y arriver pour ainsi mieux pouvoir les pardonner. Ensuite, il faudra que j’apprenne quelle réaction face à leurs tentatives de contact me… Lire la suite »

Lily

Monsieur Perronnet,
Merci Merci Merci pour ce que vous ecrivez, je suis bouleversée de lire tant de choses justes et bonnes au service des Enfants.

BENZO

Même si je suis les messages postés avec intérêt car je suis dans l’empathie avec beaucoup de personnes qui témoignent, je ne peux m’empêcher de réagir quand je lis le dernier témoignage (de Mario). Il est vrai que nous sommes toujours dans la vérité subjective et je me le suis entendu dire tant par ma famille que parfois même par les psys qui me suivaient. Si les parents sont des êtres humains, comme dit Scott Peck dans son bouquin « Le Chemin le moins fréquenté » : « Il existe vraiment des gens et des institutions qui répondent par la… Lire la suite »

Mario

Mots d’un père toxique… Je n’aime pas la théorie des parents toxiques telle qu’elle est formulée. Elle n’est pas fausse, mais elle généralise beaucoup trop un sujet ou il y a beaucoup de perception. Beaucoup de gens risquent de s’en servir pour en vouloir davantage à leurs parents et se maintenir dans la rancoeur. Pour bien des gens qui ont du mal à se supporter dans la vie, les parents sont les boucs émissaires parfaits. Or, ce sont des êtres humains qui font et élèvent des enfants. Lorsqu’on a 28 ans et qu’on est enceinte de son premier, c’est facile… Lire la suite »

Coralie

oui je suis totalement d’accord avec vous faut être très patient. Mais je serai patiente autant de temps qu’il le faudra jusqu’à que je retrouve cette total confiance en moi que j’avais et qu’on m’a prise. Parfois j’en viens à me demander si ma mère n’est pas pervers narcissique car il y a 3 ans maintenant, j’étais avec un ex qui m’a complètement détruite pour moi c’était un pervers narcissique, déjà que j’avais plus grand chose pour moi. Je me sentais tellement vieille . Le problème c’est que ma mère a une façon différente de lui. Lui quand on le… Lire la suite »

Coralie

Bonjour, En lisant votre article et tous les commentaires, je m’aperçois que beaucoup de gens se sentent concernés et y compris moi. Dès l’âge de 5 ans, j’ai été comme surprotege par ma mère et mon père qui est décédé quand j’avais 10 ans prenais encore ma défense. Mais à partir de l’âge de mes 12 ans, ils se passaient quelques choses de bizarre en moi et je me rebassais tous le temps, souvent je cherchais des tentatives pour ne plus exister fuir de cette planète ne plus vivre. J’avais déjà des envies suicidaires. A l’âge de 15 ans je… Lire la suite »

Sandra

Bonjour, je suis tombée sur votre article en voulant m’assurer que je n’étais pas moi-même une mère fusionnelle et envahissante. J’ai tellement peur de faire des ereurs dans mon rôle de mère que je me remets constamment en question. Je n’ai pas eu une enfance disons, “normale”, puisque j’ai vécu avec les “blessures d’enfant” de mes parents….mais ce point n’est pas ce dont je veux parler. La naissance de ma fille unique est la plus belle chose qui me soit arrivée, je l’aime de tout mon être et je souhaite sincèrement qu’elle soit heureuse et qu’elle soit bien outillée pour… Lire la suite »

Maria

Spectatrice d’une relation enfant/parent toxique je crois, j’ai beaucoup lu vos articles, j’ai vécu cela moi-même je suis triste d’être impuissante quand je vois des cas semblables j’aurai aimé une aide mais les autres ne sont pas moi, je vous écris pour vous demander votre avis. D’abord, je ne suis pas prise au sérieux lorsque j’ose intervenir sous prétexte que je ne peux pas comprendre car je n’ai pas d’enfant et que je comprendrai plus tard lorsque j’en aurai. Que puis-je y répondre? Cette mère qui oblige son enfant (fille de 14 ans) à étudier alors qu’elle n’aime pas ça,… Lire la suite »

Maria

Merci pour votre réponse et vos bons conseils, je vais les appliquer. Oui, je ne vais pas adresser de remarques aux parents, c’est vrai. Et je ne vais pas les dénigrer auprès des enfants. Je vais essayer d’apporter aux enfants toute l’attention bienveillante que je peux. Nous nous voyons peu en fait et en groupe (famille), nous ne passons pas beaucoup de temps ensemble, cela arrive et j’essaye dès que j’en ai l’occasion d’être à l’écoute, de les comprendre… C’est tout alors? Je vais réfléchir encore à ce que je peux faire! Cela ne changera rien à la situation en… Lire la suite »

