à propos des parents aux comportements toxiques

ÉCOUTEZ : À propos des parents aux comportements toxiques(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Faut-il rester soumis à ceux qui ne nous respectent pas ?

Quel avantage y a-t-il à être attentif à la toxicité de ses parents ?

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. »

Janus Korczak(1)

« C’est notre propre exemple qui apprend à l’enfant à mépriser tout ce qui est faible. »

Janus Korczak

Récemment je conversais avec une personne qui me disait que l’appellation « parents toxiques » qu’elle rencontrait ici et là sur internet lui semblait exagérée, que bien sûr ses parents n’étaient pas parfaits et qu’elle avait été malmenée par eux (comme nous tous, disait-elle), mais que cela ne l’empêchait pas de vivre « normalement. » Elle ajoutait que l’égoïsme faisait des ravages aujourd’hui et que puisque tous les parents avaient eu, eux aussi, leurs problèmes avec leurs propres parents, il était normal de les respecter et de les aimer en leur montrant présence et affection.

Elle estimait aussi que c’était le plus souvent « de bonne foi » qu’un parent obligeait son enfant à agir, qu’il le punissait « pour son bien », et que le simple fait que nos parents nous aient donné la vie et qu’ils aient eu leurs lots de peines et de soucis, justifiait à lui seul notre devoir de reconnaissance et de respect à leur égard.

Alors, devons-nous obligatoirement aimer et respecter nos parents ?

Est-ce que le fait de faire « ce que l’on peut, comme on le peut » mérite le respect ? La volonté de bien faire aboutit-elle obligatoirement à « faire le bien » ?

Avoir peur de convenir que les « parents toxiques » existent, c’est croire qu’il est interdit de « toucher » aux parents sous le prétexte qu’ils sont des parents. Or il existe des parents respectueux de la personnalité et des besoins réels de leurs enfants mais aussi des parents aux comportements déviants, donc nuisibles, dans un monde qui a bien du mal à les repérer.

C’est donc par respect pour tous les parents respectueux de leurs enfants que nous allons tenter de comprendre ce que c’est que la toxicité d’un parent.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Bien sûr, on pense immédiatement aux parents alcooliques, coupables de sévices physiques ou d’abus sexuels sur leurs enfants. Ce sont là des comportements extrêmes qui ne doivent pas masquer la toxicité de parents plus « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants.

Les parents inconscients de leurs actes n’ont que rarement l’impression d’être véritablement nuisibles à leurs enfants. Ils sont certains de les aimer suffisamment et ils ne pensent pas pouvoir les maltraiter alors qu’ils sont en train de les humilier par exemple. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.

Par exemple une mère qui passe son temps à répéter à sa petite fille qu’elle va tomber dès qu’elle bouge est un parent toxique inconscient, en ce sens que son angoisse bride l’énergie de vie de son enfant.

En fait, ces parents inconscients s’emploient à infantiliser et à détruire leurs enfants avec des gestes et des paroles négatives, des décisions dévalorisantes parce qu’elles favorisent la dépendance et la perte de confiance en soi-même. C’est ainsi qu’ils provoquent, chez l’enfant sans défense, des dommages émotionnels qui s’insinuent peu à peu dans son être.

Cette façon inconsciemment perverse d’agir, trouve sa principale efficacité dans la répétition, qui structure peu à peu la personnalité de l’enfant, le fait souffrir en le persuadant que sa nature originelle est inadaptée et instille chez lui les poisons de la mauvaise conscience, de la peur et de la culpabilité.

Une toxicité ordinaire : le déni du vécu de l’enfant.

Un enfant tombe en courant dans la rue, il se fait mal, j’oserais dire il se fait « naturellement mal » ; son parent, le plus souvent culpabilisé dans son rôle, lui dira peut-être que ce n’est rien et qu’il n’a pas mal. Il veut le convaincre que la douleur qu’il ressent est moins importante que son désir qu’il aille bien. L’enfant, divisé intérieurement entre son ressenti douloureux et son désir d’être à la hauteur de ce qu’il sent important pour son parent, minimisera sa sensation de douleur en la ravalant, apprenant par là même que dans le choix entre ce qu’il sent par lui-même et ce que son parent lui dit qu’il doit ressentir, il a toujours intérêt à se conformer à la perception de l’adulte s’il veut être aimé, (et un enfant a besoin de se sentir aimé).

Plus tard, devenu adulte, ayant été pour ainsi dire formé à la confusion entre ce qu’il sent de lui-même et ce que sentent les autres de lui, il se méfiera de son propre ressenti et n’osera pas, par exemple, s’engager dans une relation amoureuse parce qu’il n’a jamais eu le droit, dans son enfance, de vivre ses propres émotions et en a très peur. Un homme de 40 ans peut ainsi refouler son désir homosexuel pour ne pas faire de la peine à sa mère. Cet homme croit aimer sa mère alors qu’il est soumis aux peurs de cette femme. Et c’est clair que du côté du parent, on ne peut pas parler d’amour quand on se permet de critiquer les choix de vie de son enfant devenu adulte.

Pourtant quel parent n’est pas un jour ou l’autre tombé dans le piège du « J’ai fait ça pour son bien » qui lui a permis de légitimer son action maladroite, pour ne pas dire maltraitante ?

Certains s’y enferment en n’en démordant pas ; ce faisant, ils deviennent des parents toxiques parce qu’ils ne voient les besoins de leurs enfants qu’à travers leurs besoins à eux, c’est ce que l’on appelle parfois une attitude « incestuelle », parce qu’elle fait obstacle à la séparation en empêchant l’enfant de se développer par lui-même donc d’accéder à son autonomie réelle.

Le parent respectueux de son enfant se remet en question et découvre (parfois même douloureusement) que, puisque son enfant n’est pas lui, il ne lui appartient pas. Il convient alors qu’il ne peut pas toujours savoir « ce qui est bon pour lui ». Il découvre en fait que, dans la plupart des cas, aimer son enfant c’est le laisser faire ce qu’il croit bon pour lui, quand bien même le parent est persuadé – à un moment donné – du contraire.

Wayne Dyer(2) disait : « L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l’affection être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction. »

Pour permettre à une personne de grandir, il faut la laisser commettre ses propres erreurs, donc la laisser tirer par elle-même les leçons de ses propres expériences.

La fille d’une amie est particulièrement désordonnée. Elle pose les objets n’importe où et passe son temps à les chercher. Le jour où le fait de ne pas retrouver sa carte d’étudiant à temps l’a empêché de passer un examen, elle a eu un choc suffisant pour se donner les moyens de changer. Lui avoir dit et répété que l’ordre est important n’avait servi à rien pendant des années.

C’est la preuve que l’expérience de l’autre n’a jamais été utile à personne. Pour apprendre à se relever, il faut être tombé, et plus un enfant grandit, plus il est à même de s’enrichir à travers ses expériences.

