à propos des parents aux comportements toxiques

ÉCOUTEZ : À propos des parents aux comportements toxiques(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Faut-il rester soumis à ceux qui ne nous respectent pas ?

Quel avantage y a-t-il à être attentif à la toxicité de ses parents ?

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre, plus sa morale est incolore, plus grand sera le nombre des injonctions et interdictions qu’il imposera aux enfants, non pas par souci de leur bien, mais pour sa propre tranquillité et son propre confort. »

Janus Korczak(1)

« C’est notre propre exemple qui apprend à l’enfant à mépriser tout ce qui est faible. »

Janus Korczak

Récemment je conversais avec une personne qui me disait que l’appellation « parents toxiques » qu’elle rencontrait ici et là sur internet lui semblait exagérée, que bien sûr ses parents n’étaient pas parfaits et qu’elle avait été malmenée par eux (comme nous tous, disait-elle), mais que cela ne l’empêchait pas de vivre « normalement. » Elle ajoutait que l’égoïsme faisait des ravages aujourd’hui et que puisque tous les parents avaient eu, eux aussi, leurs problèmes avec leurs propres parents, il était normal de les respecter et de les aimer en leur montrant présence et affection.

Elle estimait aussi que c’était le plus souvent « de bonne foi » qu’un parent obligeait son enfant à agir, qu’il le punissait « pour son bien », et que le simple fait que nos parents nous aient donné la vie et qu’ils aient eu leurs lots de peines et de soucis, justifiait à lui seul notre devoir de reconnaissance et de respect à leur égard.

Alors, devons-nous obligatoirement aimer et respecter nos parents ?

Est-ce que le fait de faire « ce que l’on peut, comme on le peut » mérite le respect ? La volonté de bien faire aboutit-elle obligatoirement à « faire le bien » ?

Avoir peur de convenir que les « parents toxiques » existent, c’est croire qu’il est interdit de « toucher » aux parents sous le prétexte qu’ils sont des parents. Or il existe des parents respectueux de la personnalité et des besoins réels de leurs enfants mais aussi des parents aux comportements déviants, donc nuisibles, dans un monde qui a bien du mal à les repérer.

C’est donc par respect pour tous les parents respectueux de leurs enfants que nous allons tenter de comprendre ce que c’est que la toxicité d’un parent.

Qu’est-ce qu’un parent toxique ?

Bien sûr, on pense immédiatement aux parents alcooliques, coupables de sévices physiques ou d’abus sexuels sur leurs enfants. Ce sont là des comportements extrêmes qui ne doivent pas masquer la toxicité de parents plus « ordinaires » qui sont dominateurs, critiques, méprisants et/ou manipulateurs, et font ainsi preuve d’une toxicité insidieuse qui leur semble naturelle, persuadés qu’ils sont de la légitimité de leur comportement envers leurs enfants.

Les parents inconscients de leurs actes n’ont que rarement l’impression d’être véritablement nuisibles à leurs enfants. Ils sont certains de les aimer suffisamment et ils ne pensent pas pouvoir les maltraiter alors qu’ils sont en train de les humilier par exemple. Sous les apparences de l’éducation, les propos tenus aux enfants sont trop souvent des violences ordinaires qui conduisent à l’opposé de l’intention supposée de l’éducateur.

Par exemple une mère qui passe son temps à répéter à sa petite fille qu’elle va tomber dès qu’elle bouge est un parent toxique inconscient, en ce sens que son angoisse bride l’énergie de vie de son enfant.

En fait, ces parents inconscients s’emploient à infantiliser et à détruire leurs enfants avec des gestes et des paroles négatives, des décisions dévalorisantes parce qu’elles favorisent la dépendance et la perte de confiance en soi-même. C’est ainsi qu’ils provoquent, chez l’enfant sans défense, des dommages émotionnels qui s’insinuent peu à peu dans son être.

Cette façon inconsciemment perverse d’agir, trouve sa principale efficacité dans la répétition, qui structure peu à peu la personnalité de l’enfant, le fait souffrir en le persuadant que sa nature originelle est inadaptée et instille chez lui les poisons de la mauvaise conscience, de la peur et de la culpabilité.

Une toxicité ordinaire : le déni du vécu de l’enfant.

Un enfant tombe en courant dans la rue, il se fait mal, j’oserais dire il se fait « naturellement mal » ; son parent, le plus souvent culpabilisé dans son rôle, lui dira peut-être que ce n’est rien et qu’il n’a pas mal. Il veut le convaincre que la douleur qu’il ressent est moins importante que son désir qu’il aille bien. L’enfant, divisé intérieurement entre son ressenti douloureux et son désir d’être à la hauteur de ce qu’il sent important pour son parent, minimisera sa sensation de douleur en la ravalant, apprenant par là même que dans le choix entre ce qu’il sent par lui-même et ce que son parent lui dit qu’il doit ressentir, il a toujours intérêt à se conformer à la perception de l’adulte s’il veut être aimé, (et un enfant a besoin de se sentir aimé).

Plus tard, devenu adulte, ayant été pour ainsi dire formé à la confusion entre ce qu’il sent de lui-même et ce que sentent les autres de lui, il se méfiera de son propre ressenti et n’osera pas, par exemple, s’engager dans une relation amoureuse parce qu’il n’a jamais eu le droit, dans son enfance, de vivre ses propres émotions et en a très peur. Un homme de 40 ans peut ainsi refouler son désir homosexuel pour ne pas faire de la peine à sa mère. Cet homme croit aimer sa mère alors qu’il est soumis aux peurs de cette femme. Et c’est clair que du côté du parent, on ne peut pas parler d’amour quand on se permet de critiquer les choix de vie de son enfant devenu adulte.

Pourtant quel parent n’est pas un jour ou l’autre tombé dans le piège du « J’ai fait ça pour son bien » qui lui a permis de légitimer son action maladroite, pour ne pas dire maltraitante ?

Certains s’y enferment en n’en démordant pas ; ce faisant, ils deviennent des parents toxiques parce qu’ils ne voient les besoins de leurs enfants qu’à travers leurs besoins à eux, c’est ce que l’on appelle parfois une attitude « incestuelle », parce qu’elle fait obstacle à la séparation en empêchant l’enfant de se développer par lui-même donc d’accéder à son autonomie réelle.

Le parent respectueux de son enfant se remet en question et découvre (parfois même douloureusement) que, puisque son enfant n’est pas lui, il ne lui appartient pas. Il convient alors qu’il ne peut pas toujours savoir « ce qui est bon pour lui ». Il découvre en fait que, dans la plupart des cas, aimer son enfant c’est le laisser faire ce qu’il croit bon pour lui, quand bien même le parent est persuadé – à un moment donné – du contraire.

Wayne Dyer(2) disait : « L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui on a de l’affection être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement vous donne satisfaction. »

Pour permettre à une personne de grandir, il faut la laisser commettre ses propres erreurs, donc la laisser tirer par elle-même les leçons de ses propres expériences.

La fille d’une amie est particulièrement désordonnée. Elle pose les objets n’importe où et passe son temps à les chercher. Le jour où le fait de ne pas retrouver sa carte d’étudiant à temps l’a empêché de passer un examen, elle a eu un choc suffisant pour se donner les moyens de changer. Lui avoir dit et répété que l’ordre est important n’avait servi à rien pendant des années.

C’est la preuve que l’expérience de l’autre n’a jamais été utile à personne. Pour apprendre à se relever, il faut être tombé, et plus un enfant grandit, plus il est à même de s’enrichir à travers ses expériences.

C’est notre peur (égoïste) de parent, qui nous contraint de croire que d’agir « pour le bien de notre enfant » s’appelle l’aimer. Ainsi empêcher un enfant de commettre certaines erreurs c’est lui voler l’outil de sa propre croissance, et c’est ce que les parents « toxiques » ne peuvent ni ne veulent pas voir.

Face à l’erreur de son enfant, le parent toxique râle, crie et lui assène qu’il n’aurait pas dû la commettre sous le prétexte qu’il l’avait prédite à plusieurs reprises ; le parent aimant – lui – comprend, soutient et accompagne alors même qu’il avait envisagé la possible erreur de son enfant, parce qu’il sait qu’il n’y a pas un domaine de l’existence où l’apprentissage ne passe pas par l’erreur.

