L’enfant et la mort, comment leur parler ?

  • Faut-il éloigner les enfants ?
  • Importance de la maturité des parents.
  • Eviter les traumatismes.
  • Contexte familial et réaction de l’enfant.
  • Comment répondre aux questions de l’enfant ?
  • Les questions délicates.
  • L ‘attitude de base face à la douleur de l’adolescent.

Il est devenu banal de dire que notre société moderne a fait de la mort un tabou. Même si celui-ci semble aujourd’hui être un peu remis en cause, il apparaît que beaucoup d’entre nous sommes gauches et maladroits quand il s’agit de parler de la mort à un enfant, encore plus s’il s’agit de l’accompagner dans un deuil.

Ces questions / réponses ont pour objectif de permettre à chacun de faire mûrir sa réflexion, donc son attitude dans la relation à l’enfant.

Pour un adulte, est-il normal de nier l’existence de la mort ?

Oui, c’est une réaction normale puisque nous sommes ainsi faits que quand nous nous retrouvons devant une nouvelle inassimilable par nous, notre première réaction – qui est aussi un mécanisme de défense – est le déni. Signe que nous avons posé le pied sur la première marche d’un parcours douloureux pour nous.

Ordinairement, comment réagit-on lorsqu’une mort sur­git dans une famille ?

On réagit souvent en éloignant les enfants, parce qu’on pense que la vue du cadavre et celle du chagrin des personnes affectées par le deuil peut leur nuire. D’ailleurs le Dalaï-Lama dit : “Le très jeune enfant – jusqu’à 7 ou 9 ans – n’a pas encore développé toute sa capacité de raisonner. Un contact avec la mort pourrait lui causer un choc important. Je pense qu’il faut tout faire pour éviter les traumatismes.”

Mais ne risquons-nous pas alors de tomber dans un autre excès ?

Bien sûr, le risque serait de ne pas préparer l’enfant à la vie, de l’isoler, en ne lui permettant pas de participer aux cérémonies entourant la mort. En l’isolant de sa famille, en le faisant garder pour le mettre à l’écart, en l’excluant des conversations, en lui camouflant la vérité, on risque fort d’attiser sa curiosité et sa propension à la dramatisation et à la peur. Souvenons-nous que la mort présentée avec calme et respect donne un sens à la vie. (En effet, quelle valeur accorderions-nous à la vie si elle n’était pas limitée dans le temps ?)

D’un autre côté, il faut tout faire pour éviter les traumatismes. Les parents devront donc évaluer la maturité de leur enfant afin de ne pas risquer de lui imposer ce qui lui serait insupportable. Ils peuvent aussi – s’ils ne sont pas trop submergés par leur émotion – écouter son désir (de voir, de participer… ou pas.)

La maturité des parents est donc essentielle ?

Oui, mais bien souvent, ils ne font que projeter sur leur progéniture leurs propres crain­tes et angoisses sans réfléchir aux vrais besoins psychologi­ques de leurs enfants. C’est sûrement un risque de faire de la mort un sujet tabou donc de priver les enfants d’en faire l’expérience.

Je pense à certaines vieilles gravures qui représentent l’aïeul en train d’expirer dans son lit, entouré de sa nombreuse famille pendant que les plus jeunes jouent à cache-cache autour du lit. Quelle subtile leçon de vie ! L’enfant reste présent – mais dans son rôle – et pourtant il est naturellement associé au deuil vécu par l’ensemble de la famille.

Quelle est donc l’attitude juste du parent ?

Il s’agit moins d’avoir une attitude juste que d’être juste dans son attitude. Christine Longaker, qui dirige des séminaires de formation à l’accompagnement des mourants et qui a participé à la création d’Unités de Soins Palliatifs aux USA, nous dit dans Trouver l’espoir face à la mort, un guide pour l’accompagnement émotionnel et spirituel des mourants, (un ouvrage dont je ne saurais trop vous recommander la lecture) : “Lorsque survient une mort, les enfants découvrent et assimilent la compréhension que leurs parents ont de la mort. Que les parents perçoivent la mort d’une façon négative, comme quelque chose à éviter à tout prix, ou qu’ils la considèrent comme un aspect naturel et inévitable de la vie et de l’amour que nous ressentons pour autrui, le contexte familial se rapportant à la mort influera sur la réaction de l’enfant, pour le meilleur ou pour le pire.” Je crois que tout est dit là : le thème de “la mort” demande à la relation parent / enfant beaucoup de tact, de délicatesse et de confiance, pour permettre à l’enfant d’intégrer doucement une réalité incontournable, porteuse de peurs et de fantasmes.

Les enfants voient-ils la mort de la même façon que les adultes ?

Non, ils ne peuvent pas la voir de la même façon parce que leur fonctionne­ment intellectuel est différent et surtout parce qu’ils n’ont pas accumulé la même expérience de vie. Ainsi il n’est pas encore possible d’aborder le sujet de la mort avec un enfant de moins de 2 ans. Après, entre 2 et 7 ans, l’enfant associera la mort à la disparition, à “ce qui s’en va”, puis au fur et à mesure qu’il grandira, il cherchera à comprendre.