C’est notre peur (égoïste) de parent, qui nous contraint de croire que d’agir « pour le bien de notre enfant » s’appelle l’aimer. Ainsi empêcher un enfant de commettre certaines erreurs c’est lui voler l’outil de sa propre croissance, et c’est ce que les parents « toxiques » ne peuvent ni ne veulent pas voir.

Face à l’erreur de son enfant, le parent toxique râle, crie et lui assène qu’il n’aurait pas dû la commettre sous le prétexte qu’il l’avait prédite à plusieurs reprises ; le parent aimant – lui – comprend, soutient et accompagne alors même qu’il avait envisagé la possible erreur de son enfant, parce qu’il sait qu’il n’y a pas un domaine de l’existence où l’apprentissage ne passe pas par l’erreur.

Bien sûr, si votre enfant de 5 ans se penche par la fenêtre du 3ème étage, vous n’allez pas attendre qu’il tombe pour intervenir rapidement et sans lui demander son avis ; mais s’il a 17 ans et qu’il vit une liaison amoureuse avec une personne qui vous déplaît, le respecter – donc l’aimer – c’est avoir le tact et la douceur de « faire avec » la liaison qui est la sienne.

Les parents toxiques sont donc ceux qui, parce qu’ils sont persuadés du bien fondé de leurs jugements sur les autres, les imposent. Ils font à leur enfant un chantage à l’amour qui se traduit par cette fausse loi inconsciente : « J’ai nécessairement tort quand je ne pense pas ou n’agis pas conformément à la volonté de mon parent qui m’aime. »

Or qu’est-ce qui fait qu’un enfant se sent aimé ?

Un enfant « se sent aimé » par ses parents non pas parce que ceux-ci le lui disent, mais parce qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de leurs réactions. Il se sent donc accepté tel qu’il est.

Pour que cette sécurité soit rendue possible à l’enfant, il faut que son parent soit lui-même autonome, c’est-à-dire capable de comprendre et de sentir que les émotions que le comportement de son enfant fait naître en lui (peurs, inquiétudes, angoisses), trouvent leur origine dans sa propre histoire. Ce dont les parents toxiques ne sont pas capables.

Un enfant dont les parents auront développé une réelle autonomie par rapport à leurs émotions, deviendra à son tour capable de développer une réelle autonomie : il pourra avoir ses propres convictions, ses propres sentiments, il sera capable d’être « vrai avec lui-même », il se définira par lui-même en faisant ses choix de vie propres, en accord ou non avec ses parents.

A l’inverse, un parent toxique « crée » le plus souvent des enfants conciliants et soumis qui ignorent leurs propres besoins parce qu’ils les pensent égoïstes. Mais parfois aussi les enfants de parents toxiques réagissent à la maltraitance en se rebellant pour survivre, ils sont alors injustement traités de « méchants » par leurs géniteurs. La peur de l’enfant, issue de la toxicité du parent, l’aliène, l’isole et le referme en créant en retour l’irrespect et la haine qui renforcent la toxicité du parent, dans un tragique cercle vicieux.

Quels que soient leurs comportements, tous ces ex enfants de parents toxiques, une fois devenus adultes valident et minimisent le plus souvent les attitudes maltraitantes de leurs géniteurs par des formules comme : « J’ai reçu quelques baffes mais je les méritais bien, ça m’a forgé le caractère, j’étais un enfant difficile. »

Ce serait trop terrible pour eux d’admettre qu’ils ont été mal aimés étant enfants, de renoncer à l’illusion de l’amour.

C’est au contact de son parent qu’un enfant développe (ou ne développe pas) sa confiance en lui-même et pour que l’enfant développe cette confiance, il faut que son parent le respecte. On pourrait ainsi dire qu’un parent qui respecte son enfant sera nécessairement respecté par lui car l’amour inspire et permet l’amour en retour.

Un enfant respecte naturellement son parent quand il a confiance en lui et c’est cette confiance en lui qui lui permet – par exemple – de ne pas avoir besoin de lui mentir ou de dissimuler (des mauvaises notes à l’école, par exemple.)

Pour un parent, convenir qu’il a pu avoir des attitudes toxiques envers son enfant est une grande opportunité pour lui permettre de réparer certains de ses manquements lorsque cet enfant entre en adolescence.

C’est dans ce contexte qu’un de mes amis me disait : « Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : « Maintenant je suis là pour t’aider », mais lui dire la phrase complète : « Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. » parce que cela seul est générateur de confiance et d’amour. Et le moment de l’adolescence de son enfant pour un parent est un moment propice. En s’y prenant bien, en écoutant beaucoup sans juger, il peut soigner des blessures anciennes.

En réponse à ceux qui pensent que la maltraitance « n’a jamais fait de mal à personne ».

Sous-entendre que « le fait d’avoir été malmené ne nous empêche pas vraiment de vivre normalement », revient à dire aux victimes qu’elles n’ont qu’à se taire et souffrir en silence.  Ne pas croire les victimes, c’est donner de la légitimité aux bourreaux. De même, ne pas oser s’ouvrir à la victime que l’on a été, c’est emprisonner sa colère à l’intérieur de soi-même et prendre le risque de devenir un prédateur pour les autres.

Qu’est-ce que vivre « normalement » ?

Est-ce vivre « normalement » que de craindre – comme tant de gens – le conflit, parce qu’il a toujours été résolu pour nous à travers un rapport de force en notre défaveur ?

Est-ce vivre « normalement » que de croire que le meilleur moyen de persuader un enfant de ne pas recommencer une bêtise c’est de l’en rendre honteux et de le culpabiliser parce que nous en avons nous-mêmes été rendus honteux et culpabilisés ? Ou de lui donner des baffes parce que nous-mêmes en avons reçu dans des contextes similaires ?

N’est-il pas toujours légitime pour une personne qui souffre d’exprimer, de crier même parfois sa souffrance ? Devons-nous expliquer aux victimes qu’elles doivent se taire parce que leur souffrance remet en cause une sacro sainte croyance qui dit que le parent a toujours raison ? Devons-nous penser que les femmes qui, au siècle dernier, ont osé remettre en cause l’autorité de leur époux auraient mieux fait de se taire ? Et si non, pourquoi ce qui a pu nous sembler légitime pour une épouse ne le deviendrait-il pas pour un enfant ou un ex enfant devenu adulte ?

Autant de questions qui – si nous osons nous les poser – nous aideront à convenir que personne, jamais, ne mérite la violence ni la maltraitance, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ce sont les personnes qui ont été maltraitées qui sont réduites à penser que les claques et les humiliations n’ont jamais fait de mal à personne (pour surtout ne pas s’avouer que leurs parents étaient toxiques.)

