Comment devenir soi-même ?

La révolte interdite, où comment ne plus avoir besoin d’être gentil pour aimer.

« Chaque être humain arrive au monde avec une fiche technique psycho-morphologique, le travail est de la découvrir et de l’accepter. »

Alain B.

« C’est en étudiant peu à peu les rouages de ce moi que vous pourrez peu à peu le rendre moins contraignant. »

Arnaud Desjardins.

  • Aimer, fusionner, être dépendant, se révolter ?
  • Se respecter, respecter les autres, être gentil, être soi-même ?
  • Une petite histoire pour se comprendre et tenter d’y voir plus clair…

Pendant toute son enfance, il avait tenté d’être à la hauteur de la demande de sa mère, très émotive et possessive. Elle n’avait cessé de lui demander d’être comme elle voulait qu’il soit et il avait essayé de se conformer à sa demande du mieux qu’il avait pu.

Il n’avait pas eu la chance d’avoir une chambre à lui comme ses camarades, et alors que, petit encore, il en avait fait la demande, il lui avait été répondu que cela n’était pas nécessaire car, dans la famille, il n’y avait rien à cacher puisqu’on s’aimait.

Le soir, ses parents tiraient le rideau qui séparait l’espace de son lit du salon, et il s’endormait, épiant leurs conversations. Il mettait ses chaussons perpendiculairement à son lit pour faire plaisir à sa mère ; en échange elle lui répétait qu’il était « un amour » et souvent, avant qu’il ne s’endorme, elle le serrait très fort dans ses bras en lui disant « tu es la chair de ma chair, tu es à moi. »

Tard dans son enfance, il la laissa le coiffer avec une petite frange qu’elle lui coupait régulièrement aux ciseaux, elle lui souriait en lui disant qu’il était mignon, il aimait cela et il croyait qu’il était heureux.

Elle jouait à la poupée avec lui en lui confectionnant elle-même la plupart de ses vêtements, et il la laissait faire, et il pensait qu’elle l’aimait puisque souvent elle le regardait avec les yeux remplis du désir qu’il soit à elle et lui répétait avec gentillesse qu’elle avait envie de le remettre dans son ventre pour le protéger.

Il aimait tant la voir heureuse qu’il avait donné son assentiment à ses désirs. Il était devenu son jouet ; quand elle frémissait d’angoisse pour lui, il frémissait d’angoisse avec elle et quand elle était heureuse parce qu’il était sage, il s’aimait sage et s’efforçait de le rester.

Il appelait cela aimer et ressentait ainsi le monde en ordre et en équilibre, (car il ne savait pas ce qu’était la dépendance.)

Il ne se doutait de rien, ne sachant pas encore que ses besoins propres allaient contredire cet amour fusionnel et idéal.

Pourtant de plus en plus fréquemment, des disputes éclataient entre sa mère et lui, et un soir, alors qu’il avait à peine une dizaine d’années, le drame explosa, terrible. A partir d’une dispute futile, il avait senti monter en lui une force incommensurable, qu’il n’avait pas pu maîtriser, et qui lui fit très peur. C’est alors qu’en pleurs et fou de rage, il avait osé lui lancer au visage « Maman, je te hais ».

Ca avait été plus fort que lui, il n’avait pas pu le retenir. Parce qu’il avait ressenti très intensément l’injustice qu’elle lui faisait subir, sa force de vie n’avait pas pu faire autrement que de relever la tête comme pour éviter l’asphyxie.

Sur le moment, il aurait aimé ne plus exister, ça avait été affreux pour lui, il n’avait rien pu contrôler et il s’était blotti tout au fond de son lit en sanglotant du plus profond de lui même. Il s’était excusé parce qu’il savait qu’il aimait sa mère et il sentait confusément que cet amour fusionnel le rendait d’autant plus impardonnable que, dans la fusion, le détachement est interdit. Comment avait-il pu ressentir une telle haine ? Il allait devoir payer cette « faute » pendant des années.

Sa mère l’avait regardé en lui disant qu’il était un monstre, et très vite il se prit pour un monstre parce qu’elle le lui avait dit. Et il sentit monter les preuves de ce qu’elle disait : il était égoïste, incapable d’amour, car s’il en avait été capable il n’aurait pas pu lui dire ce qu’il lui avait dit, il n’aurait pas pu lui faire subir tout ce qu’il lui faisait subir.

A force d’avoir refoulé ses besoins et ses désirs, un beau jour, ça leur avait sauté à la figure à tous les deux. Ils ne pouvaient comprendre ni l’un ni l’autre ce qui s’était passé puisqu’ils pensaient tous deux qu’ils s’aimaient. Comment, dans une famille heureuse modèle comme la leur, avait-on pu en arriver là ? Ses parents lui dirent que les paroles qu’il avait prononcées étaient graves, d’ailleurs n’avait-il pas failli au second commandement de Dieu : « Tu honoreras ton père et ta mère » ? Et il était parfaitement d’accord avec eux, il allait devoir se racheter et même expier. Il n’avait plus été ce qu’il devait être et il sentait bien qu’il fallait qu’il le redevienne, à n’importe quel prix…

Son père lui avait dit avec force qu’il fallait qu’il se tienne à carreau désormais. C’est ainsi qu’il apprit à avoir peur du regard de l’autre, et s’empêcha d’être en paix avec lui-même. Il se promit intérieurement de ne plus jamais écouter ce vent de révolte qu’il sentait parfois souffler à l’intérieur de lui. Pour faire plaisir à ses parents, son idéal devait être de devenir définitivement gentil et aimant.