Maria

Je vous lis et je comprends bien ce que vous m’expliquez, cela m’éclaire. J’ai envie d’être positive quant à la situation ou du moins quant au rôle que je peux jouer vis à vis des enfants (temps, écoute, attention, compréhension), je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Je dois réfléchir au sujet de la bienveillance avec moi-même pour l’être avec les autres… c’est un peu compliqué… Merci pour ces éclaircissements et cette aide.

Khâni

Bonjour, Je ne connaissais pas du tout votre site. Je suis surprise de voir avec quelle assiduité vous répondez aux commentaires. Je ne sais pas quoi faire avec ma mère. Mon père a choisi de son propre chef de ne plus m’adresser la parole il y a quelques années, parce qu’il pensait que je lui voulais du mal. Alors, ma mère a beau essayer de me contrôler, me menacer et se moquer de moi si je ne me plie pas à ses exigences, j’ai du mal à faire quelque chose contre ça, à envisager de ne plus avoir de contact… Lire la suite »

lamenta

SOS, bonjour j’ai 35 ans et j’ai 2 filles de 7 et 12 ans, voilà un exemple parmi tant d’autre de mon problème je dois répéter 10 fois à mon aînée les mêmes choses avant qu’elle ne s’affaire à la tache et elle me repond avec un aplomd .Ce qui finit de me mettre en colère c’est que la cadette reproduit la même chose : je démarre au car de tour, je me mets dans une colère execive?, je suis agressive et dans une situation pareille je n’ai pas envie d’être un parent acceptable ni d’être bienvaillante, je me sens… Lire la suite »

Mmo

Bonjour Je me permet de vous raconter un peut mon histoire si ont peut dire Je pense avoir eu une belle mère toxique. J’ai 25 ans et mon père a refait sa vie quand j’en avait 11 et j’ai toujours eu l’impression que j’ai jamais était aimé ni accepté par ma belle mère car elle me descendait tout le temps elle me disait que j’était nul que je n’arriverais jamais a rien a l’école car mes notes était basse j’avais toujours l’impression d’être un poids de déranger car il lui arrivait de dire si t’est pas contente tu n’a qu’à… Lire la suite »

jeunehomme

Bonjour, enfin ! J’ai lu votre article avec toute mon attention, car je crois être victime d’une mère toxique et d’une famille très “bizarre”… J’ai toujours été différent des membres de ma famille, j’ai 22 ans et la personne dont je suis la plus proche est mon petit frère, qui a…10 ans ! En effet, les adultes de mon entourage fonctionnent sur une base du chantage, de la menace et de la culpabilisation. Le chantage en question n’est jamais affectif. A 12 ans, pour me montrer comment passer la tondeuse, mon beau-père a mis son bras autour de mon cou,… Lire la suite »

Laprun

Bonjour j’ai déjà écrit sur votre site, au sujet des parents toxiques. De mon côté, enfant unique, choyé, entouré, ayant tout ce dont il avait besoin, je ne devrais rien à avoir à reprocher à mes parents…et pourtant j’ai sombré dans l’anorexie à l’adolsecence et depuis j’en subis les conséqunces(digestives et dentaires mais aussi psychologique). Ce dont je redoute c’est être parent toxique à mon tour, et surtout ne pas réussir à me sortir des crises douloureuses. Ces dernières me rendent colériques, méchantes et tout le monde en patit. Ces crises se traduisent par brulure digestive, transit perturbé faiblesse, nuits… Lire la suite »

Carrine

J’ai été victime de parents abusifs. Et j’en ai pris conscience il y a un an et demi. J’ai beaucoup de mal à passer au travers. Je n’arrive pas à leur pardonner. Surtout à ma mère qui m’a toujours assistée financierement mais qui moralement me detruit. Elle m’a manipulé afin de me monter contre son mari que je n’ai jamais pu considérer comme mon père mais seulement comme un géniteur. Elle m’a poussé à la fac de droit pour que je devienne son avocate afin de la “libérer” de son époux. Études que j’ai saboté. Je me sens perdue sans… Lire la suite »

Chrysalide

J’ai employé le verbe aimer volontairement, car j’ai l’impression qu’il souhaite vraiment “le bien”pour ses enfants, mais que son conditionnement familial lui fait croire qu’une telle “éducation” est bénéfique et nécessaire aux enfants. J’ai l’impression qu’il s’agit davantage d’ignorance que de malveillance, ce qui , bien sûr, ne change rien aux résultats sur sa fille. J’espère que son propre vécu ne fera pas trop barrage au doute puis au questionnement sur ce sujet, si j’essaie d’y semer une graine quand l’occasion se présentera.