Nous vivons une époque dans laquelle nous osons enfin remettre en cause certains tabous qui nous contraignaient jadis à la complicité et à la « loi du silence. »

La condition de la possible remise en cause de nos propres comportements erronés (soi-disant aimants), passe par la constatation de nos erreurs et de nos maladresses et cette constatation passe également par la remise en cause de la possible toxicité des comportements de nos parents, car il est toujours légitime de reconnaître la toxicité d’un acte, fût-il celui de nos géniteurs.

Si nous observons notre enfant de manière neutre, comment ne pas remarquer qu’il est déjà bien ennuyé d’avoir cassé la bouteille de lait sur le carrelage de la cuisine. Comment ne pas remarquer que de lui dire : « Eh bien bravo, tu peux être content, quel maladroit tu fais ! » c’est lui infliger la cruelle injustice d’une double peine.

Il est important pour le parent de découvrir que son attitude culpabilisatrice et moqueuse (comment l’enfant pourrait-il « être content » de sa maladresse ?), n’est que la rançon présente de la manière dont à l’époque où il était lui-même enfant, il s’était senti humilié par ses propres parents et avait été obligé de considérer cela comme une marque d’attention à son égard (ce qui vaut mieux pour un enfant que de ne pas se sentir exister aux yeux de son parent.)

Pour que tous les membres d’une famille apprennent peu à peu à vivre ensemble dans le respect et l’amour, il leur faut ne plus avoir le besoin de se manipuler les uns les autres sous le prétexte qu’il est douloureux de reconnaître ses maladresses. Et ce travail est à initier par le parent qui montre l’exemple et qui dira par exemple à son enfant : « Viens, on va nettoyer ensemble, et je vais te montrer comment tenir cette grosse bouteille… » reconnaissant par là que la bouteille est difficile à prendre pour lui.

N’est-il pas légitime de ne pas nous laisser manipuler par le comportement égocentrique et totalitaire de notre vieille mère qui nous en veut parce que nous lui disons devoir partir, à l’issue d’une visite que nous lui avons faite, au sortir de notre travail, entre les courses et le dîner à préparer à la maison pour notre propre famille ? N’est-il pas légitime de ne pas tenir compte de ses plaintes quand elle nous les présente sous la forme d’un insupportable chantage ?

Pourquoi la parentalité comme la vieillesse devraient-elles donner des droits spécifiques ? Ne devons-nous pas tout bonnement réfléchir et apprendre à nous situer, c’est-à-dire à trouver la réponse juste face à la nocive inconscience de l’autre ? Et pour trouver la réponse juste à la toxicité, ne faut-il pas d’abord apprendre à la reconnaître comme telle ?

Dans le cas de la vieille mère « abusive », ce peut être d’y aller une fois par semaine, pas plus, de mettre en place un réseau d’aide et d’être très ferme sur ses limites.

En conclusion :

Pour pouvoir devenir peu à peu de plus en plus responsables de nous-mêmes, donc pour oser regarder nos propres imperfections en face, il nous faut commencer par balayer devant notre porte, ce qui revient à dire renoncer (au moins en partie) à notre propre tranquillité et à notre propre confort, (c’est-à-dire reconnaître nos comportements toxiques.)

Il est vrai que l’égoïsme fait des ravages aujourd’hui, mais nous ne parlons pas tous du même égoïsme. S’ouvrir à l’altérité, c’est commencer par arrêter de cautionner une culture judéo chrétienne dévoyée qui veut nous faire croire qu’il est égoïste de vouloir penser à soi comme de se préserver soi-même. L’égoïsme c’est de vouloir que l’autre se comporte comme soi. L’égoïsme, c’est l’intolérance de celui qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son besoin à lui.

Convenir de son égoïsme est a priori impossible pour le prédateur, et c’est pour cela que nous devons apprendre à reconnaître, pour éviter de continuer à les subir, les comportements toxiques et pervers des autres, et en particulier ceux de nos parents (s’ils les ont eus ou les ont toujours).

Notes  (source Wikipédia) :

(1) Janus Korczak : Médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s’occupait dans un orphelinat.

(2) Wayne Dyer : Psychologue, conférencier et auteur de renommée internationale dans le domaine du développement personnel.

PS : Au moment où je mets cet article en ligne, je lis le livre de le Docteur Muriel Salmona “Le livre noir des violences sexuelles”, qui vient de paraître aux éditions Dunod et dont je ne saurai trop vous recommander la lecture.

Il y figure un passage qui éclaire la culture de beaucoup de personnes réticentes à convenir de la toxicité possible du parent. Le voici :

“De fait, l’enfant est encore trop souvent considéré comme la propriété de ses parents, auquel il doit respect et obéissance quoi qu’il arrive. Rappelons que jusqu’à la date récente du 5 mars 2002, l’article 371-1 du code civil sur l’autorité parentale, inspiré du cinquième des dix commandements bibliques, commençait en stipulant : « L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents. » Modifié, il commence maintenant par : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, » l’article 371-1 précisant que cette autorité parentale « appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, Pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »

© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Après avoir lu cet article, je vous conseille vivement de faire le test :

Pour sentir de très près la toxicité des parents à l’œuvre, vous pouvez vous procurer les films éloquents :

Vous pouvez également télécharger les fiches pratiques inédites :


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Sammy

Bonjour, A la lecture de cet article très juste, je constate que nous sommes nombreux à devoir vivre avec ce fardeau , hélas. Pour ma part, je parlerais surtout de rapports toxiques avec ma mère et mon frère . Ma mère vit dans le regret constant des années de jeunesse qu’elle a vécu à l’étranger , et où elle a eu mon frère , même si ça n’a pas été facile d’être une mère célibataire, elle estime que ces années ont été les seules où elle a été heureuse et vivante. Puis retour en France, ce pays qu’elle n’aime pas,pour… Lire la suite »

M.

Bonsoir, J’ai découvert votre article par hasard, en faisant des recherches sur Google. Et je n’ai jamais lu un article qui décrit aussi bien ma vie. Mes parents ont toujours été ” spéciaux ” avec moi. D’un côté, j’avais un père alcoolique et de l’autre, une mère très stricte. Malgré son alcoolisme, mon père n’a jamais levé la main sur nous. Mais parfois, il me sortait des remarques méchantes, juste comme ça, alors que je ne lui avais rien dit de spécial. Il lui arrivait aussi de me faire des reproches (par exemple, il me donnait des sous pour mon… Lire la suite »

remi acero

@Marie Vous avez découvert quelque chose qui était enfoui dans votre intérieur et c’est remarquable de se rendre compte de cela a votre jeune age
Certaines personnes ignore cela et reproduise les erreurs de leurs parents pendant toutes leur vie …… (ils frappent leurs enfants,en pensant que c’est normal etc….)
Vous ne devez avoir aucune honte a vous rememorer cela ,car lorsque l’on est petit on est machinalement enclin a reproduire le comportement de nos parents,ce qui n’est pas forcement toujours positif…..