La manière dont nous nous y prendrons pour lui donner des explications à sa portée qui lui permettront de comprendre est donc capitale ?

Absolument, c’est à ce niveau que se situe notre responsabilité. Comment allons-nous répondre aux questions de l’enfant (telles qu’il nous les pose,) sans devoir courir le risque de créer chez lui des fantasmes ?

Il est absolument maladroit de dire à un enfant de 5 ans dont le grand-père est mort : “Grand-père est parti”, donc de ne pas voir qu’il ne peut pas comprendre, encore moins admettre que son grand-père “qui l’aimait tant” soit parti sans lui avoir dit au revoir !

J’ai connu une femme qui, dans le cadre d’une formation à la préparation à l’accompagnement des mourants que j’animais, a partagé avec nous que, jusqu’à l’âge de 20 ans, il lui arrivait, dans des moments de nostalgie de son grand-père dont elle n’avait pas fait le deuil, de sortir de la ferme dans laquelle elle habitait, pour accoler une grande échelle au pignon de sa maison et y monter au plus haut pour se rapprocher de lui et – peut-être – espérer l’y voir. On lui avait dit pendant toute sa jeunesse que son grand-père était au ciel. Attention aux mots que nous employons, il faut éviter de comparer la mort au sommeil par exemple !

Pour parler de la mort aux enfants, nous devons employer les mots de la réalité qu’ils peuvent comprendre en fonction de leur âge et non pas des mots qui masquent notre peur. Françoise Dolto, dans Lorsque l’enfant paraît, explique : “Si la vérité n’est pas dite dans les termes mêmes que les adultes emploient pour affronter ces souffrances, l’enfant construit dans sa tête des fantasmes. Il faut que la réalité demeure dans les mots de la réalité, c’est-à-dire de l’expérience des choses. [On peut par exemple dire à un enfant :]

  • Il est mort parce qu’il avait fini de vivre alors que nous espérions qu’il vivrait comme toi.
  • C’est bien que tu sois vivant.
  • Ce n’est pas mal qu’il soit mort.”

Ce n’est pas mal qu’il soit mort ?

Oui, je conçois que cette affirmation puisse nous paraître choquante. Mais en effet ce n’est pas mal, car ce grand-père lui aussi est soumis à la loi de la vie : il naît et il meurt, comme chacun de nous. Cela peut nous causer de la peine, nous faire souffrir, mais ce n’est pas mal en soi.

L’enfant s’interroge-t-il sur ce qui se pas­se après la mort ?

Certainement, il est à remarquer que l’enfant a appris, peu à peu, à ne pas devoir faire un drame de la séparation, donc à découvrir que les choses et les gens continuent à exister même en dehors de son regard. A partir de là, poussé par sa légitime curiosité, il cherche à comprendre et se pose naturellement la question “Qu’est-ce qu’il y a après ? Que font les gens après la mort ?”

Comment peut-on répondre aux questions de l’enfant ?

Il est sûrement important de tenir davantage compte de la dynamique psychologique de l’enfant que de nos croyances (religieuses ou pas.)

L’enfant étant par nature égo­centré, il est important de partir de son point de vue comme de son expérience à lui : “Tu ne peux plus le voir, mais tu en gardes un souvenir dans ton cœur et dans ta tête, peut-être que pour le mort, c’est la même chose, qu’il se rappellera toujours de toi.”

Il est juste et important de tenir à l’enfant un langage basé sur l’authenticité et l’honnêteté : “La vie après la mort, je ne peux pas exactement t’expliquer ce que c’est, car je ne le sais pas (n’en ayant pas fait l’expérience), de même que je ne peux pas te dire que ça n’existe pas. Personne ne sait ce qui se passe vraiment. Les êtres humains espèrent et ont des croyances, c’est comme ça.”

Et avec les tout-petits ?

Il faut d’abord, accep­ter leur curiosité intellectuelle comme un processus sain et normal de croissance, ensuite leur répondre avec simplicité et honnêteté, en évitant, autant que possible, de dramatiser.

Chaque parent, s’il sait la choisir, pourra en trouver l’opportunité. Une belle occasion peut se présenter si un jour, notre enfant nous tire par la main en s’exclamant : “Viens voir, le hérisson, il est tout écrasé !”. Plutôt que de tirer notre enfant de l’autre côté en lui disant : “Laisse, c’est sale !”, approchons nous de l’animal écrasé, regardons-le en nous associant à l’enfant et disons sobrement, sans porter de jugement de valeur : “En effet, il est mort.”

Et si l’enfant insiste pour en savoir davantage ?

A la ques­tion : “Maman, quand est-ce que je vais mourir, moi ?”, la réponse la plus honnête et naturelle est : “Je ne le sais pas et personne ne sait, c’est pour cela que nous avons à vivre notre vie de manière à être le plus heureux possible, donc avec le plus d’amour possi­ble au quotidien.”

Après 9 ou 10 ans, comment réagit l’enfant ?

Tout dépend des influences qu’il a reçues, des expériences qui le guident, mais à cet âge, l’enfant démontre une conception beaucoup plus réaliste de la mort, qui est vécue comme un processus biologique. Et, par le truchement de l’école, il est imprégné des croyances culturelles et religieuses de la société dans laquelle il grandit.