Chrysalide

Bonjour Monsieur Perronnet, Pardon d’intervenir encore sur votre site que je ne voudrais pas monopoliser, mais je m’interroge également sur la conduite à tenir vis à vis des parents d’une petite fille de mon entourage familial indirect que je ressens porteuse d’une souffrance qui me semble très en lien avec votre article. Cette fillette de 6 ans a un comportement un peu difficile qui n’inspire pas trop spontanément la sympathie. Elle a eu des remontrances à l’école pour son comportement violent et dissimulateur. Elle désobéit très souvent, et j’ai remarqué qu’elle regarde souvent les adultes “par en dessous” furtivement. Or… Lire la suite »

Chrysalide

MERCI pour tous vos articles qui nous nourrissent de compréhension, une nourriture essentielle à notre épanouissement, que vous cuisinez avec un art admirable.

enidan

Je trouve que vos articles amènent en fait à une sorte de haine familiale…quel parent n’a pas grondé son enfant, mis en garde contre ses travers, pesé sur les décisions de son enfant…c’est cela a mon avis l’éducation! si personne ne dit rien, n’intervient jamais, ne recadre pas… je ne suis pas sûre qu’on se sente mieux! bien sûr que chacun a subi cela dans son enfance mais la résilience ainsi que la prône B Cyrulnique, n’est ce pas de faire de toutes ces contraintes, humiliations peut être…, un formidable tremplin pour décider par soi-même ensuite… En suivant vos principe… Lire la suite »

Karine

Bonjour, je me permets de répondre à votre remarque. Il est vrai que prendre conscience des violences subies dans l’enfance provoque de la colère, et que la lucidité engendre des changements dans les relations familiales, on prend ses distances pour se protéger si besoin. Cette reconnaissance est nécessaire pour sortir de l’aveuglement affectif. Mais il ne s’agit pas de ne respecter aucune loi en matière d’éducation et de rééducation, la vie se charge de nous rappeler nos limites et la loi quand nous sommes adultes et que nous devons nous intégrer à la société. Il s’agit simplement de prendre conscience… Lire la suite »

Jocelyne

Si je suis sur ce site c’est que je me sens mal. Je suis de l’autre côté : je suis la mère, la grand mére de 7 adolescent . Les relations entre nous ne sont pas bonnes ; je me sens abandonnée car j’ai “rarement des réponses à mes mails ou SMS. Hier au soir j’ai commencé à exprimer mon mal étre par téléphone en leur disant que je leur en voulais car d’une grand m’re aimante ils vont me transformer en mére et grand mére grognon quel nô l’allons nous avoir? Je ne sais pas encore qui viendra à… Lire la suite »

Brigitte

Bonjour Enidan, J’ai 59 ans. Voilà 14 ans que j’essaye, avec l’aide de thérapeutes compétents de guérir de mon éducation, de découvrir qui je suis, pour apprendre à m’aimer, à mieux aimer mon mari et mes enfants…. et mes parents. Nous avons mes frères et moi, vécus avec des parents violents entre eux et avec nous, usant de manipulations, vexations, humiliations, chantage sentimental… Mes frères étaient souvent battus avec “énergie”. Je trouvais cela normal car je me rattachais à tout ce que j’avais entendu sur le “devoir des enfants”, le “respect et l’obéissance dus aux parents” et j’en passe. Heureusement… Lire la suite »

enidan

J’ai lu votre réponse Brigitte…et je vois que votre vie a été bien tourmentée. Oui probablement que j’ai été élevé de façon « tordue », car mon père était absent de mon éducation et ma mère nous a élevé mon frère et moi (surtout lui…) très sévérement, très intrusive, et faisant bcp de chantage affectif (du genre « avec tout ce que je fais pour vous!…. »lors de nos mariages elle nous a renié, méprisé…et pourtant au décès de mon père elle s’est rapproché de nous, je l’ai accepté (mon frère a lui gardé quelques distances) mais moi je l’ai… Lire la suite »