Dans sa crainte de ne pas être ce que ses parents voulaient qu’il soit, il était devenu ce qu’il devait être mais qu’il n’était pas : un gentil garçon qui ne s’aimait pas.

Il s’était pourtant de nombreuses fois promené dans la nature et avait senti cet ordre parfait dans un désordre apparent. Les cerisiers produisaient des cerises, les chênes des glands et les lapins ne semblaient pas complexer à la vue d’un chevreuil ou rêver de devenir des oiseaux. Cela ne lui avait pas servi de leçon et il continuait de penser qu’il devait lutter contre ses tendances à respecter ses besoins, puisqu’il les interprétait comme un odieux égoïsme.

Il se préparait donc à payer sa dette, incapable de voir que l’amour – comme la vraie gentillesse – ne se commandent pas, puisqu’ils sont l’expression spontanée de la vie. Il creusait donc son propre enfer pour éviter d’y aller, ne sachant pas que nous allons toujours précisément là où nous voulons éviter d’aller parce que c’est à cet endroit précis que nous avons quelque chose à résilier.

Il n’avait pas conscience qu’il venait de créer le volcan sur lequel il resterait assis durant toute son adolescence et même beaucoup plus tard… le volcan de sa relation à celles qu’il aimait.

C’est ainsi qu’il apprit à passer son temps à décliner les différentes formes de la peur.

Sapeur du conflit par exemple, il ne fallait surtout pas qu’il la montre mais à l’intérieur de son ventre ça se rétrécissait sans cesse et plus il s’ingéniait à l’éviter, plus il s’y exposait. Evidemment il se mit à penser que la vie était injuste vis-à-vis de lui qui consacrait son énergie à tenter d’être « comme il faut ». Plus il se conformait, plus il devenait victime et plus il souffrait de cet état. Alors – parce qu’il n’osait pas dire « non » – il devint cynique et amer. Le plus souvent, il s’arrangeait pour être conciliant, diplomate et quand il ne l’était pas il s’en voulait terriblement. Au fond de lui-même, il lui arrivait de prier pour que son Dieu lui donne la force de ne plus être ce qu’il pensait qu’il était : un monstre d’égoïsme ; et parce que son Dieu était Amour, il restait sourd à ses appels. Il trouvait – secrètement – son Dieu injuste et il le maudissait, tout en s’en voulant de le faire.

Sa plus grande peur était de ne pas se sentir compris par ceux qui prétendaient l’aimer, la con-fusion lui était devenue nécessaire, il fallait que l’autre pense comme lui pour qu’il se sente aimé. Sa vie tout entière allait s’orienter autour de la persuasion. L’incompréhension était pour lui le summum de la trahison, le désamour, la preuve qu’il n’existait pas : elle réveillait en lui l’agressivité de son désespoir.

Sa vie devint un enfer intérieur, il assimilait la moindre défiance au rejet mais, par peur d’un rejet plus grand encore, il ne le montrait pas. Sans doute cela lui permit-il de préserver certaines relations qui auraient été invivables sans cela pour les autres, mais à quel prix !

Evidement il s’arrangea inconsciemment pour perpétuer son enfer puisque les mêmes situations dramatiques avec les mêmes types d’acteurs se perpétuent chez chacun de nous jusqu’à ce que nous les prenions en compte. Bien qu’il l’ait entendu dire, il était incapable de le voir chez lui puisqu’il en était dupe pour lui même.

C’est ainsi qu’il tomba follement amoureux de la femme de son meilleur ami, une femme qui, bien que sincère et passionnée dans ses sentiments pour lui, ne parvenait pas à rompre sa première alliance. Cette incapacité fut pour lui particulièrement cruelle car elle ravivait la plaie de son enfance : la croyance en l’amour fusionnel que sa mère lui avait fait vivre et qui le faisait souffrir.

Pendant des années ils vécurent un amour passionnel ayant pour rançon la déchirure qu’il ressentait quand il lui demandait de choisir et qu’elle ne le faisait pas. Là, il pouvait pleinement vérifier sa loi : « La femme que j’aime ne me comprend pas et je ne dois pas lui en vouloir car si je lui en veux, ce sera trop dangereux pour moi, je risquerai de tout perdre… comme avec ma mère… »

Avec une détermination d’autant plus héroïque qu’elle était aliénée, c’est-à-dire qu’elle s’exerçait contre lui, il a tenu, rendant perplexes ceux qui ne savaient rien de ce qui l’empêchait de mettre fin à cette situation. Car quand une relation nous étonne on nous semble inexplicable, c’est toujours parce que nous n’en connaissons pas les mécanismes inconscients.

Un jour, des années plus tard, à force d’épuisement passionnel, la relation à trois s’éteignit et il se retrouva enfin seul avec sa passion amoureuse, toujours victime de sa croyance initiale en l’amour fusionnel que lui avait inculquée sa mère.

Sa difficulté principale – son besoin de se faire comprendre – ne s’était bien sûr pas résorbée puisqu’il ne l’avait jamais battue en brèche, mise à l’épreuve. Elle allait continuer à interférer, donc à mettre une ombre inexplicable dans sa vie de couple alors qu’il avait obtenu de sa compagne ce qu’il souhaitait le plus au monde.

Il ignorait que tant que les fondements même de son amour pour elle n’avaient pas été remis en cause, l’amour véritable lui restait interdit.