Comment se comporter avec lui ?

Encore une fois, si nous voulons l’aider, nous avons à accueillir ses réactions émotionnelles, le plus sobrement possible. Chaque jeune réagira de façon personnelle à la mort d’un parent, d’un frère ou d’un proche.

A l’adolescence, qui est un âge de remise en question, beaucoup en viendront à douter et ils remettront en cause le contenu des enseignements religieux auxquels ils auront été soumis, et ce n’est que plus tard qu’ils se forgeront leurs propres croyances. Dans cette période trou­blée de la vie, l’amour et l’amitié (ce qu’avec pudeur on appelle aujourd’hui la solidarité humaine) sont certainement des valeurs qui, quand elles sont réellement vécues, vont aider l’adolescent à surmonter les sentiments de détresse et d’aliénation qu’il peut ressentir à l’occasion d’une perte.

Nous pouvons garder présent à l’esprit une vérité : dans un moment de deuil, les jeunes ont besoin de l’écoute, de la bienveillance et de la compréhension inconditionnelle des gens qui les aiment, et c’est sur cette base qu’ils oseront s’ouvrir, partager, plutôt que se murer dans un silence buté ou une feinte indifférence.

© 2004 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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lucie

Bonjour, je vis chez ma maman avec mon fils (qui a aujourd’hui 2ans et 4 mois) depuis maintenant presque 2 ans (retour de province nous n’avons pas trouvé d’appartements, mais son papa est bien présent). Ma maman est atteinte d’un lymphome et est hospitalisée depuis 9 mois, elle rentrait de temps en temps pour le w.e mais ce n’est plus le cas depuis les fêtes pour cause d’infection, elle était en isolement. Avec mon fils nous lui rendions visite à l’hôpital régulièrement mais il ne l’avait plus vu depuis, il sait par contre que je vais la voir presque tous… Lire la suite »

Isabel

Bonjour, J’ai perdu mon mari il y a trois mois suite à une maladie qui l’a emporté en deux mois et demi. Son départ si rapide nous a laissé en plein désarroi. J’ai expliqué à notre fils de 4 ans que son papa était mort et qu’il était au ciel. Il a assisté aux obsèques mais je n’ai pas souhaité qu’il se rende au cimetière. Il parle beaucoup de son papa et je le laisse s’exprimer même si pour moi, qui suis désemparée face à ce départ si violent, il m’est difficile parfois de ne pas m’effondrer devant lui. Je… Lire la suite »

Isabel

Bonjour,
Merci pour votre réponse qui me conforte dans ma décision de l’accompagner sur la tombe de son papa même si j’appréhende énormément ce moment.
Mon petit garçon sait que je ne lui mens jamais et cette confiance qu’il me fait le rassure au quotidien.
Malgré l’amour si fort de mon fils, je pense que je vais devoir me faire aider pour trouver des moments de bonheur même si je sais que ce vide que mon mari a laissé en nous quittant ne sera jamais comblé.

Isabel

Depuis le décès de mon mari J’ai lu beaucoup de livres sur les étapes du deuil mais ce que votre article m’a apporté en plus c’est la certitude que même si je souffre aujourd’hui, même si le quotidien m’est insupportable, je ne regrette pas d’avoir aimé cet homme qui a embelli ma vie. Tous les merveilleux moments passés à ses côtés resteront à jamais dans ma mémoire.
J’espère seulement que notre fils me donnera la force de continuer à me battre.

Hélène

Bonjour, La grand mère de mon mari vit ses derniers jours, elle est en soin palliatif à l’hôptital et parle de ses arrières petits enfants, mes fils de 3 ans et 3 mois. Je pense qu’elle veut dire au revoir au plus grand mais je ne sais pas si c’est bien pour lui de voir sa bobonne dans cet état. Est ce qu’il est mieux qu’il la voie, même si ça le rend triste et peut-etre inquiet ou vaut-il mieux éviter cette visite? Aussi est-il mieux de le prendre avec nous à l’enterrement ou est-il mieux de lui éviter cette… Lire la suite »

Hélène

Elle n’était pas très consciente lors de notre dernière visite(01/01) et n’a pas parlé. Mais quand mes beaux-parents lui ont rendu visite elle a demande si mon mari allait venir…et quand il lui ont dit que ce n’est pas évident avec les petits (qui ont été malades et donc qu’on essayait de garder loin des microbes) elle a regardé les photos qu’elle a d’eux sur sa table de nuit en disant qu’elle comprenait.
Je pense qu’on ne la trouve peut-être “pas belle” car on est conscient de la gravité de la situation. C’est sans doute différent pour un jeune enfant…

Hélène

oui bien sur, on va la voir ce soir…

Educatrice de jeunes enfants

bonjour, Nous avons accueillies une fratrie (de 4 à 11ans) qui vient de perdre leur mère suite à des violences conjugal. Malheureusement ce sont les enfants qui ont découvert le corps sans vie de leur mère et prévenus les secours. Comment les préparer à l’enterrement ? Comment les accompagner face à la mort de leur mère mais aussi à la violence de leur père et à ces 2 séparations brutales ? Comment les amener à verbaliser leurs ressenties ? (faut-il le faire ?) Quels mots utiliser ? Beaucoup de questions face à cette situation qui ne me laisse pas insensible… Lire la suite »