Sarah

Bonjour Monsieur Perronnet, Je suis vraiment très contente d’avoir trouvé ce site et d’avoir lu votre article, ainsi que tous ces témoignages . Dès le début de ma lecture, je me suis dit « Enfin des mots qui expriment ce que je ressent profondément depuis tant d’années ». D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours éprouvé une grande culpabilité face à ces émotions de colère envers mes parents, surtout ma mère qui est particulièrement toxique et culpabilisante. J’ai 45 ans et c’est relativement récent que je sois capable faire des constats plus lucides sur des événements, paroles et gestes… Lire la suite »

Louissa

C’est dur de se rendre compte de la réalité de notre enfance, de notre vie, la vérité à propos de nos parents ou proches mais il suffit d’un rien pour ouvrir les yeux et avoir une personne qui sait reconnaitre ce qu’on a vécut pour passer le pas est un plus. Le pas de choisir sa liberté. Certains ne comprendraient pas que je parle de choix car c’est normal pour eux le fait d’être libre, d’être respecté et écouté, de savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent… Pour d’autres, c’est, parfois sans le savoir, un parcours du combattant: un… Lire la suite »

Lily

Louissa, en vous lisant je reconnais une similitude incroyable avec mon vécu. En depression avérée depuis 15 ans, j’ai décidé de regarder enfin les choses en face et de prendre soin de moi plutôt que de mes parents. Merci pour votre témoignage

Chrysalide

Bonjour Monsieur Perronnet, Tout d’abord merci pour votre article que je trouve percutant d’intelligence et magnifiquement écrit. J’ose donc vous contacter car je me pose une question sur mon ressenti. Suis-je l’objet d’une maltraitance déguisée ou en plein fantasme de “petite fille gâtée et égoïste”? Voilà , j’ai atteint la cinquantaine , et souvent je ressens une profonde colère vis à vis de mon père, toujours très proche de moi, et extrêmement généreux; il fait tout ce qu’il peut pout me rendre service, me donne de l’argent car sait que je suis dans le besoin, me téléphone quotidiennement ( ou… Lire la suite »

Chrysalide

Merci beaucoup pour votre réponse et pour les liens très pertinents que vous m’avez conseillés. Ils m’ont renforcée dans l’envie de me protéger moi-même, avant de protéger mon père. J’ai compris que ma peur de me confronter à lui provenait surtout de la crainte de provoquer son effondrement, eu égard à sa fragilité émotionnelle, mais je retiens que ma libération ne peut se faire qu’en acceptant ce risque. Je pense que je devrais pouvoir arriver, en essayant malgré tout de le préserver dans mes propos (l’article “juger” est très éclairant et résout en partie le paradoxe que je ressentais vis… Lire la suite »

Alexandra

Bonjour Monsieur Perronnet, Je serais soulagée d’avoir votre avis sur une situation complexe. Ma belle-mère est dans un phase de déni total alors qu’elle est victime de “brouteurs” depuis plusieurs mois. Elle leur a certainement déjà versé autour de 10’000 euros et elle croit toujours qu’elle va récupérer son argent malgré tout ce que nous avons pu lui dire ainsi que TOUS ses amis. Nous lui avons montré un reportage qui traitait du sujet et qui, à quelques détails près, retraçait exactement son histoire. Dans un premier temps, ses 2 fils (mon mari et mon beau-frère donc..) ont beaucoup parlé… Lire la suite »

Debora

Très bon article.

lds1623

bnjour, merci pour cet article… j’ai commencé il y a un mois une thérapie. je suis en train de comprendre que ma maman est -peut être- toxique? mon problème majeur avec elle est qu’elle me discrédite devant mes deux enfants. elle leur achète des livres ou petits jouets toutes les semaines prétextants qu “ce n’est pas cher” alors que mo mari et moi disons aux enfants ” il est interdit d’acheter des jouets en ce moment, le père noël va bientot venir” elle leur donne un paquet de bonbon à chacune à chaque fois qu’elle les voit alors qu’elle sait… Lire la suite »

F.