Inéluctablement, les mêmes causes produisant les mêmes effets, les seules discussions parfois vives qu’il avait avec son épouse étaient liées à son besoin inextinguible de toujours parvenir à se faire comprendre. En fait, il continuait de mendier l’amour comme un enfant parce qu’il ne savait pas encore que celui-ci ne pouvait que se donner. Parce qu’il mendiait, il était insatiable et ne pouvait vivre que l’amertume et l’ingratitude de ce qui ne sera jamais assouvi. Il reprochait intérieurement aux siens de ne pas le comprendre en faisant évidemment toujours extérieurement tout pour qu’ils ne se doutent de rien. Parfois la révolte grondait en lui par tous ses pores (comme le jour où il avait osé dire à sa mère qu’il la haïssait) mais il souriait ou tentait de le faire en demeurant « gentil ». Il persistait à ne pas comprendre son propre vécu, il s’étonnait de cette ombre profonde au tableau de « celui qui avait pourtant tout pour être heureux ».

Sa souffrance et son sincère désir d’aimer étaient les moteurs de son acharnement à comprendre, et peu à peu la vérité lui apparut.

Une fois il put écrire sur son cahier d’analyse personnelle : « Etre gentil est pour moi le moyen déguisé que j’emploie avec ceux que j’aime pour me faire aimer d’eux, parce que j’ai peur de ne pas être suffisamment aimable à leurs yeux. »

Il chercha à comprendre davantage et analysa sa propre histoire. Un beau jour, au détour de ce qu’il avait vécu comme une injustice flagrante de la part de son épouse, tout lui remonta en mémoire avec évidence.

Il découvrit, reconnut et nomma la nature de l’amour de sa mère – qui n’avait pu l’aimer que passionnée et fusionnelle. Surtout il découvrit le piège que cet amour avait été pour lui. Il sentit qu’il continuait encore de payer une dette contractée dans son enfance, à un moment où il était totalement otage du besoin de sa mère et de son désir de lui plaire.

Il prit également conscience qu’à cette époque, sa mère avait non seulement pouvoir de vie et de mort sur lui mais aussi qu’elle détenait le pouvoir de sa propre plénitude. Plénitude qu’il continuait de rechercher éperdument à travers sa relation à sa femme !

Dans sa vulnérabilité passée, il n’avait pas pu faire autrement que de prêter allégeance à sa mère… pour survivre en croyant qu’elle l’aimait.

Au fur et à mesure de sa progression dans cette découverte, il prit conscience qu’il n’avait plus besoin de porter systématiquement sur les autres un regard suspicieux ni de les critiquer. Il ne ressentait plus non plus le désir irrésistible d’être d’accord et conciliant avec eux. Parfois il osait le « non » et découvrait que loin d’être nié, il n’en était que plus estimé, comme un interlocuteur valable et respectable.

Le refus que l’autre parfois lui opposait n’était plus pour lui une inévitable déchirure pour laquelle il était prêt àpayer le prix le plus élevé, il apprenait à le gérer avec aise plutôt que d’en être la victime.

Il se respectait lui-même et peu à peu se détendait. Il souriait intérieurement en se voyant capable de dire ses goûts réels et il s’émerveillait d’attirer dans ses relations des personnes qui, quelques années auparavant, le mettaient mal à l’aise et que secrètement il avait jugées grossières et sans tact parce qu’elles osaient ce qui lui faisait si peur !

Parfois, cela accrochait avec certains qui n’avaient pas l’habitude de le sentir exister de la sorte car il n’est pas banal de voir un mouton bêlant se transformer en tigre rugissant. Il put assumer des conflits qui lui permirent – parce qu’il avait appris à se respecter – de respecter les autres. C’est ainsi qu’en se donnant la permission d’être lui-même, il donna aux siens, l’opportunité d’être davantage eux-mêmes. Le jeu implacable de l’annexion de l’autre prenait fin parce que les rivalités nées du besoin d’être reconnu s’étaient épuisées.

Il était devenu capable d’assumer les différences chez ses proches, sans avoir besoin de s’excuser ou de battre en retraite. Pour preuve, il sentit qu’il lui était possible de rester debout face à la mauvaise humeur, à la colère ou à l’injustice des siens sans se sentir ébranlé aux tréfonds de lui-même comme par le passé. Sa dépendance à sa mère s’étant apaisée, il ne ressentait plus le besoin de lui obéir, même à titre posthume . Il lui avait rendu sa liberté par rapport à lui et parce qu’il la lui avait rendue, il pouvait aujourd’hui l’aimer telle qu’elle avait été : mère à l’amour fusionnel. Sa dette était payée, simplement parce qu’il ne ressentait plus la nécessité de continuer de la payer.

Tout devint peu à peu lumineux, il comprenait des détails restés jusqu’alors inexplicables de ses propres comportements passés, avec le même plaisir que prend un joueur à enfoncer la pièce à l’exact bon endroit du puzzle.

Il avait cherché pendant des années ce qui était déjà sous ses yeux. Les choses s’organisaient dans sa tête, se mettaient en place dans soncœur, il se réconciliait avec lui-même.

Le jour où il fut capable de reconnaître à coup sûr, quand elle se manifestait encore, la principale « fausse loi » à laquelle il avait obéi une grande partie de sa vie :

« J’ai besoin de me faire comprendre donc de me justifier aux yeux de ceux que j’aime et je suis terrorisé à l’idée de ne pas y parvenir car – si je n’y arrive pas – ceux que j’aime seront cruels avec moi et je devrai le payer ma vie entière en tentant de me racheter. »

Il put alors écrire à la suite :

« J’ai le droit d’être moi-même sans devoir me sentir jugé par les autres.