Amélie

Bonjour, Je cherchais sur internet comment parler à ma fille de quatre ans de la mort très prochaine (probablement dans la semaine) de ma mère, et je suis tombée sur votre site. Je lui ai expliqué il y a déjà plusieurs mois que sa mamie était malade. Le WE dernier, comme les nouvelles n’étaient pas bien rassurantes, je suis allée voir ma mère, en laissant à la maison mes enfants (son petit frère a 18 mois), à la garde de leur papa. Nous habitons à 500 km de chez mes parents, et je ne me voyais pas emmener les deux… Lire la suite »

Amélie

Bonjour, et merci pour votre écoute, En vous écrivant hier, je me suis rendu compte effectivement de ma maladresse lorsque j’avais tiqué à l’évocation de sa préférence pour sa grand-mère paternelle. J’y reviendrai avec elle ainsi que vous le suggérez. Mais j’y ai sans doute déjà répondu, quoique peut-être pas avec le tact requis justement (j’ai peur que l’exemple pris n’ait enfoncé le clou plutôt que de dénouer la situation). En parlant de ses mamies, je lui avais justement dit dans la foulée de notre conversation sur le “mérite” de chacune, et dans la suite de la conversation (ça n’est… Lire la suite »

DEVIGNE

J’ai besoin d’explications concernant le comportement de mes jumelles de 9 ans. Mon mari est décédé accidentellement le 20 octobre dernier. Nous l’avons enterré le 24 Octobre 2012. Mes filles ont compris que leur papa est mort, je leur ai expliqué avec mes mots. Elles ont exprimé leur douleur avec des amis qui les ont pris en charge lors du drame (accident sur notre terrain), moi je n’ai pas vu leur réaction mais depuis, elles vivent, jouent, rient comme si rien ne s’était passé. C’est déroutant. On me dit que c’est normal mais elles ne réclament pas leur père qu’elles… Lire la suite »

Sandrine

Bonjour, J’ai trouvé les discussions et vos conseils très intéressants. Ma situation n’est pas douloureuse comme celle vécue par certaines personnes dans leurs témoignages néanmoins je suis soucieuse et j’aimerai trouver les mots justes pour parler à mon petit garçon de 5 ans. Il a des angoisses liées à la mort et plus justement à SA mort une fois que la lumière est éteinte le soir. Il demande quand est-ce qu’il va mourir. Je lui répond que je ne sais pas, que tout le monde meurt un jour et que j’espère qu’il vivra vieux et il me répond que même… Lire la suite »

Francine

Bonjour, Mon petit-fils a frappé une poupée et puis a dit à sa gardienne : “T’as vu Kiki, elle est morte”. la gardienne a été horrifiée et a demandé à ce que le petit soit vu par une psy. Il a 28 mois, il est très éveillé et précoce et la mort a été abordée chez nous parce que mon papa est mort (bien avant la naissance de Noah), que sa photo est dans la pièce de vie et que je porte une bague de mon papa. Noah a voulu savoir d’où venait cette bague, je le lui ai expliqué.… Lire la suite »

kathleen

Bonjour, j’ai perdu ma grand mère ce matin, elle était bien âgée et depuis des mois, n’était plus que l’ombre d’elle même suite à un AVC important. Nous avons une petite fille de 2,5 ans, qui parle fort bien, ce qui parfois nous fait oublié son très jeune âge ; elle est très sensible, et très très empathique… Je suis pédopsychiatre, mon mari psy… Et pourtant parfois bien impuissant et avec des questions… Depuis des mois nous allions assez régulièrement la voir, avec romane. Elle sait que “grand bonne maman” était malade et fort vieille, et restait elle-même, à jouer… Lire la suite »

mag

Bonjour, ma fille de 5 ans est très affectée dès qu’il est question de la mort, même lorsque celle-ci touche des personnes qu’elle ne connaît pas. Elle n’arrive pas du tout à parler de ce qu’elle peut ressentir et penser, mais nous la ressentons en souffrance dès que l’on aborde le sujet. Avec les événements qui viennent de se passer à Toulouse, une minutes de silence a été faite dans sa classe ce mardi et l’institutrice leur à expliqué le meurtre des enfants. Ma fille n’en a pas reparlé ensuite et lorsque j’ai abordé ce sujet elle en a pleuré… Lire la suite »

Audrey R

Bonjour, Le père de mon fils s’est suicidé il y a quelques semaines. Mon petit garçon a cinq ans et j’étais séparée de son papa depuis deux ans, nous étions en très mauvais termes. J’ai annoncé à notre fils que son papa était mort, qu’il était maintenant avec les anges. Nous sommes allés lui dire Adieu à l’église, j’ai expliqué le cercueil, le cimetière… Notre fils a voulu, tout seul, déposé des roses sur le cercueil de son papa. Je ne souhaite pas lui mentir, je lui ai dit que son papa avait choisi de terminer sa vie. Que l’on… Lire la suite »