Bien sûr, si votre enfant de 5 ans se penche par la fenêtre du 3ème étage, vous n’allez pas attendre qu’il tombe pour intervenir rapidement et sans lui demander son avis ; mais s’il a 17 ans et qu’il vit une liaison amoureuse avec une personne qui vous déplaît, le respecter – donc l’aimer – c’est avoir le tact et la douceur de « faire avec » la liaison qui est la sienne.

Les parents toxiques sont donc ceux qui, parce qu’ils sont persuadés du bien fondé de leurs jugements sur les autres, les imposent. Ils font à leur enfant un chantage à l’amour qui se traduit par cette fausse loi inconsciente : « J’ai nécessairement tort quand je ne pense pas ou n’agis pas conformément à la volonté de mon parent qui m’aime. »

Or qu’est-ce qui fait qu’un enfant se sent aimé ?

Un enfant « se sent aimé » par ses parents non pas parce que ceux-ci le lui disent, mais parce qu’il n’a pas besoin d’avoir peur de leurs réactions. Il se sent donc accepté tel qu’il est.

Pour que cette sécurité soit rendue possible à l’enfant, il faut que son parent soit lui-même autonome, c’est-à-dire capable de comprendre et de sentir que les émotions que le comportement de son enfant fait naître en lui (peurs, inquiétudes, angoisses), trouvent leur origine dans sa propre histoire. Ce dont les parents toxiques ne sont pas capables.

Un enfant dont les parents auront développé une réelle autonomie par rapport à leurs émotions, deviendra à son tour capable de développer une réelle autonomie : il pourra avoir ses propres convictions, ses propres sentiments, il sera capable d’être « vrai avec lui-même », il se définira par lui-même en faisant ses choix de vie propres, en accord ou non avec ses parents.

A l’inverse, un parent toxique « crée » le plus souvent des enfants conciliants et soumis qui ignorent leurs propres besoins parce qu’ils les pensent égoïstes. Mais parfois aussi les enfants de parents toxiques réagissent à la maltraitance en se rebellant pour survivre, ils sont alors injustement traités de « méchants » par leurs géniteurs. La peur de l’enfant, issue de la toxicité du parent, l’aliène, l’isole et le referme en créant en retour l’irrespect et la haine qui renforcent la toxicité du parent, dans un tragique cercle vicieux.

Quels que soient leurs comportements, tous ces ex enfants de parents toxiques, une fois devenus adultes valident et minimisent le plus souvent les attitudes maltraitantes de leurs géniteurs par des formules comme : « J’ai reçu quelques baffes mais je les méritais bien, ça m’a forgé le caractère, j’étais un enfant difficile. »

Ce serait trop terrible pour eux d’admettre qu’ils ont été mal aimés étant enfants, de renoncer à l’illusion de l’amour.

C’est au contact de son parent qu’un enfant développe (ou ne développe pas) sa confiance en lui-même et pour que l’enfant développe cette confiance, il faut que son parent le respecte. On pourrait ainsi dire qu’un parent qui respecte son enfant sera nécessairement respecté par lui car l’amour inspire et permet l’amour en retour.

Un enfant respecte naturellement son parent quand il a confiance en lui et c’est cette confiance en lui qui lui permet – par exemple – de ne pas avoir besoin de lui mentir ou de dissimuler (des mauvaises notes à l’école, par exemple.)

Pour un parent, convenir qu’il a pu avoir des attitudes toxiques envers son enfant est une grande opportunité pour lui permettre de réparer certains de ses manquements lorsque cet enfant entre en adolescence.

C’est dans ce contexte qu’un de mes amis me disait : « Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : « Maintenant je suis là pour t’aider », mais lui dire la phrase complète : « Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. » parce que cela seul est générateur de confiance et d’amour. Et le moment de l’adolescence de son enfant pour un parent est un moment propice. En s’y prenant bien, en écoutant beaucoup sans juger, il peut soigner des blessures anciennes.

En réponse à ceux qui pensent que la maltraitance « n’a jamais fait de mal à personne ».

Sous-entendre que « le fait d’avoir été malmené ne nous empêche pas vraiment de vivre normalement », revient à dire aux victimes qu’elles n’ont qu’à se taire et souffrir en silence.  Ne pas croire les victimes, c’est donner de la légitimité aux bourreaux. De même, ne pas oser s’ouvrir à la victime que l’on a été, c’est emprisonner sa colère à l’intérieur de soi-même et prendre le risque de devenir un prédateur pour les autres.

Qu’est-ce que vivre « normalement » ?

Est-ce vivre « normalement » que de craindre – comme tant de gens – le conflit, parce qu’il a toujours été résolu pour nous à travers un rapport de force en notre défaveur ?

Est-ce vivre « normalement » que de croire que le meilleur moyen de persuader un enfant de ne pas recommencer une bêtise c’est de l’en rendre honteux et de le culpabiliser parce que nous en avons nous-mêmes été rendus honteux et culpabilisés ? Ou de lui donner des baffes parce que nous-mêmes en avons reçu dans des contextes similaires ?

N’est-il pas toujours légitime pour une personne qui souffre d’exprimer, de crier même parfois sa souffrance ? Devons-nous expliquer aux victimes qu’elles doivent se taire parce que leur souffrance remet en cause une sacro sainte croyance qui dit que le parent a toujours raison ? Devons-nous penser que les femmes qui, au siècle dernier, ont osé remettre en cause l’autorité de leur époux auraient mieux fait de se taire ? Et si non, pourquoi ce qui a pu nous sembler légitime pour une épouse ne le deviendrait-il pas pour un enfant ou un ex enfant devenu adulte ?

Autant de questions qui – si nous osons nous les poser – nous aideront à convenir que personne, jamais, ne mérite la violence ni la maltraitance, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ce sont les personnes qui ont été maltraitées qui sont réduites à penser que les claques et les humiliations n’ont jamais fait de mal à personne (pour surtout ne pas s’avouer que leurs parents étaient toxiques.)

Nous vivons une époque dans laquelle nous osons enfin remettre en cause certains tabous qui nous contraignaient jadis à la complicité et à la « loi du silence. »

La condition de la possible remise en cause de nos propres comportements erronés (soi-disant aimants), passe par la constatation de nos erreurs et de nos maladresses et cette constatation passe également par la remise en cause de la possible toxicité des comportements de nos parents, car il est toujours légitime de reconnaître la toxicité d’un acte, fût-il celui de nos géniteurs.

Si nous observons notre enfant de manière neutre, comment ne pas remarquer qu’il est déjà bien ennuyé d’avoir cassé la bouteille de lait sur le carrelage de la cuisine. Comment ne pas remarquer que de lui dire : « Eh bien bravo, tu peux être content, quel maladroit tu fais ! » c’est lui infliger la cruelle injustice d’une double peine.

Il est important pour le parent de découvrir que son attitude culpabilisatrice et moqueuse (comment l’enfant pourrait-il « être content » de sa maladresse ?), n’est que la rançon présente de la manière dont à l’époque où il était lui-même enfant, il s’était senti humilié par ses propres parents et avait été obligé de considérer cela comme une marque d’attention à son égard (ce qui vaut mieux pour un enfant que de ne pas se sentir exister aux yeux de son parent.)

Pour que tous les membres d’une famille apprennent peu à peu à vivre ensemble dans le respect et l’amour, il leur faut ne plus avoir le besoin de se manipuler les uns les autres sous le prétexte qu’il est douloureux de reconnaître ses maladresses. Et ce travail est à initier par le parent qui montre l’exemple et qui dira par exemple à son enfant : « Viens, on va nettoyer ensemble, et je vais te montrer comment tenir cette grosse bouteille… » reconnaissant par là que la bouteille est difficile à prendre pour lui.

N’est-il pas légitime de ne pas nous laisser manipuler par le comportement égocentrique et totalitaire de notre vieille mère qui nous en veut parce que nous lui disons devoir partir, à l’issue d’une visite que nous lui avons faite, au sortir de notre travail, entre les courses et le dîner à préparer à la maison pour notre propre famille ? N’est-il pas légitime de ne pas tenir compte de ses plaintes quand elle nous les présente sous la forme d’un insupportable chantage ?