Je n’ai donc plus nécessairement le besoin d’être compris par ceux que j’aime.

Ceux que j’aime ne m’en veulent plus.

Je n’ai donc plus besoin de leur en vouloir en retour.

Je peux donc les aimer en paix tels qu’ils sont. »

C’est ainsi qu’il apprit à ne plus demander à ceux qui l’aimaient davantage que ce qu’ils pouvaient lui donner. Il n’avait plus non plus besoin d’en faire trop pour eux, comme par le passé, c’est-à-dire de tenter de leur donner plus que ce qu’il pouvait.

Il apprit donc à leur donner ce qu’il pouvait leur donner.

Il sentait maintenant comme une évidence que pour ne pas risquer de tomber dans la fusion, aimer c’est se souvenir qu’on est deux, c’est-à-dire donner à l’autre autant le droit d’exister que l’on se donne à soi.

Ainsi ceux qu’il aimait, de jour en jour, lui semblaient plus humains donc plus proches. Sorti de la fusion, il était capable d’accueillir la différence qui lui permettait d’aimer. Plus il nourrissait son amour pour l’autre, plus il le respectait et plus il le respectait plus il découvrait que l’autre lui ressemblait.

En osant s’ouvrir aux autres, il s’ouvrait à sa propre confiance en lui, et plus il s’ouvrait à sa propre confiance, moins il ressentait la nécessité de demander aux autres de répondre à ses besoins. Il avait appris à s’aimer donc à aimer, c’est-à-dire à se donner.

Et il remarqua qu’à chaque fois qu’il ne se protégeait pas de l’autre, c’est-à-dire qu’il s’ouvrait à lui – en silence – l’impression d’être séparé de lui disparaissait pour laisser la place à la communion.

© 2006 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Hermenier

Je me décide ce soir à écrire, moi aussi, 5 ans après la publication de votre article. C’est votre réflexion “prison” qui m’a fait découvrir votre site instructif et bienveillant. Je suis née d’un Père manipulateur, pervers, narcissique, violeur et violent. Ma Mère aurait aimé être infirmière. Je cotoyais beaucoup les hopitaux dès le berceau: beaucoup de cancers et de décès précoces parmi mes oncles et tantes. Je me sentais chez moi, à l’hopital. A 4 ans, je voulais devenir infirmière. J’ai accompagné ma Mère jusqu’à la fin de sa vie, dans toutes ses souffrances de femme soumise, fatiguée, puis… Lire la suite »

Hermenier

Merci d’avoir répondu.
“Il suffit” d’accepter, oui… Pour l’instant, je fais de la résistance bien malgré moi et j’ai mal.
Merci encore.

Flo

Bonjour, En vu des dates du dernier commentaire je n’ai que peu d espoir d’être lu… “j’ai besoin d’aide” voila une phrase que je me refuse de dire et pourtant… Je ne pense pas qu’il s’agit de fierté mal placée mais j’ai tendance à refuser catégoriquement toutes aident extérieure sauf quand ma survie en dépend cela va de soi. J’ai 24 ans a se jour et je ne sais toujours pas qui je suis, je n’ai aucun rêve, aucun but… Quand quelqu’un me questionne sur se sujet j’invente un rêve, une histoire et/ou un objectif plausible en fonction de l’auditoire.… Lire la suite »

pierre

comprendre j’ai toujours peur de ne pas comprendre se qui m’arrive, c’est la première fois que je comprend se que veux dire le regard de l’autre, depuis plusieurs année j’essaie de comprendre se qui m’arrive, comme problème de santé physique et psychologique, depuis ma tendre enfance mon père me disait souvent que je ne comprenait pas se qu’il me demandait, j’ai souvent fait se qu’on me demandait sans comprendre, je le fesait par amour pour mes parents, aujourd’hui j’essaie de comprendre avant d’agir et je comprend aussi que se que j’ai fait tout petit n’étais souvent pas logique et que… Lire la suite »

Anthony

Bonsoir Renaud, comment savoir si nous sommes sur la bonne voie ou si nous avons réussi ?
Si je tente de répondre a ma question je dirait que nous devons nous accepter tel que nous sommes ?
Le fait d’assumer les choses ou actes que nous faisons ou ne faisons pas font de nous ce que nous sommes donc nous permettrais d’être pleinement nous même et heureux ? 🙂 qu’en penser vous ?

Cordialement, Anthony 20ans

F.

Bonjour, JE comprends tout à fait ce que vous écrivais sur accepter d’être soi, JUSTE soi. Avoir le droit d’être ordinaire, être juste ce que l’on est comme lorsque l’on est arrivé au monde et être présent à soi même. J’ai fait l’expérience de cela aujourd’hui. Malgré tout, je n’arrive pas à comprendre pourquoi ma mère a développé envers moi une haine sans limite, c’est comme si j’étais née pour elle, pour la remplir et comme je ne le voulais pas, elle m’a détesté. Ma mère m’a hait depuis que je suis née. Elle ne pouvait pas m’aimer comme ça,… Lire la suite »