Yann

bonjour j’ai une question : est-il possible qu’un enfant qui perd sa mère puisse faire un blocage au niveau mentale qui dure longtemps ? Par exemple un enfant de 3 ans vient de perdre sa mère mais sa famille ne veut pas qu’il assiste à l’enterrement. Cet enfant ne comprend pas pourquoi sa maman est plus là et se dit qu’elle reviendra un jour. 16 ans plus tard, ce même enfant ne crois toujours pas qu’elle est morte et au niveau comportement, il ressemble toujours au petit garçon de 3 ans. Donc retour à ma question, est-ce que cet enfant… Lire la suite »

Jacquart

Bonsoir, Je viens vers vous car ma petite fille âgée de 8 ans depuis maintenant environ deux ans pleure régulièrement la mort de sa mamie, elle lui manque, elle trouve injuste qu’elle soit morte et elle est terriblement triste parfois elle a même des termes plus forts en disant” mais pourquoi c’est pas moi qui suis morte?”…Cette attache aussi forte à sa mamie et pour moi difficile à comprendre car elle ne l’a jamais connu puisqu’elle est décédée il y a maintenant 17 ans. Je reste à son écoute et j’essaie de lui faire comprendre que parfois la vie se… Lire la suite »

TataMaman

Bonjour, Ma nièce de bientôt 8 ans est atteinte d’un cancer du tronc cérébrale. Après presque 5 mois de traitement expérimental (rayons + chimio) il s’avère que la tumeur est plus forte que tout. Elle est actuellement à l’hôpital en attendant son retour à la maison pour des soins palliatifs à domicile…. J’ai deux enfants, un de 11 mois pour lequel je m’inquiète peu (j’ai peut être tort) et un fils de bientôt 4 ans, sujet de mes préoccupations. Depuis le début nous lui avons expliqué la maladie de ma nièce ainsi que son traitement, nous avons toujours répondu à… Lire la suite »

TataMaman

Bonjour, Je reviens là seulement aujourd’hui. Notre petite puce a arrêté de souffrir vendredi matin. Je voulais simplement vous dire merci pour votre réponse qui nous a bien aidé à expliquer les choses à notre fils de 4 ans. Nous lui avons dit simplement vendredi, il a continué son dessin puis a fondu en larmes quelques minutes plus tard. Il a demandé à la voir plusieurs fois, nous lui avons donc permis de le faire. Il lui a choisi une petite plaque pour sa tombe. Il a assister à la sépulture du début à la fin. Il a plutôt tendance… Lire la suite »

soumia

Bonjour! voilà je suis la mère de deux enfants un garçon de six ans et une fille de 9 ans, d’ailleur c’est de celle là qu’il s’agit, elle est trés sensible et trés attachée à moi et depuis quelques mois elle fait une fixation sur moi en guettant à chaque fois mon retour du travail , elle m’apelle plusieurs fois par jour, et ça m’angoisse car je ne sais plus quoi faire pour la rassurer je lui ai parlé à maintes reprises , et elle me dit que c’est plus fort qu’elle elle prédit toujours le pire et dans sa… Lire la suite »

Isabelle

Bonjour, vos réponses sont très interessantes et je voudrais vous exposer mon cas personnel qui est un peu différent et moins douloureux que les parents précedents. Ma fille à 3ans 1/2 elle me pose sans arrêt la même question qui me laisse bien dubitative et dans l’interrogation de savoir si tout va bien. “maman quand c’est qu’on est mort” ou c’est quand que je suis morte” à son âge je trouve cela très troublant surtout que nous n’avons pas eu de décès dans notre famille ou proche. Je ne sais quoi lui répondre car cette interrogation reviens sans cesse. Je… Lire la suite »

chantal janin-thyvot

bonjour, je recherchais une aide pour savoir comment parler à ma nièce de 11 ans qui a perdu sa maman d’une tumeur du cerveau en septembre dernier. Elle est assez seule car c’est une petite dernière et ses 3 frères sont en fac loin. Ce qui me met le plus mal à l’aise, c’est quand elle dit qu’elle veut mourir pour rejoindre sa maman… Son père est très mal à l’aise et lui répond par une boutade idiote et elle lui répond qu’il ne sait dire que des bêtises et semble très triste. J’ai pourtant l’habitude de répondre aux questions… Lire la suite »

chantal janin-thyvot

Merci de votre conseil… cela change effectivement l’idée de ce que je voulais faire passer à ma nièce. Mon amour pour elle doit lui redonner gout à la vie et non pas l’idée que sa maman serait heureuse qu’elle aille bien… Moi c’est l’idée que mon mari aurait voulu que je profite à fond de la vie qui m’a aidé !!! alors je pensais reproduire !!! Merci de votre aide.

paola

Profession: aide medico psychologique je cherche des conseils sur ma fille qui est adolescente, et qui vient d’apprendre que son père, avec qui je suis séparés mais toujours en bon terme, est en phase terminal d’un cancer du pancréas…Il lui reste que quelques mois a vivre a combattre cette maladie. A l’annonce de sa maladie, j’ai commencer a préparer ma fille a cette éventualité, depuis elle passe par des phases d’agressivité, de colères envers son père et a la fois une certaines lucidités! le problème est qu’elle refoule a l’extrême sa tristesse, j’ai donc dû utiliser comme un “electro choc”… Lire la suite »