Marie

Bonjour, Je vous remercie pour cet article qui contribue à éclairer l’éducation que j’ai reçue. J’ai 24 ans et je viens de comprendre que mon manque de confiance en moi et d’estime de moi peuvent provenir pour beaucoup de mon enfance. Je me rappelle notamment que, étant enfant, mon père nous giflait mes 2 frères et moi, assez régulièrement et très souvent pour des broutilles (ex : refus de finir son assiette, ou un ton légèrement “rebelle”). Pourtant je pense que tous les 3 nous avons été des enfants faciles à vivre. Et je repense avec horreur que, lorsque j’étais… Lire la suite »

Violette

Enfin quelqu’un qui vous comprend ! Moi aussi, j’ai des parents toxiques, un père qui se moquait continuellement de moi, buvait et devenait encore plus méchant. Une mère qui a subit elle aussi cette violence sans avoir le courage de partir avec ses 4 enfants. Je pensais qu’en étant indifférente, j’étais un peu près à l’abri, je me suis fabriquée une carapace pour ne plus trop souffrir. J’ai réussi à comprendre tout ça quand j’ai eu mes enfants et que je leur criai dessus, je me suis dit que ce n’était pas possible de les aimer comme ça. J’ai acheté… Lire la suite »

iza

Bonjour, je viens de lire avec attention et émotion votre article. Je viens de découvrir que je suis une maman toxique. Ce qui m’a poussé à chercher les informations est l’hospitalisation de ma fille (jeune adulte) pour dépression majeure. Nous (ses parents) ne devons pas rentrer en contact avec elle avant qu’elle ne nous en donne la possibilité. Je me demandais pourquoi ? Il me semblait que je n’étais pas maltraitante, que j’aimais ma fille que je ne pouvais pas être jugée responsable de son état. En lisant votre article je viens de comprendre. Sans en être vraiment consciente, j’ai… Lire la suite »

S-telle

J’ai 33 ans. Je suis issue de parents toxiques… Chacun complémentaire, essentiellement au niveau psychologique, et tous les 2 dans le déni de leur responsabilités sur nos mal-être…. Aux yeux de l’extérieur, en vitrine, ils sont parfaits, nous avons beaucoup de chance…. Mais à l’intérieur….. Mon frère aîné s’est suicidé il y a 12 ans….trop fragile, trop bancal, trop exigent avec lui même, trop coupable de ne jamais être celui qu’il faut, de ne jamais être à la hauteur…….Et trop convaincu qu’il était déraisonné, pas en place, incapable d’être à son tour un papa…trop malheureux pour vivre… Officiellement plus acceptable,… Lire la suite »

IMC+30

Merci pour tous ces articles qui nous permettent d’avancer. Je viens de comprendre que je traine un fardeau (au sens premier du terme puisqu’il s’agit de 20 kgs) qui pourrait bien être l’héritage d’une relation toxique: élevée dans une famille d’ouvriers (née au début des années 50) où seule la réussite scolaire Comptait, je suis un pur produit de l’ascenseur social. Ajoutons à ce tableau une mere certainement frigide car peut être, elle même victime d’inceste, un père orphelin a 8 ans dans les années 30 (n’en revenant pas d’avoir trouvé une épouse et lui meme fonde une famille, acceptant… Lire la suite »

Francois

Je suis un père toxique, malgré une thérapie de 2 ans, 4 ans de suivi avec les services sociaux (pas très utiles d’ailleurs sauf pour vous dire qu’ils ne savent plus quoi faire). Non pas que je sois violent physiquement ou alcoolique, mais parce que je suis rigide. Il y a des choses que je ne supporte pas. Ca me mets hors de moi. Je n’y peux rien. Il en ressort un mélange de désamour et de culpabilité qui me mine et je fuis, je pars, je sors. C’est ca ou j’explose. Je ne supporte pas la fainéantise, le mensonge,… Lire la suite »

ParentsCanHurt

Bonjour, Je trouve votre article très pertinent. Si je suis arriver sur ce site c’est parce qu’un jour une femme m’a dit que je devrais livre un livre concernant les “Parents nuisibles”. Je ne l’ai toujours pas trouvé ceci dit je suis tout de même tomber sur cet article qui m’inspire beaucoup. Je n’ai que 19 ans et pourtant j’arrive parfois à me projeter dans une dizaine voir une vingtaine d’années en ayant peur de reproduire ce que j’ai pu subir et je dit bien subir lors de toute mon enfance. A vrai dire j’ai aujourd’hui peur de cela pour… Lire la suite »

Laurent

J’ai 61 ans…je suis un homme (rares semble-t-il dans les commentaires !) sans doute hyper sensible et votre article m’a touché. Malgré mon âge, les relations avec mon pére sont toujours douloureuses et me conduisent à reproduire un schéma enfantin : être malade pour qu’il m’accepte et peut être m’aime, lui qui veut toujours avoir raison et qui nous humilie mes fréres et moi. Ma mére, décédée depuis 2010, a toujours joué le “tampon” entre mon pére et nous et, quand cela devenait trop lourd, elle avait “un malaise” ou une “maladie” et les choses se calmaient. Mon pére, ne… Lire la suite »

Matthieu

Chaque jour je me poses la meme question: Devrais-je supporter ce calvere, ou m’en aller? J’aimerais bien dire, m’en aller, mais je ne suis pas dans une disposition mentale et physique qui me permet de le faire–devinez pourquoi. C’est vraiment triste que certains pensent que les cris, les coups et autres font le quotidien d’une famille normale. C’est triste que certains se comportent comme tel 24/7 sans jamais penser a changer!

joncquille

Même à mon pire ennemi , je ne lui souhaite pas de vivre , ce que je vis , c’est l’enfer au quotidien , Je ne veux pas la fuir , je souhaite lui résister , lui montrer que je ne suis pas une moins que rien , pas une fainéante , pas une droguée , pas une alcoolique , et quelle ne sort pas de la cuisse de Jupiter comme elle a toujours voulu me faire croire , car je suis en ce moment en train de faire des recherches sur son enfance , pour essayer de comprendre ,… Lire la suite »

joncquille

Bonjour, j’ai 54 ans , ma mère , il y a 8 ans aux décés de mon frère qui en avait 43 et 15 jours après le décès de mon père qui avait 73 ans , m’a jetée et m’a dit ( dégage d’ici ,je voudrais qu’il t’arrive un malheur) depuis elle ne cesse de me hair moi ma famille mes enfants , elle à même portée plainte contre moi pour coup et blessures ( plainte classée sans suite par le procureur) . Nous habitons à 20 km de chez elle et connaît tout sur notre vie , Je fais… Lire la suite »

