Archives par étiquette : Mépris

La mentalité coloniale

La mentalité coloniale nous confronte nécessairement au tragique puisqu’elle est la mentalité du plus fort sur le plus faible, de celui qui méprise sur celui qui se sent méprisé. La mentalité coloniale est le totalitarisme de celui qui – parce qu’il se sent supérieur à l’autre (le colonisé) – est tellement persuadé d’avoir raison (ou plutôt d’être d’une « race » supérieure), qu’il est prêt à le massacrer pour parvenir à mener à bien ses propres projets.

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Les autres me déçoivent

Et il n’y a pas de place pour l’espoir

« C’est l’attente qui est la cause de tous les soucis. Vos espoirs et vos désirs sont en vous, alors que les actions des autres et les événements se déroulent dans le monde extérieur. Alors ? L’attente n’est-elle pas inutile ? Les choses peuvent tourner comme vous vous y attendez ou non. Tout dépend des facteurs extérieurs ! Et non de vous ! Alors ? Espérer quoi ? Vous devez accepter ce qui est arrivé, ce qui arrive. Il n’y a pas de place pour l’espoir. »

Swami Prajnanpad, Les Yeux ouverts, p. 110-111.

Question de Anavlis :

La communication avec les autres est devenue très délicate de nos jours. Il y a des gens qui, à tout moment, veulent s’imposer et font preuve d’une attitude de dédain envers l’autre.

Comment faire pour ne pas briser la communication sans pour autant rien avoir à concéder de ses valeurs et principes de vie.

Je vous remercie par avance de votre réponse.

Mes pistes de réponse :

La raison pour laquelle nous nous retrouvons déçus quand l’autre ne répond pas à nos attentes, c’est que nous considérons comme normal et naturel qu’il y réponde.

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Pourquoi le mépris de soi-même ou des autres ?

ÉCOUTEZ : Pourquoi le mépris de soi-même et des autres ?(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


Question posée par Béatrice :

Je me demande quelles sont les racines psy du mépris que l’on peut éprouver pour les autres. Du mépris de soi-même ? Mais encore ?

Mes pistes de réponse :

Personne ne naît en éprouvant le besoin de mépriser les autres ou soi-même. Le besoin de mépris est donc la conséquence d’un apprentissage.

Dans l’enfance, plutôt que d’apprendre à nous respecter tels que nous étions, la plupart d’entre nous avons appris à devoir discerner entre ce que nos éducateurs nous ont présenté comme étant le bien et le mal et plus particulièrement à devoir aimer ce qu’ils appelaient nos qualités et à devoir rejeter ce qu’ils nommaient nos défauts.

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Pourquoi valider le mépris ?

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