Pourquoi la parentalité comme la vieillesse devraient-elles donner des droits spécifiques ? Ne devons-nous pas tout bonnement réfléchir et apprendre à nous situer, c’est-à-dire à trouver la réponse juste face à la nocive inconscience de l’autre ? Et pour trouver la réponse juste à la toxicité, ne faut-il pas d’abord apprendre à la reconnaître comme telle ?

Dans le cas de la vieille mère « abusive », ce peut être d’y aller une fois par semaine, pas plus, de mettre en place un réseau d’aide et d’être très ferme sur ses limites.

En conclusion :

Pour pouvoir devenir peu à peu de plus en plus responsables de nous-mêmes, donc pour oser regarder nos propres imperfections en face, il nous faut commencer par balayer devant notre porte, ce qui revient à dire renoncer (au moins en partie) à notre propre tranquillité et à notre propre confort, (c’est-à-dire reconnaître nos comportements toxiques.)

Il est vrai que l’égoïsme fait des ravages aujourd’hui, mais nous ne parlons pas tous du même égoïsme. S’ouvrir à l’altérité, c’est commencer par arrêter de cautionner une culture judéo chrétienne dévoyée qui veut nous faire croire qu’il est égoïste de vouloir penser à soi comme de se préserver soi-même. L’égoïsme c’est de vouloir que l’autre se comporte comme soi. L’égoïsme, c’est l’intolérance de celui qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son besoin à lui.

Convenir de son égoïsme est a priori impossible pour le prédateur, et c’est pour cela que nous devons apprendre à reconnaître, pour éviter de continuer à les subir, les comportements toxiques et pervers des autres, et en particulier ceux de nos parents (s’ils les ont eus ou les ont toujours).

Notes  (source Wikipédia) :

(1) Janus Korczak : Médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l’enfance les plus réputées. Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d’être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s’occupait dans un orphelinat.

(2) Wayne Dyer : Psychologue, conférencier et auteur de renommée internationale dans le domaine du développement personnel.

PS : Au moment où je mets cet article en ligne, je lis le livre de le Docteur Muriel Salmona “Le livre noir des violences sexuelles”, qui vient de paraître aux éditions Dunod et dont je ne saurai trop vous recommander la lecture.

Il y figure un passage qui éclaire la culture de beaucoup de personnes réticentes à convenir de la toxicité possible du parent. Le voici :

“De fait, l’enfant est encore trop souvent considéré comme la propriété de ses parents, auquel il doit respect et obéissance quoi qu’il arrive. Rappelons que jusqu’à la date récente du 5 mars 2002, l’article 371-1 du code civil sur l’autorité parentale, inspiré du cinquième des dix commandements bibliques, commençait en stipulant : « L’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses parents. » Modifié, il commence maintenant par : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, » l’article 371-1 précisant que cette autorité parentale « appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, Pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. »

© 2013 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article (7 pages) au format PDF, en cliquant sur ce bouton : 


Après avoir lu cet article, je vous conseille vivement de faire le test :

Pour sentir de très près la toxicité des parents à l’œuvre, vous pouvez vous procurer les films éloquents :

Vous pouvez également télécharger les fiches pratiques inédites :


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Jean

Bonjour, Je suis extrêmement gêné par l’utilisation du mot “toxique” sans aucune gradation : vous utilisez le même terme pour des parents incestueux, violents (et qui peuvent avoir le désir de faire souffrir leur enfant) et pour des parents qui commettent des fautes d’éducation. Or, et c’est répété à l’envie sur Internet, la recommandation habituelle est de mettre fin à une relation toxique. De ce fait, ce type d’article ne peut qu’encourager tous les enfants qui auraient déclaré leurs parents “toxiques” (parce qu’ils n’auraient pas pas reçu l’éducation qu’ils auraient souhaitée) à décider de ne plus les voir puisque il… Lire la suite »

Kriss

Bonjour Renaud, Votre réponse me touche, par sa justesse. “Tout” y est parfaitement écrit et je comprends qu’il n’est nullement question d’ “accuser les parents” mais de comprendre comment naissent les souffrances et comment elles peuvent se transmettre dans les générations suivantes si nous n’y prenons pas garde. Et que si nous sommes “conscients” c’est-à dire “voyons” les fonctionnements inappropriés du ou des parents vis à vis de leur(s) enfant(s) (cette prise de conscience peut-être faîte du côté enfant comme du côté parent), nous pourrons agir dessus et cela “pourra” (alors seulement) déboucher sur des relations plus sereines entre parent(s)/enfant(s… Lire la suite »

Jean

Merci Renaud de votre réponse. Ma réaction était un peu épidermique, car sur le fond je suis en ligne avec ce que vous écrivez. Et la lecture de vos deux articles me conforte dans le sentiment qu’il y a des parents toxiques, mais qu’il y a aussi beaucoup de parents imparfaits qui un jour ou l’autre font des erreurs, mais savent ensuite les reconnaître et les rattraper. Le terme “toxique” me fait réagir parce qu’il s’est banalisé, et que tout un chacun peut l’utiliser, dans des situations qui à mon sens sont celles de ces parents imparfaits. De plus, la… Lire la suite »

Laure ~

Heu .. et pour mes petits enfants, je ne prendrai pas d’initiative : je demanderai aux parents ce qu’ils souhaitent que je fasse …

Laure ~

Bonjour, voici un sujet que j’aime bien … J’avais une voisine qui avait un garçon du même âge que le mien. Nous étions amies. Elle était horrifiée parce que son fils grimpé sur l’accoudoir du canapé se lançait en arrière au risque de tomber, et bien plus … au risque que sa Maman qu’il avait à l’oeil ne le rattrape pas. Cette Maman vivait dans le stress et son fils, dans cet étrange relationnel qui lui conférait tant de pouvoir sur le stress de sa Maman. Pour ma part, j’ai toujours laissé tomber mes enfants des hauteurs raisonnables où ils… Lire la suite »

Louliu

Bonjour j’aurais une question concrète avec un bébé de 17 mois qui monte régulièrement sur la table haute du salon quelle attitude faut-il avoir et que dire
Parce que d’un côté il y a sa liberté motrices mais d’un autre côté il y a le potentiel risque ainsi que le potentiel éducation savoir être donc qu’est-ce que vous conseilleriez merci beaucoup

Lily

Bonjour, Je me permets de réagir car je suis encore dans cette situation avec mes parents. J’ai 25 ans et j’ai perdu énormément confiance en moi. Enfant j’étais bonne élève mais timide. Ma mère me disait c’est pas compliqué parle plus fort, racontait mes maladresses à ses copines en mode mais tu te rends compte ma fille… Au lycée c’était l’enfer, j’étudiais beaucoup, avais plein d’activités et pas de sortie entre copines. Mais ce que je faisais n’était jamais assez bien, les prises de décisions et mes opinions non plus. Je pleurais, je jeûnais, je me scarifiais et j’ai balancé:… Lire la suite »

Lily

Bonjour, Je vous remercie de votre réactivité et de vos conseils. Je songe à me faire suivre pour des consultations “gratuites” dans mon futur campus. Je pense que surmonter mon introversion serait bénéfique pour ma vie personnelle et professionnelle mais je ne sais pas comment m’y prendre. Pour moi, c’est un combat de ne pas être assez dynamique et avenante surtout quand c’est important dans les études et le monde du travail où on me reproche de devoir être ceci ou cela pour réussir. J’ai envie d’être entreprenante et de me faire respecter. Concernant cette baisse de confiance, elle s’est… Lire la suite »

Lily

Encore merci de vos encouragements. En fait, ce sont les autres qui me rabaissent et quand je suis en burnout émotionnel, je finis par me rabaisser toute seule sans pour autant continuer à faire ce que j’estime bien pour moi. Quitte à fuir ces situations nuisibles si possible.

Laure ~

Bonjour,
il y a 3 textes dont le titre est sans rapport avec le problème de Lily. Raison de plus pour passer à côté. Mais à mon sens, il y a là des notions très précieuses.
– Comment aider une personne qui se déteste ?
– Egocentrisme et vulnérabilité
– Le travail de deuil
Développements que je trouve remarquables … et très aidant.