Bonjour, Je vous écrit car j’ai besoin d’un peu d’aide pour avancer.parfois, les mots permettent de comprendre bien des choses et de débloquer une situation. Je prends enfin conscience que j’ai grandi dans une famille incestuelle. Le fait d’avoir enfin réussi à mettre des mots sur un malaise très ancien me remplit de joie. Toutefois, je reste terrorise en voyant les dégâts que cela a eu sur moi, ma personnalité, ma relation aux autres…ma question est de savoir si on peut se sortir de cela? J’ai l’impression que je ne me sortirai jamais de cela. Est ce que cette prise… Lire la suite »

Barthélémy

Bonjour, J’ai lu votre article avec grand intérêt et je suis tout à fait d’accord avec tout ce que vous dites. J’ai une petite fille de trois ans qui est absolument adorable mais dès la moindre bêtise, son papa est vite agacé, il lui dit des trucs méchants et devient même violent avec elle, il la pousse par exemple et la fait tomber par terre ou il l’emmène dans sa chambre en la tenant par le cou d’une façon violente. Ces comportement me sont absolument insupportables et j’ai beau lui expliquer qu’il n’arrivera jamais à rien avec elle avec de… Lire la suite »

Gérard

A la lecture de votre témoignage je voulais juste vous dire que je suis touché et que je vous soutiens en pensés dans vos démarches qui me semblent très importantes!
bien à vous

Siham

Il la attrapé par le cou !!!!
T’est sérieuse la et tu reste avec le père.
Mais quitte le !
C’est pas normal c’est de la mal traitance physique et toi en temps que mère tu est censé protéger ta petite fille alors n’attend pas qu’un drame arrive

Eleandre

Cet article m’interpelle car je pense avoir ce genre de parents. Mais tout est très paradoxal dans ma relation avec eux. Avec le recul je me rend compte de certaines choses, étant enfant unique je pense que je ne pourrais jamais m’en détacher complètement puisqu’il n’y a pas de frère-soeur pour prendre le relais. Je sais qu’à la fois ils feraient beaucoup de choses pour moi, ils m’aiment et ne veulent que mon bien. Et paradoxalement ils ne font pas bien leur rôle de parent et discutent mes choix (ou plutôt contestent ceux-ci) ils ne croient pas en moi et… Lire la suite »

Eleandre

Merci de votre réponse, en effet cet article correspond en partie à ce qu’il se passe. Cependant il y aura toujours cette emprise, du moins elle sera présente encore de nombreuses années j’en suis sûre je n’ai pas le choix. Analyser, comprendre, juger, ne changera rien. Il faudrait plus de maturité de chaque côté et dans notre relation, il faudrait une discution, des remises en questions. Et ça ça ne sera jamais possible, car si j’ai cette capacité de remise en question elle ne m’a été léguée par aucun de mes parents. Quoi que je fasse rien ne changera, du… Lire la suite »

hélène

j’aimerai que l’on prenne contact tout les deux, je suis dans le même “cas” que toi a quelque différence près. si tu le veux bien je voudrais te raconter a mon tour mon histoire. Peu être qu’ensemble on pourrais s’aider a y voir plus clair car je pense que ton opinion pourrais grandement m’aider

Elle

Eléandre, tu n’es pas la seule a découvrir cet article et te sentir concernée. Pour ma part il y a beaucoup de prise de conscience depuis quelques années, des amies très présentes et très bénéfiques, des activités auprès d’animaux, et aussi une très forte personnalité qui me fait oser dire les choses à mes parents, parfois d’une façon un peu vive, et qui les blessent profondément parce qu’ils n’ont jamais été capable de faire le lien. Des problèmes entre les générations il y en a déjà à travers leurs propres parents, leurs propres fratries… Ce n’est pas facile tout les… Lire la suite »

Gérard

J’aime me dire que “Tous les parents font de leur mieux mais ce n’est pas pour autant qu’ils font bien…”
Puis aussi, deux citations connues…
L’important n’est pas ce qu’on a fait de moi mais ce que je fais moi-même de ce qu’on a fait de moi.- JP Sartre
On devient adulte quand on cesse d’agir pour « emmerder » ou plaire à ses parents.- Daniel Marcelli

alice

bonjour, je suis perplexe peut être suis parfois toxique pour mon fils de 2 ans et demi, pour reprendre l’exemple de la bouteille de lait si ça arrive dans un temps “speed” ça va m’agacer et je vais lui dire c’est une bêtise tu n’aurais pas dûs faire ça,,donc le culpabiliser , si j’ai le temps ça ne m’agace pas du coup et on nettois ensemble.,,mon fils est parfois agressif avec moi est ce dû a ma toxicité?