Marie

Bonsoir, après une discission qui a très mal tourné avec ma maman( elle n à rien voulu entendre et M à remis la dispute de mes deux soeurs sur min dos et celle de mon fils), celle ci M as raccroche au nez en disant qu elle coupait les ponts. En voyant les semaines avancées et pas le moindre signe même ma soeur préférée avait pris des distances et le fait que l on M ai retiré de leurs amis fb, sur le coup de la colère j ai dit des choses à des personnes alors que je n auraient… Lire la suite »

L.C

Bonjour, en lisant votre article qui est très bien expliqué et que j’ai conseillé à une amie, j’y ai reconnue mes parents. En particulier ma mère. J’ai 17 ans dans quelques moi et depuis que j’ai 10 ans ( meme avant ) , elle boit et elle est devenue alcoolique. Moi , mon frère et ma petite soeur avons du supporter ses “crises” de colère, ces soirs ou elle est trop soul pour pouvoir marcher droit, ses nerfs qu’elle passe sur nous ( elle ne m’a cependant jamais tapé moi ou ma soeur) depuis trop longtemps et trop souvent. Alors… Lire la suite »

Géraldine

Bonjour, Après avoir laissé un commentaire sur un autre article, j’en laisse un ici car je suis persuadée d’avoir eu des parents toxiques (ils le sont toujours…), et d’avoir des comportements toxiques avec mes enfants (11 et 9 ans). Et je ne peux m’empêcher malgré tout, de me poser la question suivante : D’où me vient cette croyance que l’enfant fait exprès ? que s’il a cassé une bouteille de lait sur le carrelage, c’est qu’il voulait bien le faire ? qu’il l’a cherché ? Est-ce bien parce que c’est ce qu’on m’a appris quand j’étais enfant, que cette croyance… Lire la suite »

Geraldine

Oui je suis bloquée dans mon “développement” malgré les seances psy depuis plusieurs années. Ma psy actuelle dit que je fais preuve d une resistance enorme. La violence subie doit etre telle que je ne veux pas la ressentir. Autant je peux percevoir la peur ou la souffrance d un enfant quand je vois un adulte mal se comporter avec lui, et les larmes me viennent aux yeux, autant je suis incapable d empathie pour ma propre personne… je suis coupée de mes emotions, dure avec moi-meme, bien que j ai progressé malgré tout ! j ai besoin d’avancer pourtant,… Lire la suite »

Geraldine

Oui merci, votre réponse me parle. J’essaie de travailler sur mes émotions, mon agressivité. Du moins de les reconnaître et de comprendre le mécanisme qui a déclenché tel ou tel. C’est tellement difficile de faire bouger mes lignes. Je suis intéressée désormais par des sujets qui devraient me permettre de plus prendre soin de moi, je commence à comprendre ce que cela signifie… J’ai troqué mes livres policiers/terreur, contre des livres méditation/yoga. Résolument décidée à écouter ce que me dit mon corps, à m’autoriser à avoir des besoins et à tenter de les satisfaire. Tout cela est nouveau. Tiraillée entre… Lire la suite »

Julie

bonjour, j’ai reconnu dans votre article ma relation avec mes parents. J’ai 20 ans et ça fait plusieurs années que mes parents exercent une oppression plutot egoiste sur moi. Je suis un cursus artistique et des interets en total desacord avec mon milieu d’origine, à l’opposé de leurs habitudes, un monde qui leur est totalement étranger. Pour ma part, le seul fait que je me soit lancée dans un tel cursus me prouve que je n’ai pas de problème avec quelques differences de style de vie, de pratiques, de gouts,… J’ai le gout de voyager, bouger, voir de nouvelles choses… Lire la suite »

Julie

C’est mes parents après tout et je les aime, j’aimerais ne pas avoir se conflit et etre pleinement hereuse.
D’un autre coté, ils exercent sur moi un chantage car je suis dependante de l’argent qu’ils me versent chaque mois (je n’ai pas de bourses) et du loyer de mon appartement. un chantage bien bas, basé sur des choses materielles qui sont sensées etre naturelles: un parent DOIT subvenir aux besoins de son enfant, je ne leur suis pas redevable! Mais c’est du coup bien plus difficile de prendre mon autonomie avec cette chaine au pied…

Einigriv

Bonjour, Il est difficile pour un enfant de se rendre compte de la toxicité de ses parents, car ils pensent que “c’est pour son bien”. De plus il ne mesure pas l’emprise qu’il y a dans cette relation et assimile cela à l’amour. Pour ma part, j’ai dû attendre mes 38 ans pour m’en rendre compte… Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais toujours tout fait pour qu’ils soient fières, contents de moi et tout s’est dégradé à partir du moment où j’ai décidé de quitter mon mari avec qui j’étais depuis 20 ans mais avec lequel les relations… Lire la suite »

Einigriv

Merci beaucoup pour votre réponse. Oui j’ai arrêté de leur demander … J’ai coupé les ponts avec eux. Je sais qu’ils sont vivants, mais je fais mon deuil d’eux. Etant maman de 4 enfants, j’ai juste du mal à comprendre comment des parents puissent agir ainsi. Ma victoire est de me rendre compte que malgré ce que j’ai subi (dans le passé et leurs réactions aujourd’hui) je ne leur ressemble pas. Le respect et la vérité font partis des valeurs que je place au dessus de tout et que j’espère je les transmets à mes enfants. Encore merci pour ce… Lire la suite »

léa

Maman, Il y a quelques jours, j’ai fait un drôle de rêve; j’ai rêvé que j’étais complètement seule, sans enfant, sans homme dans ma vie, sans amis, sans travail. Seule, habillée et coiffée comme une pauvre fille vêtue de sa simple tristesse. Je n’avais pour bagages que deux ou trois cartons éventrés que j’installais dans un taudis sombre et miteux, entouré d’autres taudis sombres et miteux habités par d’autres paumés, d’autres tristes sorts qui me semblaient familiers. Je n’avais pas vraiment peur, il me semble que la situation était comme normale et je commençais à ouvrir mes cartons avec un… Lire la suite »