Nathalie

Bonjour cher Renaud, je trouve vos commentaires si apaisants et constructifs, j’aimerais avoir votre avis sur mon “cas”… Mes deux parents sont décédés assez jeunes des suites de longues maladies, ils ont sûrement eu des comportements toxiques mais ont eu l’honnêteté de le reconnaître et m’ont aussi donner beaucoup d’amour et de confiance en moi, je n’ai pas été humilier, jamais frappé, j’ai juste du grandir peut être un peu plus vite que les autres enfants car ma mère qui nous élevait seul ma sœur et moi, était dépressive (mais en psychothérapie pour comprendre son mal être). J’ai reçut les… Lire la suite »

Armelle

Bonjour, Ma question qui concerne les parents que l’on voit autour de soi (cercle amical, famille) avoir des comportements toxiques envers “leurs” enfants : toujours sur leurs dos, menaces, remarques cassantes, jugements, coups, ou même “seulement” (je ne le pense pas) intonations pleines de reproches, soupirs traduisant “mais tu ne vaux rien qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de toi”, exigences, contrôle permanent… Bref je ne m’étends pas, l’adulte sait être “créatif” dans ses façons de dominer les plus faibles. Je me sens régulièrement démunie face à ces situations, or mes tripes, elles, voudraient que je fasse quelque chose d’efficace,… Lire la suite »

Armelle

Merci, et j’abonde. Oui mon besoin d’intervenir, que les choses évoluent dans un sens différent, parle de mon besoin à moi, et mon histoire. Ca m’est insupportable que des parents s’approprient leur enfant, qu’ils ne soient pas sensibles à sa souffrance, mais aussi que l’organisation culturelle et sociale d’ici valide cela. Le “se résoudre à” (l’autre n’est pas moi, et la société est organisée comme elle l’est actuellement, c’est comme ça), c’est bien de cela qu’il s’agit. J’ai du mal à accepter (euphémisme ! 🙂 la société occidentale structurée autour de la cellule familiale, cette histoire d’enfant qui “appartient” à… Lire la suite »

Graff

Bonjour Armelle, Je me reconnais pas mal dans votre témoignage. Le syndrome du Sauveur me titille aussi ! De temps en temps, j’arrive à être à l’écoute de la souffrance du parent « toxique », de celle du petit enfant en lui et qu’il exprime par son comportement vis à vis de son enfant. Et quand j’y arrive cela permet, comme le suggère M Perronnet, à établir une relation de proximité et à diminuer temporairement cette souffrance chez cet adulte. Cela peut donner par exemple : « j’ai l’impression que tu crains que ton enfant ne réussisse pas à l’école, c’est ça ? » ou… Lire la suite »

Christiane

C’est vrai qu’il est plus difficile d’imaginer des violences physiques de la part d’une femme envers un homme, mais je suis convaincue que les violences psychologiques sont bien réparties et que les femmes peuvent être aussi nocives envers leurs compagnons que l’inverse.

Sue

Bonjour, Je découvre votre article fort intéressant qui raisonne très fort et juste en moi. Et comme il n’y a pas de “hasard”, je choisis la plume pour évoquer ce que je vis en ce moment avec mes parents. Je suis une jeune femme épanouie de 42 ans, je suis proche de ma famille, J’ai des parents aimants mais… étouffants, culpabilisants et moralisateurs. Depuis toujours, dès que j’avais une pensée différente d’eux ou un mode de fonctionnement différent et que j’essayai de m’exprimer, à leurs yeux, “j’étais susceptible, on ne pouvait rien me dire”…. Ce qui coupait court à tout… Lire la suite »

jann

Si un homme veut m’enfermer dans une pièce pour me garder lui, tout seul, oui, il m’aime ! il m’aime à la folie, il ne veut pas que les autres me regarde, il veut me garder que pour lui ! il m’aime !

jann

désolée, je ne comprends rien, qu’est-ce que le renard vient faire ici.

Marina

Ce n’est pas le sujet de départ, et ce n’est pas du tout contre ce que vous venez de dire auquel j’adhère complétement, mais je réagis en m’entendant penser “mais pourquoi toujours les hommes ?” On parle toujours de violence faite aux femmes – rien à redire sur ce point, bien au contraire, c’est très bien qu’on en parle enfin ouvertement – mais jamais de violence faites aux hommes. A croire que ça prête encore à sourire un homme battu par une femme. Ca existe pourtant bel et bien et personne n’en parle, ou si peu. Je ne suis pas… Lire la suite »

Chris

il vous aime à la folie…. C’est une folie qui croit être de l’amour. Seriez-vous heureuse d’être prisonnière à vie d’un fou ?

audrey

Bonjour, j’approche la quarantaine mais n’arrive pas à me débarrasser de l’emprise de ma mère, que je sais toxique depuis un bon moment déjà. Après maintes tentatives de dialogue, de compromis, de limites imposées je n’arrive pas à supprimer sa toxicité. Je suis en dépression et obèse morbide, et cherche à m’en sortir. Je sais qu’elle ne me sera d’aucun secours voir qu’elle m’enfoncera avec une satisfaction réelle encore plus loin dans ma misère. Mais elle est handicapée physique : aux yeux même de la société je suis un monstre de l’avoir abandonnée en prenant le plus de distance possible.… Lire la suite »

audrey

elle est tenace et est prête à tout pour avoir ce qu’elle veut : après une tentative de suicide adolescente, nous avions conclus avec l’assistante sociale de me mettre en famille d’accueil le temps de réviser mon brevet, c’était temporaire…elle y est venue avec les gendarme sous motif que j’avais été enlevé. j’ai été mise sous protection/tutelle du juge… logée en foyer de jeunes filles le temps de mes études… une fois qu’elle a compris qu’elle pouvait y entrer comme elle voulait, elle venait me traquer dans ma chambre. On a dû me placer en foyer social jusqu’a ma majorité.… Lire la suite »

Nicolas

Bonjour, J’ai actuellement 18 ans et ne supporte plus la vie chez mon père, mes parents sont divorcés et j’ai une belle mère, pas de beau père et je fais une semaine chez l’un une semaine chez l’autre. La description faite dans votre article correspond parfaitement à ce que je vis au quotidien chez mon père depuis environ 9 ans, le divorce à eu lieu quand j’avais 7 ans je suppose qu’ils ont toujours été toxiques mais bien plus mon père après le divorce… Ma mère a fait une dépression, consulté un psy et est maintenant très zen, compréhensive et… Lire la suite »

Nicolas

Bonjour, Merci pour cette réponse qui fait beaucoup réfléchir et apporte de bons conseils de vie ! L’article que vous m’avez suggéré est assez “bouleversant” du fait de sa thèse qui me semble bien réelle. Je l’ai relu plusieurs fois pour tenter de comprendre, serais je dans le faux en pensant que mon père a tord, bien que je ressente une grande injustice et humiliation ? En revanche mon père et ma belle-mère correspondent à la personne qui juge toujours sans savoir, surtout en voyant la tv. Je pense donc qu’ils sont comme la femme de l’article, mais ne comprends… Lire la suite »

Amélia

Bonjour, Je navigue en vain sur Internet pour essayer de trouver des conseils ou au moins des parades qui puissent diminuer mon mal-être. Avec toujours les mêmes mots clés, et donc bien souvent des pages similaires. C’est bête, n’est-ce pas? Votre article, je l’ai particulièrement retenu. Et je vous en remercie, ainsi que pour le temps passé à répondre aux commentaires. J’ai 27 ans, je vis seule, je suis indépendante financièrement et de caractère aussi. Et je souffre de mes relations avec ma famille, depuis très longtemps. Quand je suis partie de chez eux, au début je n’ai pas dit… Lire la suite »

Fidji

Bonsoir. J’écris ce soir le coeur lourd. Il y a peu, j’ai découvert que pendant mes heures de boulo, mon conjoint s’occupait très mal de notre enfant. J’ai commencé un boulo de soirée/nuit. Je commencais mon boulo a 20h et rentrais a 3h du matin. Or, dès mon départ, mon conjoint mettait notre fils (de quasi 3 ans) au lit. Alors qu’en réalité il aurai du faire le rituel habituelle de jouer et ensuite faire les histoires. Il le privait donc de jouer, le privait d’histoires, ne lui proposait pas le pot pour faire ses besoins avant de dormir, ne… Lire la suite »