Eveline

Profession : Rééducatrice rasd Dans le cadre de mon travail, je rencontre des enfants originaire d’afrique qui ont perdu leur mère en mai dernier, ces enfants sont jumeaux. Le décés de leur mère ne leur a pas été parlé ; le papa est parti “au pays” pour un mois à l’occasion des obsèques de sa femme. Les enfants agés de 6 ans ont été laissés à la garde des plus grands. Au moment de la fête des mères, Senabou la petite fille disait que sa maman viendrait la chercher à la sortie de l’école. Les autres enfants savaient… Cette année… Lire la suite »

Yves

Ville : Ittre Pays : Belgique Merci pour tous ces mots qui sonnent juste, qui sont si doux, apportent réconfort et conseil si simplement. Nous avons deux garçons de six et cinq ans et vivons une période assez difficile émotionnellement car leur grand-mère maternelle est en traitement pour un cancer qui a déjà envahi deux organes. Hier elle a été hospitalisée pour une pneumonie et une grippe (H1N1?), ce qui signifie qu’elle ne peut plus subir de chimiothérapie pour l’instant, le pourra-t-elle encore? Voilà déjà 7 mois qu’elle lutte… En sois, ceci n’est pas une situation particulière, même si c’est… Lire la suite »

Yves

Merci pour votre réponse qui ouvre mes yeux sur le fait que l’on comprend les paroles des AUTRES en fonction de ce que NOUS vivons ou avons vécu. Ayons le courage ou la lucidité de prendre du recul par rapport à nous afin de mieux (plus objectivement) comprendre les paroles des autres. Ceci pourrait nous amener “par magie” à mieux leur répondre…
Votre réponse me fait beaucoup réfléchir à ma propre expérience de Vie et me conforte dans le bon dialogue d’ouverture que nous avons avec nos enfants.
Merci.

Karine

Profession : Assistante maternelle Ville : Aspiran Pays : France Je recherche des article sur la mort mais pas celle d’un adulte, mais celle d’un chien, notre chien est mort il y a 3 mois d’une crise cardiaque sous les yeux de mon fils thomas 4 ans. Nous avons enterré notre chien avec lui, au fond du jardin, nous lui avons expliquer qu’il était mort car trés malade et Thomas n’a jamais posé de question mais depuis la toussaint, il ne tient plus en place en classe, il reve ou veut se faire remarquer, à la maison, il tue un… Lire la suite »

Karine

Profession : Assistante maternelle
Ville : Aspiran
Pays : France

Merci, je vois que vous avez tout compris et vos précieux conseils m’ont permis de comprendre que je devais attendre les question de mon fils et non les provoquer. A l’école, il le ressort à sa maniere et son instit me dit qu’il est en phase de reprise alors… Merci à vous d’être là et merci pour mon fils.

Geneviève

Nous sommes confrontés à une grande douleur : le disparition du fils de nos amis… il n’avait que 9 ans… il a voulu tester seul dans sa chambre les effets de l’arrêt respiratoire appelé stupidement “jeu” du foulard… les parents, la famille mais nos enfants, (amis de ce petit garçon) et nous-mêmes en souffrons mais nous nous “serrons les coudes”… ce qui me trouble c’est que la fille de leurs voisins (qui a 10 ans et qui l’adorait) reste fermée. Elle nous a dit avoir de la peine mais ne pas arriver à pleurer tant elle lui en voulait………….. que… Lire la suite »

Geneviève

Tout à fait, nous lui avons dit qu’elle avait le droit d’être en colère ! Il est logique que pour ne plus en vouloir à quelqu’un, il faut arriver à lui pardonner… Mais comment l’aider à y arriver ? Notre crainte est que son chagrin ne sorte JAMAIS et que cela lui fasse du tord … Comment “adoucir” ce sentiment d’abandon ?
Je vous remercie pour l’aide à y voir plus claire que vous apportez à toutes les personnes qui se sentent dans le noir… comme nous… Merci.

Eva

Je suis maman d’un petit garçon de 9 ans et demie. Son pére est mort lorsqu’il avait 2 ans. Je me retrouve aujourd’hui dans une situation bien difficile car je pense que mon fils commence à se poser beaucoup de questions au sujet de son pére, mais il n’ose pas venir me parler. Comment l’aider à ouvrir le sujet ? Merci de votre aide.

Julie

Ville : St-Basile-le-Grand Pays : Canada J’ai trouvé votre article très intéressant. J’ai 3 enfants maintenant âgés de 4, 6 et 8 ans. Il y a 3 ans, leur grand-père qui vivait en dessous de chez-nous est mort suite à un cancer généralisé. Ils l’ont vu dépérir petit à petit. C’est sur que sur le coup les enfants ont été bouleversés par sa mort. Ce qui m’inquiète le plus c’est que 3 ans plus tard ma fille de 6 ans, aujourd’hui, a des moment d’ennui total. Elle pleure qu’elle s’ennuie de son papi, en suite elle nous demande ce qu’il… Lire la suite »