Son

Merci Lea

PLUMEUX

Bonsoir, C’est en parcourant le net que j’ai découvert votre article. Je viens de rompre avec ma mère, je suis la cause de cette rupture. J’ai 50 ans et elle 84 ans. Elle est l’aînée d’une fratrie de 5 enfants, elle a du très tôt soulager ses parents (père malade qui avait fait 14/18 et mère épuisée par des grossesses successives). Tout allait relativement jusqu’à la grossesse non désirée de mon jeune frère, à ce problème c’est ajouté une période de chômage, une maison en construction puis on a imposé la présence de ma grand-mère dans la maison neuve que… Lire la suite »

léa

Bonjour, Je suis en thérapie depuis 2 ans car j’ai des difficultés à m’insérer socialement. Professionnellement, je vais toujours à l’échec d’une façon ou d’une autre car je n’ai aucune confiance en moi. Socialement, j’ai une grosse tendance à l’évitement et préfère bien souvent m’isoler. J’ai des parents toxiques, une mère qui m’a toujours rabaissée, humiliée, dédaignée, menacée et parfois violenté physiquement. Je me suis toujours rebellée mais ce problème me hante depuis toujours. Voici ma question: Au bout de 2 ans de thérapie, je n’arrive pas à avancer. Je piétine. Je raconte à chaque fois les derniers évènements à… Lire la suite »

léa

Merci pour votre réponse

léa

Merci Beaucoup pour vos réponses qui m’ont beaucoup fait réfléchir.
J’ai fini par retourner voir ma thérapeute et par lui dire toutes mes pensées la concernant.
Cela a été très dur pour moi, je me suis vraiment faite violence et au final, l’échange a été beaucoup plus fructueux que d’habitude.
Quand j’ose dire mes réelles pensées, j’ai toujours l’impression de blesser et d’être illégitime dans mes propos.
Ce soir j’ai l’impression d’avoir été moi et ça fait un bien fou!!
MERCI encore

jaglin

Bonjour Léa,

Je vous écris pour dire combien votre témoignage me touche.
J’ai l’intuition qu’on ne peut pas poursuivre avec un thérapeute, s’il crée plus de mal – être que de soulagement ?
Pour moi, ce serait comme prendre un médicament qui n’est pas le bon et qui entraîne des problèmes supplémentaires. Je vous souhaite de trouver la force d’avoir confiance en vous.

Meilleurs voeux pour 2016, monsieur Perronnet, et une fois de plus, un merci énorme.

marc

Enfant adopté j’ai été pour “combler un grand vide”. Ma mère a tout abdonné pour suivre mon père, s’est retrouvée seule, et j’ai joué le role d’enfant de compagnie. Soumis sage et obéissant , j’ai toujours fait avec ce que l’on m’imposait et ce que l’on m’interdisait de faire. Son caractère est explosif , autoritaire mais on l’apprécie comme cela dans son milieu professionnel ( prof de danse ) , par contre elle rentrait tout les soirs en claquant la porte et foncait dans ma chambre ( dont je n’avais pas le droit de fermer ma porte , jamais )… Lire la suite »

valumich

bonjour j ai un fils de 19 ans qui n a aucun lien social, son seul lien social se limite au sortie de son père ou de moi, il n a jamais eu de petite amie il reste enfermé dans sa chambre des heures entières à jouer. heureusement il a toujours très bien bien travaillé à l ecole. en lisant votre article je me suis un peu reconnue en voulant bien faire on fait pas toujours bien. malheureusement. je suis très inquiète pour lui. il aura fini l’école à la fin de l année ce qui veut dire plus aucune… Lire la suite »

agathe

Bonjour Monsieur Je vous lit avec beaucoup d’intérêt et vous êtes de bon conseil alors jaimerais vous exposer mon problème. Pour résumer jai eu une relation malsaine conflictuelle avec ma mere qui es partie a mon adolescence et que je nai jamais revue. Une femme égoïste, amère, nayant pas la fibre maternelle et qui m’a denigrée et abandonné a moi même. Elle m’a laissée a 14 ans avec mon père, un homme bipolaire violent, manipulateur etc et es allee vivre a 8 heures de route en disant jai assez fait pour toi qu’il soccupe de toi maintenant… Dont je m’occupe… Lire la suite »

agathe

Je vous remercie. Avez vous une idee de quelle approche je devrais choisir comme therapeute ? (cognitive etc). Je n’ai pas des moyens illimités alors je ne veux pas tester de nombreux intervenants pour rien

perrine

Bonne Année 2016! j’ai la tête à l’envers; je viens d’aller chercher ma fille chez son copain; en discutant, elle me dit que mon oncle et ma tante sont chez mes parents et penser à ma mère me donne des nausées, j’ai des douleurs au ventre au dos, j’ai des angoisses c’est pourquoi j’écris. comme les commentaires précédents, ma mère est un tyran, mon père cautionne, ma soeur a 6ans de plus que moi, c’est l’aînée et me jalouse depuis l’enfance, très malade (ts, hp….et j’en passe); je ne vois plus ma soeur depuis 2005 et nous avons tenté un… Lire la suite »

léa

Merci vraiment pour ce site et tous ces témoignages éclairants. J’ai 44 ans et depuis toujours victime d’une mère toxique avec un père gentil mais entièrement passif, complice… Mon frère de deux ans mon aîné a lui été épargné et même adulé. Comme le témoignage précédent, j’ai aussi échoué professionnellement, et, avant même de commencer une thérapie, j’ai été consciente que je me devais de ne pas réussir…au risque de “troubler” l’ordre familial depuis toujours, ma mère me dévalorisait (remarques physiques, moqueries, crises de colères, coups, interdiction d’avoir une vie sociale, de sortir, dénigrements auprès de mon père, et j’en… Lire la suite »

K.rol

J’ai coupé les ponts avec mes parents depuis 6 mois. Mon père essaie tjr de prendre contact avec moi. Mais je ne lui laisse pas cette prise. Mon père dit des atrocités sur moi, sur mon fils, a tenté de m’isoler dans la fratrie (ns sommes 3 soeurs, je suis l’aînée)…puis il nie les avoir dites. Il appelle mon travail, mes beaux parents pour raconter combien je suis une fille indigne de le rejeter. Le conflit avec mon père dure depuis que j’ai 16 ans. je me suis tue jusqu’à mes 28 ans. Là je me suis rebellée. Mais tout… Lire la suite »

Sandra

Je souhaite beaucoup de courage de force à tous ces enfants victimes de parents toxiques … Moi même victime encore en pleine confusion en analyse depuis deux ans enfin j ai réussi à aller loin à sortir de mon déni à cesser de culpabiliser à cesser d’idéaliser mes parents ( emprise manipulation psychologique depuis tte petite ) malheureusement j en ai raté ma vie professionnelle par manque de confiance à écouter des parents qui se disaient(encore aujourd’hui) parfait et que je devais obligatoirement écouter moi je ne pouvais pas m’exprimer soit parce que ce que je disais était inintéressant ou… Lire la suite »