Fidji

Comportement infantile, c’est ce que lui a aussi dit sa psy, qu’il était immature. Une chose est sûr jamais plus je ne le laisserai seul avec mon fils. Je lui ai dis que j’allais prendre rdv au pédopsychiatre pour notre fils, qu’il ferai parler notre enfant, qu’il vallait donc mieux pour lui d’avouer maintenant. Mais, encore une fois, il jure ne pas l’avoir toucher. Que si c’était le cas, vu l’état actuel des choses,les decouvertes que j’ai faite, il le dirai. Peut etre, que partir est la meilleure solution, je ne sais pas. Cela fait 13 ans que je suis… Lire la suite »

Cyso

Cher Monsieur, J’ai 25 ans et suis la troisième d’une fratrie de 4 enfants. Ma mère a eu une enfance très compliquée (mère tyrannique qui a passé sa vie seule, père inconnu, et aucune autre famille que sa mère) mon père a quant à lui perdu ses parents très tôt (9 ans pour sa mère et 18 pour son père) et a été élevé en partie par sa grande sœur. J’ai eu moi aussi une enfance bien compliquée, faites de coups et de brimades. C’est simple ma mère nous tapaient à tour de bras, les violences étaient réelles puisque que… Lire la suite »

Cyso

Je vous remercie grandement pour cette réponse qui m’aide à y voir plus clair sur les comportements que j’ai envers moi même. Je vis effectivement dans une prison que j’ai créé moi même, pleine de routine et d’ennuie, il est pourtant bien difficile de se séparer d’habitudes néfastes mais que l’on chérit quand même.. puisque tous ces rituels me rassurent, et bien que j’ai l’impression d’être plutôt sociable, j’ai du mal à garder une amitié ou même d’en créer. Alors je passe beaucoup de temps seule, ce qui m’enferme encore plus. Je crois que le plus gros travail sera sur… Lire la suite »

didier

Bonjour J’ai lu et relu votre article concernant les parents toxiques . J’ai 64 ans , vécu toute mon enfance et ma jeunesse sous le meme toit que mes parents et grands parents maternels . Surveillé sans arret , je n’avais aucun droit . Pas d’amis , pas de copains, ou alors ils faisaint en sorte de les eloigner de moi . Je devais toujours etre visible . Le jour de ma première leçon de conduite , ils m’ont suivi dans leur voiture …. Je ne savais pas ce qui c’était de sortir avec des amis, les permissions du samedi… Lire la suite »

plume

Bonsoir, J’aimerais partager ici mon expérience de toxicité parentale. Je me demande toujours aujourd’hui s’ils ont été vraiment si toxiques ou si c’est moi qui fait la chochotte par rapport à mon enfance. Mon mari a connu d’énormes maltraitances et en comparaison je me trouve presque chanceuse. D’abord au niveau de leurs personnalité, mon père est quelqu’un de très égoïste. Il était exclusif avec moi au point de faire en sorte que ma mère reste sur le bas côté par rapport à mon éducation. Il est aussi assez manipulateur. Ma mère, elle, est une femme faible de caractère, assez obsessionnelle,… Lire la suite »

Marion

Bonjour, Merci beaucoup pour vos articles. En le lisant, je me reconnais dans certains points, mais pas dans tous. En effet, je suis actuellement dans une situation conflictuelle avec ma mère (j’ai 25 ans). Après avoir traversé des années et des années de drames conjugaux entre mes parents, qui se sont transformés en histoires familiales, j’ai développé une espèce de blocage par rapport à mes deux parents. Par rapport à mon père car je me rends bien compte que je l’évite, et je ne le fais pas forcément de façon ouverte mais cela se voit par exemple dans ma façon… Lire la suite »

Julia

J ai ete maltraitee enfant, adolescent et jeune adulte, j ai ete le douffre douleur de ma mere qui dechargeait sa colere sur moi. Mon pere absent par son travail soit prenait son parti soit se montrait silencieux devant elle pour ne pas s attirer ses foudres. Enfant j etais sensible et ma mere ne supportait mon Isolement ds ma chambre et mon interet pour la lecture, ma passion pour un chanteur raillee sur mon physique, des tas de sobriquets de chansons chantees par mon frere ainee pour se moquer de moi, sous le regard approbateur de ma mere. Je… Lire la suite »

Julia

Merci infiniment de votre reponse sur laquelle je vais mediter. Affronter ma mauvaise conscience j y arrive parfois mais ca se heurte le plus souvent a l image de la bonne fille qui m emprisonne. Etre la bonne fille qui soutient malgre ce qu elle a endure me confere un statut de femme forte a leurs yeux, temoin qu ils ne m ont pas totalement detruite ni contaminee par leur haine car je suis capable de bon mais a quel prix ?

Merci de vos eclairages et articles d’un interet passionnant, nous aidant a cheminer et avancer.

Ashley

Bonjour, Je suis l’aînée de la famille mes parents veulent que je suive le chemin qu’ils m’ont tracé récemment j’ai pris la décision de quitter mes études et de suivre une autre voix. J’ai remarqué un changement de comportement mon père ne me parle plus comme avant et ma mère me reproche d’avoir abandonné alors qu’elle savait que je ne me sentais pas bien dans mes anciennes études. J’ai l’impression que depuis que j’ai abandonnée mes ils sont déçu et voyait en moi le moyen de concrétiser leur propres rêves en oubliant complètement les miens. J’espère avoir une réponse. Car… Lire la suite »

Li-la

Merci pour votre article! Jai seulement 22 ans et je commence tout juste a réaliser la toxicite de mes parents. Je vis aujourdhui au pays-bas depuis 3 ans pour me reconstruire loin de tout ca. Je nai encore jamais ose témoigné car comme dautres jeunes adultes, je ressens beaucoup de culpabilité. A 19 ans, jai eu une remontee de flashbacks qui ont fait ressurgir de nombreux traumatismes denfance. Cette periode a ete si difficile que je ne pouvais plus rester chez moi. Et tout a coup, ma famille que je croyais parfaite sest révélée au grand jour. Mon pere ma… Lire la suite »

Armelle

Bonjour Li-la, Je vous lis à l’instant, et je voudrais partager ce qui m’est venu en vous lisant : Vos parents sont remplis d’aggressivité, manifestement toxique et destructrice. On peut leur reconnaître le droit d’avoir leurs problèmes (et il y a fort à parier qu’ils en ont, leur intérieur est peut-être un champ de mines), MAIS avant tout vous devez être sûre que vous avez le droit de vous reconnaître, à vous, la légitimité absolue de vous protéger de leurs actes et de leurs mots en vous éloignant. La légitimité absolue d’écouter vos trippes pour votre bien, un bien décidé… Lire la suite »

lili mtx

Bonjour, J’ai 31 ans et j’ai grandi avec une mère toxique. Pendant 20 ans j’ai passé la plupart de mon énergie à essayer de trouver de l’air, pour ne pas sombrer dans la folie et l’autodestruction, j’ai essayé de donner un sens à la violence psychologique, la manipulation, au manque de respect, aux mensonges, aux non dits, aux caprices, à la jalousie et à la haine de ma mère. La demande de ce genre de personne envers leurs enfants est: “Aime moi, comble moi, répare moi, donne moi l’amour inconditionnel que je n’ai pas reçu, soit la continuité de moi… Lire la suite »

lili mtx

Merci à vous pour votre site, il doit aider beaucoup de monde!