Lison

Pays : Canada Je suis très contente de découvrir votre site. Il est très réconfortant. La mort fait partie de notre vie, mais tellement difficile à accepter. J’ai une amie qui a perdu son conjoint il y a un peu plus de deux ans. Aujourd’hui c’est son fils unique de 17 ans qui s’éteindra à cause d’un cancer. Quel cauchemard je sais qu’il faut tout d’abord l’écouter et l’accompagner dans ce cheminement sans fin, mais que puis-je faire ou dire à ce jeune homme qui ne sera plus dès nôtres bientôt. Lui, il est au courant, et très courageux, souriant… Lire la suite »

Pimprenelle

Merci pour votre article qui m’apprend beaucoup sur la façon dont la mort doit être présentée à l’enfant.
Pourrais je vous demander s’il existe des livres bien construits qui pourraient aider à aborder ce sujet avec un jeune enfant ?
Ma petite nièce de 4 ans vient de perdre son papa dans un accident, et je voudrais lui offrir un livre qui soit un support pour qu’elle comprenne ce qu’est devenu son papa dans la mort et pour qu’elle puisse formuler ce qu’elle ressent ?
Je vous remercie.

Irène

Profession : Infographiste Ville : Yaoundé Pays : Cameroun Je dirai que votre article arrive à pic. Je ne saurai vous présenter mon cas, sans vous remercier et vous encourager pour ce travail magnifique que vous faites. Voilà ça fera bientôt 5 mois comme mon fils ainé âgé de 8 ans m’a quittée, laissant son petit frère agé de 20 mois (unique cadet) en ce 26 août 2008, date de son décès. Au jour le jour j’essaye de me remettre de cette séparation mais j’avoue que ce n’est pas chose facile. j’étais à la recherche d’un ouvrage qui puisse m’aider… Lire la suite »

Laurence

Je viens de perdre le père de mon fils il ya deux mois, il vient d’avoir trois ans et n’a pas assisté a l’enterrement. Le jour ou cela est arrivé je lui ai dit que son papa n’était plus là qu’il était mort dans un accident et qu’il était au ciel suite à ses questions. Il parle souvent de son papa il dit qu’il lui manque, qu’il est triste que nous sommes tristes. J’essaye de le rassurer en lui disant que je le comprends et que je suis triste aussi et que nous pouvons penser a lui qu’il est dans… Lire la suite »

Sandrine

Pays : France La mère de mon mari est hospitalisée ne réanimation depuis deux semaines. Il semble qu’à moins d’un “miracle” elle meurt d’ici la fin de la semaine. mon mari “se prépare” à cet éventualité et soutien son propre père lui même en mauvais état physiquement. j’ai voulu dès le début dire la chose aux enfants (13,11 et 9 ans), les informant (ou incitant leur père à en parler) des jours ou cela allait mieux et ceux ou cela n’allait pas. depuis hier, les médecins sont très négatifs, nous leur avons donc dit qu’elle allait très mal et qu’elle… Lire la suite »

Céline

Bonjour à tous, Je suis pleinement concernée par tout ce qui a été dit jusqu’à présent. En effet, mon fils de 6 ans traverse une passe difficile : il ressasse sans arrêt la mort de son arriere grand-pere arrivée subitement en 2006 (décédé dans un accident de voiture). Nous avons jugé important de lui dire la vérité quant aux circonstances du décès tant notre chagrin etait intense. Malgré cete franchise, par moment je regrette d’avoir ete aussi franche parce que du coup il est tres anxieux, inquiet qu’il m’arrive quelque chose. A ce sujet, J’ai une 1ere question : pour… Lire la suite »

Nath

Profession : Educatrice C’est un peu par hasard et dans l’urgence que je suis tombée sur votre article. Il répond à pas mal de mes questions. A savoir quels mots utiliser face à un enfant confronté à la mort. Dans le cadre de mon travail, je suis confrontée à la mort très proche d’une maman, des suites d’une longue maladie. Ses enfants nous demandent de les accompagner pour parler à leur plus jeunes frère et sœur (8 et 11 ans). Malheureusement, ils ont déjà perdu leur papa d’une mort brutale voilà 6 ans. La famille en souffre encore beaucoup. Leur… Lire la suite »

Scotty

Profession : Educatrice en milieu familial Ville : Sherbrooke Pays : Canada Je suis éducatrice et j’ai dans mon entourage un petit garçon très brillant et plein de douceur. Dernièrement, sa grand-maman est décédé et sur le moment tout semble aller pour le mieux, disons qu’il était peiné mais réagissait avec une grande sagesse pour son jeune âge (5 ans). Mais depuis quelques temps il a réalisé que sa mère peut mourir et il a peur d’aller en classe, peur qu’elle parte et ne revienne pas elle aussi, comment lui expliquer, comment surtout le rassurer…. c’est certain qu’il faut lui… Lire la suite »

Pascale

Profession : Éducatrice petite enfance Ville : Genève Pays : Suisse La sœur de mon mari s’est suicidée dernièrement et j’en ai un peu parlé avec mes enfants (7 et 10 ans) mais il est vrai qu’à la question « pourquoi elle s’est suicidée », j’ai beaucoup de mal à répondre. C’était une personne très dépressive et qui buvait mais comment expliquer qu’on peut ne pas s’aimer au point de vouloir se tuer. D’autant plus qu’elle avait deux enfants qui auraient dû, d’après moi, être un moteur pour essayer d’aller mieux. De plus, mes enfants m’ont dit ne pas souhaiter… Lire la suite »