Lightning

Je suis tombée un peu par hasard sur cet article et je dois dire que j’ai encore du mal à me dire que mes parents sont apparemment toxiques. Je n’y songeai pas avant quelques années mais après des cours d’économie et social en seconde mais aussi en parlant naturellement de mes parents à mes amis ou des connaissances, tous m’ont dit que les choses n’étaient pas normales. Aujourd’hui j’ai 19 ans, je n’ai aucune confiance en moi et beaucoup de choses me sont interdites par mes parents. Ma réaction en lisant votre article a été un peu comme un choc.… Lire la suite »

delphine

Je vous remercie de la clarté de vos paroles et de votre perspicacité dans les reponses. Mes parents sont bien de la trempe que cet article expose, à ce jour ils poursuivent leur oeuvre destructrice. J’ai quitté le pére de mes enfants aprés des menaces au couteau et coup reçu, mes parents sont au courant de la situation, evidemment c’est à cause de moi, je l’ai poussé à bout, dixit ma mére, idem pour l’adultére dont M est venu se vanter devant moi, c’est ma faute je ne le satisfais pas, dixit mon pére… J’ai demenagé avec les enfants pour… Lire la suite »

moly

Bonjour j’ai lu votre article et je crois reconnaitre ma mère, j’ai été adoptée par ma tante, car elle est stérile, ne peut avoir d’enfant, mais depuis elle n’arrête pas de me repeter qu’elle a fait ” ci ca pour moi”, elle veut que je fasse tout comme elle veut et non comme je veux; à l’extérieur elle se comporte comme la mere ideale à linterieur c’est autre chose, je suis une personne qui n’aime pas les conflits, j’ai jamais désobéi à ses ordres, quand elle parle je baisse la tête. la relation mère fille a échoué, car elle veut… Lire la suite »

MOLY

Bonjour
oui je sais mais c ‘est pas toujours facile de se mettre toute la famille à dos
je veux m’éloigner mais je craints de m’éloigner de es frères encore mineur je dois encore la subir pendant 7 ans,jusqu’à leur majorité…en faisant profil sinon je lesvois pas. je m’entends bein avec mon père mais lui il l’obéit àla lettre, vu que je m’entends bien averlleme soupçonne d’avoirlesrelation sexuelles avec mon père adoptive, j’ai tellement la haine que je dois supporter

MOLY

On veut tous plaire à quelqu’un, c’est inné dans l’être humain alors c ‘est dur de ne pas être dépendant il me semble ? comment emmener une personne toxique à lui faire comprendre qu’elle est ?

Liline

L’histoire du verre d’eau est un exemple. Ma fille a 2 ans et demi elle tombe et pleure ce qui me paraît normal je la console en lui demandant où elle a mal hé bien pour eux c’est limite pas normal pour eux elle est tombée tant pis pour elle et qu’elle pleure n’est qu’une comedie pour que je m’occupe d’elle et qu’en réalité elle n’a pas mal. Chose qu’ils font avec leur propre fille.
Du coup je fini par moi même le remettre en question ce qui ne doit pas être leur cas pensant avoir la meilleure éducation.

liline

Bonjour, Votre article m’interpelle car depuis quelques temps je remarque des comportements pour moi “pas normal” sur un couple d’amie avec leur fille de 4 ans. Pour moi, elle n’a le droit de rien faire, d’ailleurs elle en a fait la remarque à sa mère “de toute façon j’ai le droit de rien faire”. Ils sont constamment derrière son dos. Si elle veut jouer à un jouet elle doit ranger l’autre et ainsi de suite et ils sont derrière elle a attendre qu’elle range avant qu’elle prenne un autre jouet. Elle doit finir son assiette même si elle n’a plus… Lire la suite »

debo

Bonjour, j’ai malheureusement été sous l’emprise de parents toxiques et je le suis encore indirectement…car j’ai un manque qui n est pas totelement résolu aujourd hui, c’est certain. Pour vous raconter mon histoire brievement, de l’adolescence a l age adulte jusqu a 32 ans, j’étais malade psychologiquement. J ai ete eleve pas des parents instables emotionnellement. J ai du repondre a leur desire et j ai avalee toutes leurs peurs. J etais malade, je souffrais enormement car je n arrivais pas a construire une vie sociale et pro. donc je n avais deja pas d estime de moi, donc dans… Lire la suite »

Muriac

Hello #Debo, d’après ton post, je me retrouve un peu dans ce besoin qu’a été le mien de partir et vivre au loin pendant très longtemps, loin d’une ambiance familiale plutôt lourde et donc toxique! Même si a bien des égards, je suis bien contente d’avoir vu du pays et vécu un parcours épanouissant et enrichissant 😉 il y a aussi cette maudite fuite en avant qui peut nous faire oublier les valises de notre propre histoire mais qui nous suivent toujours, hé hé… As-tu lu les livres d’Alice Miler et celui de Susan Forward “Toxic parents (Parents toxiques)” ?… Lire la suite »

wurm

Bonjour Muriac, merci pour ton post. Je suis justement a Lyon en ce moment chez eux et je me sens vraiment pas bien ici…As tu reussi a etre te liberer et te reconstruire? Debo.

john

Bonjour Enfant, dès 4 et 5 ans j’étais placé en cure pour soi-disant énurésie, j’étais largué…pendant ce temps ma mère se mariait avec mon beau-père, à mon retour, j’étais perdu…insécurité, trouille de tout… Pendant l’enfance et l’adolescence, des moqueries, une agressivité de ma mère, des coups de martinet, quand je comprenais pas…et à 13 ans j ai commencé à retenir les coups de ma mère…Difficultés à l’école, acnée, enfermement dans ma chambre à écouter la musique…je me protégeais…je me mettais durant mon adolescence à part même à noel, me sentant pas proche d’eux…chaque annéé des colonies dont je voulais pas…et… Lire la suite »

ZAKA

merci pour votre réponse si réaliste ! grâce à vous, j’ai compris l’essentiel !
et oui, je vais lacher prise !

ZAKA

je les ai élevé seule, le papa étant présent un week-end sur deux et la moitié des vacances. ma fille, l’aînée a été très difficile, ne se laissant rien dire, et piquant des crises à la moindre opposition… une enfant gâtée, difficilement canalisable, tyrannique dès son plus jeune âge, jalouse de son frère et lunatique (il y avait tout de même des moments agréables). à 17 ans, tellement odieuse que je l’ai expédiée chez son papa qui l’a acceptée malgré lui pendant une année. (elle lui a fait subir le même sort). je pensais naïvement qu’elle changerait avec l’âge ;… Lire la suite »

ZAKA

quinqua, je vis seule à 1000 kms de mes enfants (24 et 28 ans) depuis 2 ans et je souffre de ne plus les voir comme avant. je les appelle donc une fois par semaine pour avoir de leurs nouvelles sauf que depuis quelques mois je sens une réticence de leur part à me répondre. ils sont toujours occupés, remettent systématiquement à plus tard notre appel, ou carrément me donnent des excuses aberrantes du style : “je fais mon ménage”… et quand je m’indigne on me rétorque que “je dois tout de suite arrêter ma crise” en menaçant de ne… Lire la suite »

mollie

Bonjour Après de nombreuses fouilles j’ai trouvé votre article qui est d’ailleurs génial Je suis désolée peut être mon paragraphe va être long : je vous explique brièvement Je suis née en Inde, depuis petite ma tante était en France, elle s’est occupée de moi comme sa fille en m’envoyant les cadeaux etcc, elle m’a adopté à l’âge de 15 ans aujourd’hui j’ai 25 an. Depuis qu’elle m’a adopté je me sens pas chez moi « elle repète tout le temps « t es chez moi t es chez moi » jusqu’à maintenant je n’arrive pas à l’appeler maman. Elle… Lire la suite »

Florine

Bonjour,
Dans la même situation que vous j’ai rencontré un thérapeute qui m’a fait écrire ma colère et cela à été réellement efficace, je m’en suis débarrassé.
A chaque contrariété, écrire, écrire tout ce qui passe par l’esprit, même les choses les plus horribles afin de s’en débarrasser.
J’espère que cela vous aidera.