Phoenix

Bonjour, Un extrait d’une vie où je me reconnais. Ma mère est également toxique. J’ai accepté cette vérité inextremis il y a 3 ans, alors que j’avais 25 ans. Une rage et violence folles m’ont pris pendant ma formation que j’avais choisi. Je me suis retrouvé face à une situation où j’ai du choisir entre: MA vie, SA vie, Mon chéri qui m’aime et me soutient depuis 10 ans et Elle qui ne fait rien pour me réconforter, m’aider, m’épauler. Je suis arrivé chez une psy scolaire sous un coup de rage et violence que je n’arrivais pas à libérer… Lire la suite »

Deleville

Bonjour, Je viens vous parler du cas de ma belle fille (29 ans) car je suis désespérée… Mon fils (33 ans) l’a rencontré il ya 3 ans environ, elle est encore chez sa mère qui est une personne toxique. A ce jour, elle est enceinte de bientôt 4 mois et ils ont un appartement depuis 2 mois dans lequel elle ne s’est pas encore installée. Elle continue à faire des allers et retours chez sa mère, à dormir là-bas la plupart du temps, même le week-end. A leur rencontre mon fils avait son studio et même après 2 ans de… Lire la suite »

Nesrin

Bonjour, j’ai pleuré quand j’ai lu cet article. Je me suis trouvée dans presque chaque mot. J’ai 31 ans aujourd’hui. et je suis une femme qui a des parents toxiques. durant mon enfance j’ai subi de la maltraitance physique et morale. j’avais 10 ans quand j’ai visité le premier psychiatre. à l’age de 17 ans j’étais diagnostiquée bipolaire de type 2 avec 3 tentatives de suicides. je me rappelle que j’étais terrifiée dans mon enfance. je ne jouait pas avec les gamins de mon age. j’étais isolée. je connais ce que c’est être profondément triste et malheureux. c’était l’enfer pour… Lire la suite »

Amy

Bonjour Nesrin, Ton message me touche beaucoup. C’est beaucoup de souffrances et de maltraitance, ce que tu as vécu. Aucun être humain ne vient sur terre pour être l’objet de l’autorité de quelqu’un d’autre. Ce que tu ressens est légitime ! Et, pour reprendre des mots plus plus hauts : tu es légitime à te défendre et être autonome. Tu est légitime à te construire loin de toute influence négative et destructrice. Car oui, ce que tu as vécu est destructeur, même si les auteurs ne peuvent/veulent pas l’entendre et quoi qu’ils en disent et pensent. Il n’y a pas… Lire la suite »

Nesrin

Bonjour Amy, Je viens tout juste de lire ton message.. et je veux te remercier pour ces gentils mots. ça me touche.. j’ai décidé depuis un mois presque de ne peux pas trop leur parler. je suis obligé d’échanger quelques mots avec eux parce que je vis sous le même toit qu’eux. ça ne leurs a fait aucun effet au fait. ils ne semblent pas être dérangés par ça. durant ces deux derniers mois j’ai eu la certitude qu’ils ne m’aiment vraiment pas… j’essaies de ma part de voir ma vie. j’ai quelques projets à réaliser et j’espère que bientôt… Lire la suite »

Lisa

Courage Nesrin, Vous n’êtes pas seule et j’espère que vous arriverez à trouver des personnes qui vous respectent. Personne n’a le droit de vous faire subir des violences et bien davantage car justement ils auraient dû être non pas des géniteurs mais des parents qui vous aiment et vous mènent donc à l’indépendance psychique, intellectuelle, financière, matériel, et faire en sorte que vous ayiez vos propres ami(e)s à vous. Essayez de trouver des échappatoires avant de fuir totalement. Si vous avez des problèmes financiers, n’hésitez pas à vous tourner vers les associations. Prenez soin de vous, la route est longue.… Lire la suite »

Nesrin

Chère Lisa..

Merci de ton message.. je sais que la route est bien longue.. et que je dois m’accrocher..
je garde toujours espoir d’un meilleur avenir..
Leurs défauts vont me servir d’avertissements. je saurais comment me comporter avec mes futurs enfants. si je suis sûre d’une seule chose, c’est que je vais aimer mes enfants inconditionnellement.. et que je serai là pour eux quelques soient les conditions.

Je te souhaite beaucoup de joie dans ta vie <3

Nesrin

Nesrin

Je vais lire ça attentivement.

Encore une fois, merci

Saillard

Merci pour vos articles qui font écho en moi! Je pense être une maman toxique (avec mon ami ) à un petit degré.. je m’explique, on a une puce de 3 ans et un petit garçon de presque un an. Lorsque que notre grande essaie de faire quelque chose et n’y arrive pas en s’énervant , on a tendance à vite l’aider pour éviter les crises.. ils nous arrive aussi de hausser le ton par manque de patience lorsqu’on se sent dépassés. On essaie le plus possible d’écouter ses émotions mais ses colères sont plus difficilement acceptées si je puis… Lire la suite »

Saillard

Merci pour votre soutien!
Mon ami a été élevé par sa mère (son père ne l’a pas reconnu à la naissance).
je sais qu’elle ne faisait pas preuve de violence physique mais faisait comme elle pouvait avec son lot de chantages et humiliations.
Concernant mes amis, comment pensez vous qu’il faille que je communique avec eux, par l’exemple ?

Saillard

merci pour vos conseils dénués de jugement, encore merci pour votre site, je le recommanderais à des parents cherchant des réponses à leurs questions.
Bonne soirée à vous, Gaëlle.

Cocorêve

J’ai 50 ans et je cherche à aider mon compagnon depuis 2 ans (50 ans également) qui ne supporte pas le bruit, la foule, le désordre, qu’on lui coupe la parole, qu’on conteste ce qu’il dit. Refoulé par des “parents” qui ne l’ont pas désiré, il s’est libéré de leur emprise à sa majorité, après une enfance et une adolescence à subir frustrations, punitions, sous-alimentation, humiliations quotidiennes en présence de sa soeur qui, elle, a été épargnée et a grandi relativement sereinement par rapport à son frère. Il a de temps à autre des réactions véhémentes, violentes mais uniquement verbales,… Lire la suite »

Corinne

Bonjour et merci pour vos encouragements ! Je vais lire vos liens et essayer d’y trouver le réconfort dont j’ai besoin car j’avoue qu’en ce moment j’ai l’impression d’être à bout de ressources, de patience et de courage pour gérer cela en plus du reste, les soucis du quotidien, l’absence de soutien familial (mes parents sont décédés et mes enfants ont quitté le nid). Mais je reste persuadée que cela vaut le coup de me battre pour que mon couple tienne car le lien qui nous unit lui et moi est sincère et profond. Je veux tout faire pour l’aider… Lire la suite »

Lisa

Bonjour, Je ne sais pas si cela vaut le coup ou vaudra le coup mais je sais que les personnes -ex enfant maltraité ou non traité- ont de très profondes blessures en eux et que cela met énormément de temps pour cautériser. Etre patient(e) vous sera nécessaire, comme l’accepter tel qu’il était au départ de votre rencontre et qu’à votre contact, vous lui offrez énormément et en masse d’amour et de compréhension, ne pas lui parler de son histoire mais attendre qu’il s’en ouvre par exemple et à ces moments-là, lui être toute attentive et disponible, tout en lui offrant… Lire la suite »

cocorêve

Merci Lisa pour votre commentaire ! Il tombe à pic car justement hier soir il a souhaité, sans que je lui demande, me montrer des photos de ses parents et une vidéo de son père qui m’a permis de constater leur ressemblance physique. Je n’ai pas posé beaucoup de questions, il avait envie de me parler d’eux et je l’ai laissé faire. Même si je sens bien que la plaie n’est pas prête à se cicatriser le fait qu’il en parle est très positif. Un ami commun m’a d’ailleurs confié que, même s’il est parfois “difficile à vivre”, c’est quelqu’un… Lire la suite »

Cymophane

merci, cet article m’a permis d’être sûre de ce que je savais déjà et les choses sont plus claires maintenant. La toxicité de mes parents à mon égard me démolit dès que j’ai des rapports avec eux. Ma mère manipulatrice a construit depuis toujours une images de moi comme “personne capricieuse”, qui demanderait des choses en permanence alors que je ne demande rien ; elle me dit des choses quand nous sommes seules puis les transforme et les modifie en parlant devant les gens de ma famille pour me susciter en moi une réactions que les autres ne peuvent pas… Lire la suite »

Cymophane

Merci beaucoup de votre éclairage supplémentaire.
(très jolie aide que vous apportez par vos mots clairs à beaucoup je crois)

Celine

Merci pour cette réponse, j’ai eu à la fois envie de sourire et de pleurer tellement ça a résonné en moi,
il y a quelques années j’avais lu un ouvrage sur la confiance en soi qui traitait de cet enfant intérieur.
C’est à moi adulte de prendre cette enfant par la main.
C’est tellement évident,
j’ai lu l’article que vous m’avez conseillé, je vais me laisser le temps d’intégrer tout ça.