Zikos

Ces pistes me semblent importantes pour moi mais je ne sais pas comment evoluer vraiment. Le rejet je pense lavoir surtout vecu avec les autres a l’ecole entre autres ( peut etre du a un handicap physique que jai , pttr autre chose je ne sais pas ) . Avec mes parents .. Ils mont aime , valorise (surtout sur mes performances , sport , scolaire etc.. Mais je me suis tjs senti enfant par contre distrait , dans la lune pr eux , jai tjs un peu ce sentiment parfois qui revient) . Mais je me rend compte que… Lire la suite »

zikos

Aprés avoir un peu essayé, je ne sais pas si ce sont les autres qui me maintiennent là dedans ou si c’est simplement moi qui n’ai jamais eu l’idée de laisser tomber le masque et voir si les autres m’apprécient tjs. En tous cas, effectivement l’idée d’aller plus loin et “d’imposer” les choses qu’on ne veut pas changer me parait bien à essayer . Mais déja, j’ai l’impression qu’accépter l’idée que ma personnalité ,nue , sans artifice, puisse être appréciée, appréciable ..c’est nouveau ça . Et que ça ne soit pas contredit par les autres .. 🙂 Enfin on verra… Lire la suite »

Fumée

Bonjour, merci de votre réponse.
Je cherche encore mes propres réponses et j’apprends de jour en jour. Mon plus grand défi étant de m’accepter, effectivement de considérer TOUS mes sentiments pour comprendre ce que j’ai pu vivre et la façon dont cela a conditionné tant de temps ma vie et mes comportements …
Comme je ne VEUX PLUS être ainsi, que je refuse catégoriquement d’être encore dépendante d’anciens schémas et de leur obéir, de ne pas être capable d’avancer … J’y arriverai. Et la suite, on verra.
Merci encore pour votre réponse

Mme Fumée

Fumée

Ma mère fut ce qu’elle est : une femme qui manquait de confiance en elle à tel point qu’elle a voulu générer des “petits” elle, mais en mieux. C’était une femme qui se montrait violente aussi, nous manipulait ma sœur et moi, et qui ne parvenait, bien sûr, pas à nous aimer comme il l’aurait fallu. J’ai eu une conversation avec mes parents dernièrement, je ne sais finalement pas si cela m’a apporté quelque chose. J’ai eu le sentiment que ma mère avait changé, s’était améliorée. Toutefois … Ma colère, ma rage, ma haine même, n’ont de ce fait nul… Lire la suite »

louli

C’est si vrai ! j’adhère et je diffuse le lien à mes précieux amis
arriver à être soi est un long et périlleux chemin mais ça en vaut vraiment la peine

F.

Bonjour, J’ai subi une enfance et une adolescence avec de gros manques affectifs, ma mère ne me laissait pas être moi-même. Dès que je voulais prendre une initiative ou dès que j’avais envie spontanément de faire quelque chose, elle m’engueulait violemment en me laissant croire que ce que je pensais était mauvais. Elle m’interdisait toute sortie et ne m’a JAMAIS fait confiance. Je viens de prendre conscience récemment que je me pensais être quelqu’un de “mauvais”, à qui on ne devait pas faire confiance. J’ai découvert cela en thérapie ce qui m’a fait pleurer en séance. Depuis que je suis… Lire la suite »

Anonyme

Bonsoir, votre article m’a fait beaucoup réfléchir mais je me suis surtout retrouvé dans les réponses aux commentaires. Qui suis je ? chaque fois cette question résonne dans le creux de mes pensées. J’essai de me trouver, et très souvent je retombe sous l’ombre de cette existence qui n’est pas la mienne. Une existence codée par des moeurs, par une image que je donne de moi, car en réalité je ne me trouve pas. J’ai peur de ne pas plaire, en jouissant du personnage qui m’habite, j’ai peur d’être celui que je suis, et à force de jeu je finis… Lire la suite »

christelle

J’ai presque 40 ans et je ne suis toujours pas libre d’être ! Ca me fatigue, m’use, m’empêche de bien vivre, m’empêche même de travailler, parfois de sortir….. Il ne se passe pas une heure, que dis-je, pas ¼ h où je ne souffre pas dans cette prison. En lisant cet article, je me suis reconnue. Alors peut-être que d’écrire les grosses lignes de mon histoire et de ce que j’en ai compris ce soir me fera avancer…je l’espère. Quand j’étais jeune, ma mère (maniaco-dépressive anorexique) n’était plus en mesure de s’occuper de moi. Elle a été hospitalisée en psychiatrie.… Lire la suite »

christelle

Bonjour Renaud, Merci d’avoir pris le temps de répondre à mon post et de me guider sur des pistes. C’est vraiment gentil de votre part. Cette vigilance vis à vis de mes schémas mentaux me permettra surement de mieux me connaitre. Après, il me restera à apprendre à m’accepter et à savoir prendre quelques uns de mes défauts sur le ton de l’auto-dérision. Le problème c’est que je cherche à être toujours parfaite avec tout le monde et que l’inévitable non perfection entraîne chez moi une culpabilité qui m’incite à être encore plus parfaite ! je suis donc dans un… Lire la suite »