Sandra

Profession : Biographe Ville : Bréville-sur-Mer Pays : France Bravo pour la simplicité et la bienveillance qui sous-tendent tout votre propos, à l’image de celle avec laquelle nous devons aborder ce terrible sujet avec nos enfants ! Je suis maman de jumelles de cinq ans et demi. J’ai moi-même été traumatisée lorsque j’ai compris que nous étions tous mortels (j’avais leur âge), au point de perdre le sommeil et de rester phobique à l’âge adulte, en proie à une peur panique incoercible. Pourtant, comme la plupart d’entre nous, je suis heureuse et j’ai appris à “vivre avec”. Mais lorsque l’une… Lire la suite »

Sandra

Merci pour cette longue réponse apaisante et éclairante. J’avance chaque jour un peu plus, grâce à quelques lectures dont celle-ci…

Dans votre réponse, seule une remarque m’interpelle : vous me dites que j’ai été contrainte de mentir à mon enfant en lui disant qu’elle mourrait « dans très longtemps ». N’est-ce pas là la vérité ? Dois-je l’effrayer davantage en lui précisant que si la logique veut qu’elle décède lorsqu’elle sera âgée, elle peut tout aussi bien mourir demain ?!!!

Pardonnez ma naïveté, mais ma volonté de comprendre est considérable…

Encore merci, bien sincèrement.

Sandra

Je vous remercie bien sincèrement d’avoir pris le temps de me répondre, a fortiori avec tant de justesse. Vos remarques ont joué comme un déclencheur lors de notre premier échange et la longue citation d’Epicure m’a fait reconsidérer la question de la mort. Dans un second temps, je suis arrivée à la même conclusion que vous, à savoir la nécessité pour moi de sortir de mes propres peurs et d’appréhender avec plus de sérénité ce sujet douloureux, pour être capable de l’aborder sereinement avec ma fille. Grâce à elle, je me suis vue contrainte de réfléchir, de me poser les… Lire la suite »

Amar

Pays : France

Merci pour cette article très enrichissant, impliquer la mort dans la vie d’un enfant (le plus naturellement possible) cela doit êtres difficile à appliquer sachant que face à la mort d’un proche nous sommes impuissant et nos émotions prédominent (naturellement).
Question, doit-on agir de la même façon avec un enfant à la mort d’un parent ou d’un proche face à la mort d’un animal domestique ou de compagnie ?

Myriam

Profession : Educatrice petite enfance Ville : Lausanne Pays : Suisse Je voudrais vous demander de m’éclairer sur le sujet de la culpabilité d’un enfant de 5 ans par rapport à la mort d’un proche. J’ai moi-même ressenti beaucoup de culpabilité face a la mort de ma grand-maman, car un des derniers souvenirs que j’ai d’elle est négatif, et je n’ai pas pu « vérifier qu’elle m’aimait toujours et qu’elle ne m’en voulait pas. » Elle est partie trop vite. Par la suite mes parents ont souhaité me protéger en me laissant jouer chez des voisins pendant l’enterrement, et je… Lire la suite »

Arnaud

Un enfant de 4, 5 ans doit-il, peut-il assister aux obsèques de sa grand mère (cérémonie, crématorium) ?
Je vous remercie pour votre prochaine réponse. Très cordialement.

Arnaud

Je vous remercie pour cet éclairage, pour la qualité et la richesse d’informations de votre site.
Très cordialement.

G. B.

Mon mari est décédé en Mars 2007. J’ai un petit garçon qui aura 3 ans le mois prochain. En ce moment, il me demande où est son papa, ou fait allusion à lui en me donnant par exemple le téléphone et me disant que c’est lui à l’autre bout du fil. Je lui ai expliqué que son papa est “mort”. Ce qui me contrarie, c’est que je pense que les questions qu’il se pose actuellement, proviennent du fait que ma belle-mère lui parle trop souvent ou fait trop souvent allusion à son fils. Je suis absente quand il se rend… Lire la suite »

Domino

Ma petite fille de 4 ans m’interroge sur ce qu’est la mort, si moi je vais mourir, me faire écraser, si je serai là toute sa vie… Des questions bien embarrassantes car je ne me suis jamais préparée à lui parler de ça.
Votre article va m’aider à lui dire la vérité mais à choisir mes mots.
Je suis rassurée de lire que c’est sain à son âge.

Valérie

Profession : Etudiante en psychologie. Ville : Saquenay. Pays : Canada. J’ai lu votre article et je l’ai trouvé très pertinent. Je suis entrain de réaliser une recherche dans le cadre de mes études. J’ai personnellement vécu un deuil important quand j’étais âgée de 8 ans. Le deuil d’une mère. Dans le cadre de ma recherche je me pose un questionnement par rapport à l’encadrement d’un enfant endeuillé. Personnellement, je crois que personne se préoccupe du deuil de l’enfant. Il y a pas vraiment de rituel et de rite de passage qui concerne les enfants. J’aurais apprécié que mes proches… Lire la suite »