Céline

A 39ans, maman d’une petite fille de 18 mois et enceinte d’un petit garçon, je prends conscience que mon père ne m’aime pas. Rien de ce que je fais ne lui plait, la personne que je suis devenue, il ne l’aime pas, je le dérange et je ne sais pas pourquoi. Il ne me témoigne aucun intérêt, me regarde à peine et a failli marcher sur ma fille (en reculant) sans même s’en rendre compte … Il ne m’appelle jamais, ne passe pas, quand je l’ai au téléphone, il ne dit rien … Et quand on discute d’un sujet et… Lire la suite »

Chrys

Un grand merci pour cet article, qui me parle tant hélas. C’est difficile de considérer ses parents comme toxiques, pourtant c’est le cas. J’ai vécu selon leurs peurs, leurs volontés ; je suis allée dans leur sens afin de me sentir “aimée”, me disant que si j’étais moi ils ne m’aimeraient pas assez, que je les décevrais…c’est possiblement le cas, et ils me l’ont prouvé en début d’année, quand j’ai demandé le divorce et se sont mêlés de ma vie, ont appelé mon frère, mes amis, ont pris position pour mon mari, afin de me raisonner et d’empêcher que je… Lire la suite »

Anne-Elisabeth

Bonjour, Je viens de découvrir votre article bien que je me sois rendue compte il y a un an que j’avais une mère toxique… à l’âge de 43 ans tout de même. Positivons : mieux vaut tard que jamais ! Nous avons soigné mon père qui souffrait de la maladie de Parkinson de ma naissance jusqu’à ce que j’ai 23 ans puisqu’il est mort à cette époque. Mon père lui aussi était soumis parce que sans doute très amoureux. C’est l’homme que j’ai rencontré qui m’a fait prendre conscience de la toxicité de ma mère. Vous décrivez fort bien ce… Lire la suite »

duipis

bonjour:j’ai tout donner à ma famille,amour;temps,écoute,services,disponibilité;pensant qu’à leur bonheur;en oubliant ma vie de couple,le cordon avec mes parents jamais coupé:le dimanche debout de bonne heure pour aller aider ma mére à préparer le repas,mon mari lui bricolage,ou jardinage,mes deux fréres onze ans plus jeunes,rester dans leur lit,venant que mettre les pieds sous la table;avec leurs épouses:ensuite vaisselle,nettoyer maison s’il le fallait,puis rentrer ,reprendre lundi le boulot:cause de discorde avec notre fille;le jour de l’an 2005;mon pére nous le reprocha,résulte dispute insulte de mon pére;pour moi le cahot,ses paroles mon anéanties,moi qui l’aimait temps;un cauchemar:cette vie de 32nans à leurs avoir… Lire la suite »

Sarah

Merci pour cet article

Anya

Je vous remercie sincèrement pour cette article. Le lire m’aura soulagée et m’aura ouvert les yeux sur ma situation actuelle. En effet, du haut de mes 15 ans, les relations avec mes parents sont difficiles, douloureuses… tant d’adjectifs sauraient décrire ma souffrance actuelle. J’ai rapidement développé une incommodité vis-à-vis de mes parents. À 8 ans, je craignais déjà leurs colères, leur autorité, leurs jugements… je les sentais absents, je ne me sentais pas aimée, pas écoutée. Ils m’avaient laissée seule face aux brimades régulières à l’école, face à une phobie sociale paralysante. Je me sentais abandonnée, non écoutée. D’autant plus… Lire la suite »

enidan

Je reconnais au moins le mérite à votre site de pouvoir s’exprimer, se libérer peut etre et s’ amener à refléchir…moi j’ai eu de parents que je jugeais toxiques lorsque j’avais 17 ans et plus et qui m’ont fait bcp souffrir, et maintenant à bientot 70 ans nous sommes des parents qui avont été toxiques pour nos enfants. Ca n’empeche que nos enfants aux alentours de la quarantaine connaissent quant ils en ont besoin le chemin de la maison….car c’est encore là si même tout n’y est pas parfait qu’ils peuvent se refugier…Nous sommes aussi là en temps que foyer… Lire la suite »

Augnac

Je pense qu’il existe aussi des parents qui cèdent tout à leurs enfants et qui, d’une certaine façon, deviennent à leur manière des parents toxiques. Ils n’apprennent pas à leurs enfants à gérer la frustration, alors que c’est indispensable pour que l’enfant s’épanouisse. En grandissant, ils deviennent de parfaits petits tyrans qui croient que tout leur est dû, ils sont incapables de supporter la moindre frustration lorsqu’on oppose un “non” à leurs demandes incessantes. Et si le “non” est catégorique, il mettent en oeuvre des stratagèmes pour obtenir ce qu’ils veulent, avec le chantage, la culpabilisation, les crises de nerf,… Lire la suite »

tikoo

Bonjour, j’ai 45 ans maintenant et 2 magnifiques garçons. Mes 2 parents sont toxiques : pour ma mère dépression, alcoolisme et bipolaire, pour mon père égocentrique et hypochondriaque. Je ne les ai jamais laissé rentrer dans ma sphère affective depuis que je suis enfant ( pas de calin et pas de discussion) . Ils ne sont pas méchants mais beaucoup trop anxiogène et perturbant donc je les vois mais ils ne peuvent pas me dire ce que je dois faire. Si ils se plaignent et disent qu’ils se sont occupés de moi enfant , je réponds que c’était leur job.… Lire la suite »

BAUDOIN

Tout d’abord je tenais a vous remercier pour cet article qui m’a vraiment soulagé ainsi qu’ouvert les yeux. J’ai toujours sentis une distance entre moi et mes parents (surtout avec ma mère, mon père étant un peu plus ouvert) et une différence de traitement avec mon frère et ma sœur. Étant né prématurément, ceci ayant entraîner quelque séquelle moteur, j’ai passer une bonne partie de mon enfance entre les médecins et les kiné. Trimbalé à droite et à gauche sans avoir vraiment mon mot à dire. Le temps à passer et les pression psychologique que mes parents on exercé sur… Lire la suite »

DELAGRANGE

bonjour:notre fille unique;nous à exclus de sa vie,pour ne pas avoir accepter de lui faire la donation de notre maison;pour qu’elle puise acheter un bien dans le vaucluse:notre non,nous a interdit de voir notre petite fille de 4 ans en 2003:avons été de bons parents,ne sachant comment leur faire plaisir,voulions que leur bonheur,qu’ils vivent heureux:répondions toujours présent ,dimanche,jour férié: 2018 est là,est là:rien à changer,sommes rester des parents indignes,avons tout donner,sommes morts à ses yeux,rejeter,bannis,elle n’avait aucun sentiments envers nous,ni d’amour;ne compter que son bien étre,ou en serions nous si nous avions accepter !!!!!!!!!! méme notre petite fille était conditionnée… Lire la suite »

oreades

Question : Existerait il des enfants “toxiques” ?

fabienne

Bonjour, La lecture de ce témoignage me renvoie à ma décision de couper les ponts avec ma mère. Alors qu’avant je me mettais dans le rôle de victime, j’avais envie que les gens sachent quel avait été mon vécu familial, maintenant je n’entre plus dans les détails du pourquoi. J’assume simplement. Et quand les autres s’étonnent de cela, je réponds qu’on ne prend pas une telle décision à la légère. Je suis maman de deux grands enfants, 31 et 23 ans, je suis consciente que même si on pense avoir tout donné à nos enfants, on n’est pas forcément conscient… Lire la suite »

K.S

Je lis beaucoup de choses et notamment des adolescents qui expriment beaucoup de rancœurs envers leurs parents. Loin de moi de faire l’apologie de la maltraitance, rien n’excuse un comportement toxique ou la violence psychologique. Mais, car il y a toujours un MAIS comme j’aime à le dire… Ce “mais” je vais le traduire par un commentaire qui va à l’encontre de beaucoup d’autres, qui rejettent systématiquement la faute à des parents qui peuvent être débordés, dépassés, qui n’arrivent tout simplement plus à gérer la complexité de l’éducation alliée aux diverses difficultés que la vie nous impose. Mes parents ont… Lire la suite »

Noz

J’ai le meme comportement que vous avec mon fils de 2 ans. Et chaque jours je m’en veux. Je pense que l’on reproduit malheuresement la maniere dont nous avons nous même été élevé. Votre garçon na qu’un an. Le mien deux. Il est encore tant de mieux faire. Ca n’effacera rien c’est certains. Mais ca n’est pas trop tard.