Léo

Bonjour, votre article m’a interpelé car j’ai pu voir qu’on pouvait démêler des problèmes au fur et à mesure du temps, alors qu’au début, on n’en voyait pas la source. J’ai 16 ans et toujours été soucieuse du regard des autres, du plus loin que je m’en rappel. Plus jeune, j’étais un casse-coup qui osait faire plein de choses que les autres n’osaient pas et ils m’aimaient pour ça. Ce trait de caractère était réellement le mien mais je le mettais en valeur pour eux. Avec ma mère, j’étais différente, je jouais la bonne élève sérieuse pour qu’elle m’aime elle-aussi.… Lire la suite »

sara

Je me pause beaucoup de question en se moment sur qui je suis, qui je veux être… c’est prenant, je me prends beaucoup la tete dessus beaucoup d’energie. JE regrette un passé que j’ai beaucoup aimé mes belle année que se soit ac mes amis ou tous les autres domaines. je n’aime plus le present, je m’angoisse pour le futur. Je suis toujours a la recherche de l’amusement. je suis de plus en plus agressive… Je n’ai plus confiance en moi a tel point que je n’aime plus les reponses que je donne lorque je parle et sa s’est le… Lire la suite »

ghoudi mohamed

Merci beaucoup pour tous vos conseils, C`etait très utile

Max

Un article exceptionnel, qui m’a fais réaliser beaucoup de choses sur ma vie passée et présente. Un grand merci à son auteur.

damagedheart

Je me reconnais tellement dans tous ces témoignages et cette histoire. Moi aussi j’ai une peur immense de déplaire aux autres, qu’ils me rejettent. J’ai du abandonner ma personnalité pour plaire aux désirs de mon père et ça m’a -presque- tuée intérieurement. J’entends même une voix qui me dévalorise ça me fait peur. Cette voix arrive avec des gens dont je redoute le jugement mais que j’arrive à bien me faire voir d’eux. Elle arrive comme pour me dire attention, tu vas faire tout foirer, il va me détester. Si je ne plaisais pas à mon père et n’étais ou… Lire la suite »

Laetitia

J’ai compris depuis lontemps que j’avais un soucis à etre moi, ce qui est douloureux en quotidien (travail, amis, famille) En lisant votre histoire meme si la cause n’est pas tout à fait la meme, je reconnais tous les symtomes et les conséquences de ma vie. C’est comme si votre histoire m’étais destinée, je trouve ça fou qu’on puisse avoir les memes gênes! j’ai 29 ans et je travaille en thérapie depuis 1 an et 8 mois et je soulève pas mal de difficultés dans ma vie mais finalement je pense, qu’elles sont toutes liées au meme problème. J’ai commencé… Lire la suite »

Laetitia

Bonjour Renaud, Merci d’avoir pris le temps de me répondre et de me donner des idées à suivre, c’est vraiment très gentil de votre part. C’est vrai que finalement on se dit que c’est simple de changer les pensées de son cerveau mais c’est extrement difficile, j’ai peur que ça prenne du temps. Comment doit-on réagir si on se force à faire une chose et que celà nous procure des emotions ? (tremblements, larmes, la voix qui chevrotte, transpiration, maux de ventre terrible, diahrée…) doit-on continuer son expérience meme si c’est douloureux jusqu’à temps que ça se passe? En faite… Lire la suite »

laetitia

c’est la honte que les autres voient que vous etes mal à l’aise, moi j’ai honte de ça et n’assumes pas.
peut etre que je ne suis pas courageuse…

Laurence

Un matin je me suis réveillée et voici ce que mon cerveau disait , un message je présume : la mission de ta vie c’est d’apprendre à t’aimer . Quelle délicatesse dans la formulation ! me dire : c’est t’aimer , aurait été quelque peu brutale et précipité ! Non ,là ,c’était :apprendre à t’aimer . Et bien je crois que vraiment cette indication matinale résume bien l’apprentissage réel de nos vies à tous et toutes ! car de là , de cet amour sain vis à vis de nous même ,découle de relations harmonieuses avec notre autre , notre… Lire la suite »

Imoan

J’y avais déjà pensé! Mais c’est dur de s’aimer. Et quand je pense vraiment m’aimer, il suffit que je me retrouve dans une situation qui me rendra timide, et je recommencerais à ne plus m’aimer comme avant! :/

Imoan

Bonjour, votre article m’a beaucoup touché, au point que j’en pleure. J’ai 16 ans et je suis timide, mais pas avec tout le monde. Quand je suis avec des amis proches je suis “moi même”, mais des que j’entre dans un groupe, plus ou moins inconnu, je n’arrive plus à l’être. Je sais que j’ai souvent refoulé mes sentiments et j’ai toujours cherché à plaire et je suis donc devenue la “fill gentille”. J’ai également de nombreuses phobies, qui m’empêche vraiment de vivre. La seule façon que j’ai trouvée est de fuir,fuir un regard, fuir une personne, se faire passer… Lire la suite »

Imoan

Merci pour votre réponse! J’ai peur de beaucoup de choses, de me lever le matin (et tot), de prendre le bus, peur du ridicule, des araignées, de marcher “pascomme il faut, de pas être à la hauteur, de dire quelque chose qu’il ne faut pas, ou de ne pas savoir quoi dire donc du coup je ne participe pas en cours. Peur devant un devoir, intimidée devant une personne, peur de tomber. Peur de l’inconnu et de l’avenir, des réactions, de m’imposer, de vexer, d’être méchante, d’être décevante, du rejet, du reproche, de la réprimandation. Peur d’être trop ceci, pas… Lire la suite »