Cdt

Carole

Bonjour, Tout d’abord merci pour ce site et le partage de vos connaissances. J’ai cherché des informations sur le net quand à mon agressivité et ma violence psychologique et parfois physique sur mes enfants, que j’aime pourtant plus que tout. En fait j’ai découvert grâce à vous que ces réactions venaient de ma propre enfance où j’ai été maltraitée et délaissée, j’avais pourtant l’impression d’avoir pardonné, compris mes parents divorcés et je ne me sentait pas esclave de mon passé, je pensais en être en grande partie responsable. Malheureusement j’avais tout faux car à la naissance de mes enfants je… Lire la suite »

Purestar

Bonjour, J’ai coupé aussi tout contact avec mes parents toxiques et manipulateurs suite aux menaces de ce qui me sert de père de “venir me casser la gueule d’une façon dont j’allais me souvenir” (parce que j’avais rappelé à ce qui me sert de mère pour la centième fois que j’étais sa fille et non sa mère, son psy, la poubelle de ses aigreurs et déceptions ou…). Comme il m’a déjà cassé la gueule, ce qu’il nie et ma mère aussi, et que j’ai appris qu’ils enfermaient dans le noir ma fille qui avait 6 ans à l’époque, ces menaces… Lire la suite »

Kassée

après la lecture de Purestar et votre réponse, je me permets d’encourager cette personne à fuir à tout prix ses parents, et à se protéger des “bonnes âmes” . Leur motivation est de voir une relation paisible, c’est insupportable pour beaucoup de voir que les enfants ont de la haine pour leurs parents… les causes, la maltraitance pourtant souvent perçue, ils les nient avec férocité ( en accusant la victime de mensonge) ou les minimisent dans d’insupportables excuses… A 56 ans, j’ai lutté pendant 20 ans contre ce flot de “bonne “volonté en souvenir du “bon” ? vieux temps …… Lire la suite »

Crys

Bonjour
Merci pour votre précieux témoignage et cette “technique de la question en retour ” qui dévoile effectivement le malaise, même si on obtient pas de réponse.
Bonne continuation sur votre chemin

Virginie

Excellent article qui m’a ouvert les yeux sur certaines erreurs que l’on peut parfois commettre.
Mais ma prise de conscience est sûrement possible grâce au fait que j’ai rompu tout contact avec mes parents toxiques suite à ma sorti du déni d’inceste.
Heureuse de me battre chaque jour pour me retrouver et guérir: pour moi et le bien être de mes enfants.

Sophie

Oui, c’est ce que j’ai fini par faire.
Merci de m’avoir répondu .
🙂

Sophie

La mère a toujours été en conflit avec moi et me l’a toujours fait à l’envers. Quand mon père rentrait du boulot le soir, elle se plaignait de moi auprès de lui: ” elle a de nouveau été méchante aujourd’hui , elle fait tout pour me faire chier, tappe la” Et mon père me mettait une raclée. Mais, un soir, il s’est tourné vers elle, la dévisagé , puis m’a dévisagé moi, l’a regardé de travers et puis ne m’ a plus jamais tappé à sa demande. Elle n’a JAMAIS cessé sa relation de compétition de d’ humiliation avec moi… Lire la suite »

stephanie

Bonjour
J’ai lu attentivement votre article. J’ai 38 ans et un soir de Noël après la énième remarque désobligeante je me suis fâchée après ma mère et son époux. Depuis ma mère m’a écrit une longue lettre à laquelle j’ai fait une réponse que je n’ai pas envoyée.
J’ai préféré lui dire de vive voix qu’on n’élève pas ses enfants ds l’humiliation en utilisant ce qui vous passe par la main pour les sanctionner. Et que maintenant à l’age adulte Je ne me laisserai plus faire.
Je ne penses pas etre capable de pardonner.

charlotte

Merci, vous avez tout à fait raison : je me suis rendue compte que cette généraliste qui ne me connaissait absolument pas aller trop vite en besogne et n’était pas psychologue. Dans ces moments de rechute je suis très influençable… J’ai une très bonne psychologue avec qui j’ai repris contact car effectivement elle est la mieux placée pour m’aider. 1000 mercis

charlotte

Bonjour, Vous m’aviez déjà bien aidée la dernière fois. J’ai stoppé tout contact avec presque toute ma famille depuis 6 mois. J’ai de gros pépins de santé physiques objectives par des examens. Une généraliste me dit ce matin devant un énième lumbago que je suis “en conflit intérieur”, “il faut pardonner à votre famille, les accepter comme ils sont, le passé douloureux en les maintenant à distance”. Pour elle, ce gros conflit familial explique mes “crises” de douleur (ventre et bas du dos). Je me sens coupable (d’être malade presque tout le temps et d’avoir fui ma famille), et je… Lire la suite »

Justine

Bonjour, j’ai lu votre article et il m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses. J’ai 16 ans et je suis en conflit perpétuel avec mon père. A chaque fois que je tarde à faire quelque chose ou que je fais quelque chose qui ne lui plaît pas, il me prend mes affaires et me les cache, il m’insulte et parfois, il me tape, quand il est très en colère. Quand on se dispute, je crie beaucoup (je n’ai pas trouvé d’autre moyens de me défendre, étant donné qu’il est plus grand et plus fort que moi), et il… Lire la suite »

Marie

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre si rapidement . Vous m’avez rassurer dans votre commentaire.j’ai tellement peur de mal faire que j’en fait trop je suis suivie depuis plusieurs mois par une psy a la suite d’un accident de voiture Jai subie un tromatis crânien et un choque poste tromatis pour arrivée à contrôler mon anxiétés je consulte chaques semaine vous avec bien raison je doit me calmer mais j’ai du mal quand il s’agit de mes enfants je me rend pas toujours compte combien je suis contrôlante je veut trop les protéger car moi même… Lire la suite »