Elo Flo

J’ai lu votre message. Et je crois que vous êtes en bonne voie pour que votre fils ne vous fasse pas vivre ce que vous avez fait vivre à vos parents à l’adolescence. En effet il me semble que -comme je le lisais dans l’article ou dans un autre- vous serez capable de lui dire : ” je sais que j’ai commis des erreurs, je le reconnais, mais (vous dites l’apprecier ce mais 😊) tu dois aussi savoir qu’élever un enfant est la chose la plus difficile et la plus enrichissante que j’ai vécue… J’essaie de te comprendre mais je… Lire la suite »

Elo

Ah oui!! Merci d’avoir répondu! En fait ce que j’exprime est super juste mais je vois avec votre éclairage ce qui n’est pas à dire à l’enfant car ça sonne mal à ses oreilles. Il faut réussir à être exemplaire et parfaitement clair avec ce qu’on fait ou ce qu’on dit pour être un parent responsable! C’est très difficile au quotidien, nos comportements ne peuvent pas changer du jour au lendemain, un travail thérapeutique est tjrs long…

Masque

Comment faire entendre à des parents que leur attitude est par moment toxique ? Il est difficile de s’exprimer sur ce sujet à des parents, ils peuvent a la rigueur faire semblant de l’entendre, rien ne change, il est difficile d’entrevoir et ressentir ce que peu ressentir un enfant qui subit des ” violences psychologique “, le plus difficile est de ne pouvoir faire grand chose, d’autant plus qu’une certaine alchimie (empathie compassion) s’est noué entre moi et cet enfant, l’impression que moi même enfant…j’ai pu subir des traitements similaire, étant un proche de la famille, cet enfant s’est beaucoup… Lire la suite »

Mathieu

Bonjour, après avoir lu plusieurs témoignages présents dans ces commentaires qui m’ont il faut bien le dire beaucoup touché car je les trouve objectifs et justes, je souhaiterais aussi exprimer les difficultés qui sont les miennes. Actuellement, plus je deviens indépendant de mes parents, financièrement, dans mes projets, etc, et plus ils me traitent comme un “artiste”, une personne flemmarde, qui ne réussira rien. C’est très bizarre. A 18 ans, j’étais totalement illuminé, je vivais à leurs frais une année sabatique en Irlande sans travailler, je dessinais, je prenais des photos, je flânais, et… ils me voyaient comme un grand… Lire la suite »

Noz

Bonjour. Merci pour votre article. Qui m’ouvre les yeux, douloureusement, sur mon comportement envers mon fils depuis bientôt deux ans. C’est mon troisième enfants. Ses deux grandes soeurs sont mortes.. vraies jumelles, elles avaient une malformation très très rares, J’ai subi une img a un stade suffisamment avancé pour accoucher par voies basses et les enterrés, (le jour de mon anniversaire au passage)..je suis rapidement tombé enceinte ensuite. Peut être trop vite car le deuil n’était pas fait. Mon fils est née et il est devenu instantanemment, l’amour de ma vie. Mais, être maman a été bien plus difficile que… Lire la suite »

koko

Votre article m aide beaucoup. J en ai copié des extraits dans mon cahier pour m aider dans ma vie de maman épuisée. Cela remet les idées en place. Merci beaucoup. “Ce qui crée la tyrannie, c’est le consentement passif ou actif des tyrannisés. Cela et rien d’autre. ” Alexandra David Neel sublime orientaliste et exploratrice

gérald

Bonjour, Noël est pour moi la période de l’année qui me fait le plus de mal. Un degoût profond de ma vie s’y invite depuis des années… pourtant je pense pouvoir trouver le truc, une astuce et avoir le morale suffisament fort pour ne pas sombrer. Le genre de période où, accroché aux carreaux de ma fenêtre… Aucun échapatoire ! Sur internet, je recherchais un article qui aurai pu s’intituler ainsi “Ces parents qui coupent les ponts (la relation) avec leurs enfants” et je n’en ai trouvé aucun. J’ai bien cru comprendre qu’actuellement, une sorte d’effet inverse poussait les enfants… Lire la suite »

Aline

Votre article est criant de vérité, et de bon sens. Il est vrai que nul parent n’est parfait. Ce n’est pas ce qu’on attend d’eux! En revanche, la toxicité des parents, qui sont convaincus d’avoir tout fait pour leur enfant, et l’inconscience de leur profil “d’handicapé de l’Amour, de l’attention, de la compréhension, de la chaleur, de la communication… ” provoque des “ravages”. J’ai moi même longtemps lutté, et tant attendu, ce que je n’aurais jamais , puisqu’ils sont incapables d’ouvrir leurs esprits, de se remettre en question. C’est très douloureux que d’admettre qu’ils ne changeront pas! C’est leur chemin… Lire la suite »

Fabienne

Bonjour, Actuellement en dépression sévère depuis plus d’un an, (j’ai 52 ans), je fais le constat que ce qui revient de façon reccurente est le mal-être en lien avec mon enfance. Une mère toxique et maltraitante, un père absent, un beau-père qui m’a fait des avances. J’ai coupé le lien avec ma mère et ai réussi à élever mes deux enfants (30 et 21 ans) sans reproduire la maltraitance. Mais maintenant je suis épuisée, perte d’énergie, perte de sens. J’ai fait une tentative de suicide et ai été hospitalisée en unité psychiatrique à deux reprises. Je suis suivie par mon… Lire la suite »

Fabienne

Bonjour, merci pour votre réponse. Oui j’ai une psychothérapeute à qui je fais une entière confiance. J’ai mis par écrit les événements traumatisants. Mais le fait est que c’est comme s’il y a une bombe en moi. Et dès que je m’en approche trop près, je m’effondre, d’où cette TA. Ce qui me “désespère” ou me rend “désabusée”, c’est que j’ai avancé avec la prise de conscience de la résilience, ce qui a été aidant. Là j’ai la sensation que cela ne marche plus. Je me permets de vous demander en quoi est-ce une croyance illusoire que de se sentir… Lire la suite »

Agnes

Bonjour, j’ai 53 ans. Des parents très exigeants pour lesquels j’ai coché toutes les bonnes cases (études prestigieuses, bis professionnelle valorisante, mariage). Hélas, j’ai grandi entre un père tyrannique et caractériel et une mère victimisée qui restait pour les enfants. Elle s’est totalement investie dans ses enfants en devenant abusive et envahissante. Leurs disputes et les crises étaient incessantes. Je pense avoir hélas génétiquement héritée de leur côté dépressif que j’ai ressenti dès l’enfance. Je l’ai médiqué en me jetant dans les études. Et ensuite lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai contracté une addiction aux achats. Ma seule valorisation, mon… Lire la suite »

Didijo

Merci pour votre retour rapide.
Mon blocage vient du fait que je suis traumatisee par cette mere manipulatrice. Un genre d emprise. Je n ai vecu qu avec elle et je me suis construite autour d elle c est ce qu elle souhaitait: controler ma vie.

Didijo

Bonjour Merci pour votre article. Je cherche de l aide face a une mere qui est toxique avec moi depuis ma naissance. Car en conflit avec mon pere elle a refusé qu il me reconnaisse. Je n ai connu mon pere qu à 27 ans! Je suis une fille unique qui a vecu seule avec sa mere et tres tôt dans ma jeunesse j etais en conflit avec ma mere. Elle avait une bonne situation et a en quelques sorte pu s en sortir courageusement du fait d avoir pu s acheter 2 appartements et bien gagner sa vie…sauf qu… Lire la suite »

Benjamin

Quelle histoire. Bravo à vous.
Comme c’est écrit dans l’article à mon avis, il faudrait accepter que vous ne soyez pas responsable d’elle ?

Sabine

Bonjour, Tout d’abord je tiens à vous remercier pour cet article qui, m’effraie, mais m’aide à analyser la situation dans laquelle je me trouve. J’ai 49 ans, mère d’une fille de 19 ans et d’un garçon de 14 ans. Depuis presque un an je vis des situations conflictuelles avec ma fille que je ne parviens pas à résoudre. Elle fréquente un garçon de 23 ans sans situation. Pas de boulot ,pas d’argent, il fume et pas que la cigarette, qui plus est, bipolaire. Il n’a plus de parents. Il est continuellement en galère. Donc…. Je ne l’aime pas. A mes… Lire la suite »