Yvan

Je me reconnais également dans votre article. J’ai 21 ans, ça fait quelques années que je m’observe et que je me pose des questions auxquelles épisodiquement je pense trouver des réponses… et pourtant je suis là à laisser un commentaire… preuve que je n’ai en réalité jamais eu ni réponses ni solutions. Il se peut que la relation que j’entretiens avec ma mère soit la cause de mes maux. J’ai toujours cherché à la satisfaire, à être le fils dont elle rêvait pour obtenir biens matériels et affection. J’accorde une place prépondérante à l’image que je dégage. Déjà à l’âge… Lire la suite »

tam's

Bonsoir, j’ai trouvé cet article tres pertinent mais je souhaiterai avoir plus d’explications concernant la fin de cette phrase que vous avez écrite “s’ouvrir à l’autre” “en silence” que veux dire pour vous silence faut-il suivre son intuition et dire à l’autre ce qui nous pose questions chez lui ou nous fait souffrir ou accepter qu’il soit comme il est…

Benoît

Bonjour, J’ai été très interressé de lire cet article, et en même temps très perplexe sur la façon dont il semblerait qu’on puisse enfin arriver à devenir soi-même. Cela dit, je n’ai que 17 ans et j’ai vu qu’il fallait énormément de temps pour devenir soi-même dans les témoignages. Quoiqu’il en soit, j’aimerais rapidement que cela se fasse dans mon cas étant donné la fonction à laquelle je me suis destiné. Je sais que ce travail de la recherche de soi est un travail individuel, mais j’ai vraiment besoin d’une main qui puisse m’aider à me trouver, car tant que… Lire la suite »

maatna

cet article est ce que j’ai pu lire de plus autentique dans le chemin vers soi… il me parle tellement.. j’ai été une enfant maltraité durant des années, et pour avoir le pseudo amour de ma mère je me suis adaptée.. jusqu’a m’oublier même adulte.. Durant des années je n’ai eu de cesse de vouloir faire plaisir a ma mère.. pour queques preuves d’amour… enfin je reproduisais a caque moments avec elle ce que j’avais toujours fais me taire et lui plaire.. je lui devais temps… Il y a queques année alors que je commencer à aller tres mal… mon… Lire la suite »

coco

Bonjour , Je me reconnais entièrement et de façon surprenante à tous ces critères ….j’ai un réel souci avec ce désir de perfection envers moi-même et envers les autres ….j’essaie de m’en débarrasser mais je n’y arrive pas car je suis consciente que cela me rend de plus en plus exigente et insatisfaite. J’ai assez peu d’estime pour moi même (intérieurement) et je doute particulièrement de la capacité de l’être humain à pouvoir “donner” , à être généreux de façon spontanée. J’ai ce besoin d’être comprise mais la mise en conflit ne me fait pas peur ….je ne me conforme… Lire la suite »

flowerpower

Merci pour votre réponse. C’était tellement injuste : j’étais là pour le soutenir quand j’étais pré-ado pendant toutes ses périodes de maladie ( il a cumulé en 2 ans 2 accidents graves), il a fait pesé sur moi le poids de ses angoisses (peur de perdre son job…) et quand moi je rencontrais une crise majeure – j’étais victime bullying pendant 5 longues années au lycée) y avait personne. Non seulement y avait personne quand j’appelais au secours mais en plus il me rejetait complètement et me culpabilisait sans arrêt. J’ai fini par penser que les méchantes choses que les… Lire la suite »

flowerpower

Merci pour cet article, je me suis beauoup reconnue . J’ai moi-même vécu un amour fusionnel avec mon géniteur et je devais tout faire pour lui plaire au risque de me voir abandonnée et maltraitée .
Je me suis rebellée pdt mon adolescence car pour moi c’était vital, je ne pouvais plus me nier ainsi .
Mais ce père l’a très mal pris et ce que je redoutais le plus arriva : il m’a complètement rejetée, haie, battue .
Aujourd’hui je suis terrorisée par le regard des autres .

Corinne

Ville : Bernissart
Pays : Belgique

Je suis tres heureuse d’avoir pu trouver votre rubrique, enfin j’ai trouvé ce que je cherchais on peut dire toute ma vie, malgrés les lectures et thérapies depuis si longtemps bien sur ça m’a aidé mais votre texte et vos réponses c’est ce qu’il me manquait que j’ai tjrs cherché sans pouvoir l’expliquer à moi-meme. Surtout continuez a nous aider vous faites un travail tellement important pour aider ceux qui en ont le plus besoin que je ne trouve pas de mots assez forts pour vous dire merci.

Jean Renold Jean Baptiste

Profession : Informaticien
Ville : Port-au-Prince
Pays : Haïti

Je crois que devenir soi-même c’est croire en ce que vous êtes.

Noémie

C’est un merveilleux article, je me suis vu dans se jeune homme, se posant des questions. C’en ai étonnant ! J’ai été elevée tellement dur, que dès que je fesaient un pas, je devait demander si cela ne derangeais personne… et je suis tombé sur des personnes exploitant se coté faible. Ils (mes “amis”) me disaient qu’ils m’aimais, comme j’étais. Mais lorsque des soucis arrivaient, c’était de ma “faute.”
Je passais mon temps a m’excuser contre un ennemi increvable : l’erreur pas commise.
Mais je vais mieux, j’ai fais le tri, j’ai pu voir et constater !

Delphine

Après avoir découvert votre site à partir d’une recherche sur le deuil, je découvre à présent l’ensemble du site qui est très intéressant. Cet article correspondant exactement au cheminement intérieur que je suis en train de faire. Cette lecture apparait donc comme facilitatrice d’un travail et d’un éclaircissement qui ne peut se faire que par soi même. Je pense que les quelques points que je ne comprends pas correspondent à ce que je n’ai pas encore intégré en moi. En tout cas encore merci et bravo pour ce document qui nous rend service. Merci d’essayer de nous aider, nous les… Lire la suite »

Anas

Pays : France Merci enormement pour cette histoire, c’est le meme cas pour moi sauf que c’était avec mon père. J”ai tjrs senti que mon pere ne m’aimait pas, que notre relation était superficielle… Je vivais aux gouts de mes parents, je n’avais pas une liberté, je ne savais pas ce que je voulais, il me donnait tjrs des ordres (lève-toi , viens manger, ne regarde pas la télé, tu fais la sieste…) il gueulait tt le temps, il me disait que du négative sur moi-même… Et mnt je souffre bcp , j’ai peur des regards des autres, j’ai pas… Lire la suite »

Christoff

Profession : Chargé de qualité
Pays : France

Je suis moi aussi très touché par cette article, d’autant que cette volonté de vouloir être”trop” parfait nuit à mes relations sentimentales, à mon histoire personnelle actuelle… Je me mets une pression insupportable assurer” du coup j’en perds tous mes moyens, et je me perds dans ma relation. C’est d’autant plus difficile que j’aime la personne avec qui je partage ma vie et que je la vois s’éloigner un peu plus chaque jour à cause de mon manque de croyance en moi même…

Martin

Profession : Stagiaire
Ville : Kinshasa
Pays : République du Congo

Je suis particulierement touché par cet article , car il decrit la quasi situation que j’ai connu.
Naturellement au dedans de moi il y a tjrs cette volonté de plaire à l’autre meme quand l’acte que je ferai serait en ma défaveur
Avec cet article je me bats pour me reconcilier avec ma personne.

Mickael

J’ai bien lu tout ce qui a été dis. Je n’en reste pas moins indifférent. Je ressens certains complexes notamment dans le fait d’être aimer et reconnu par les autres et les jugements qu’ils portent sur moi… Cela je le sais… Mais pourtant je peux passer du rire aux larmes et je n’arrive pas à savoir le “pourquoi”. Grossièrement j’essaye de trouver la “cause” à cet effet mais je ne la trouve pas. Cela m’apaise de vous lire puisque au moins je me reconnais dans la façon d’être “gentil pour se faire aimer” et que je sais que cela est… Lire la suite »

Delphine

Je viens de lire cet article comme vous me l’avez conseillé je crois avoir compris bien des choses encore que je me doutais un petit peu mais que je n’arrivais pas à cerner vraiment comme la méfiance envers les psychologues qui ne permettent pas du tout d’avancer car on n’a pas confiance et au sujet des schémas c’est tout autre chose je comprends seulement que pour me sauver dans mon passé car j’ai exactement la même histoire de la fille dont vous parlez, mes parents ont pris un commerce à mes 15 ans et cela a perturbé toute ma vie… Lire la suite »

Delphine

Profession : Vendeuse Ville : Marseille Pays : France. Je voudrais dire merci un énorme merci à celui qui a écrit ce texte car je souffre tellement depuis longtemps maintenant je me fais tellement de mal depuis longtemps je m’en rends compte maintenant et je suis en train de pleurer car ce que je me suis infligée je n’aurais pas pu le faire à personne tellement c’était dur ! Grâce à vous je vais m’occuper de moi l’instant ou je vous parle je peux dire que ce que je vous écris c’est vraiment ce que je ressens au plus profond… Lire la suite »

Carine

Ville : Douala.
Pays : Cameroun.

Je ne sais pas si je parviendrais à changer, je ne suis pas sûre d’en avoir le courage, plus le temps passe plus mes phobies prennent de l’ampleur, qui suis-je ? qu’est ce que je veux ? qu’est ce qui est mieux pour moi ? Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre à ces questions tellement je me suis mentie à moi-même et aux autres, j’ai toujours joué la carte de la sécurité, aujourd’hui j’étouffe mais comment m’en sortir ?

Tibo

Grand merci pour cet article qui apparament aide bcp de personnes Moi aussi je veux toujours plaire; etre aimé aussi bien en séduction avec les fillles que apprécié par mes collègues de travail Je suis ” gentil” Je suis d accord Je ne prend possition je juge terriblement les gens et me dit; que penserait; que ferais m ont père dans la meme situation Et actuellement en pleine recherche sur moi meme je tombe sur votre article : Génial En faites je suis moi meme avec mes amis très proches mais avec l extèrieur je suis “vide” Je me remets… Lire la suite »

Loïc

Doit-on apprendre à devenir soi-même ?

Carinette

Ville : Douala.
Pays : Cameroun.

J’ai tellement de frayeurs en moi, je veux toujours me montrer sous mon meilleur jour, je veux être parfaite aux yeux des autres, j’ai peur de ne pas être aimée, je voudrais pouvoir en tirer une leçon et changer, mais sais-je seulement qui je suis ?

Nadine

Profession : Aide Soignante
Ville : Mancy 51530
Pays : France

Cette histoire m’a faite beaucoup de bien. Cela me ressemble ; cela aussi me donne la confirmation, de s’aimer et d’aimer les autres comme ils sont. Oui être amie fidèle avec soi et ne pas hésiter de changer car dans la vie pour moi le plus beau cadeau la paix. Merci a vous de Nadine.

Mikael

Profession : sans profession. Ville : Gonesse. Pays : France. Je suis vraiment trés touché par votre histoire que j’ai des frissons dans le corps et que j’ai envie des versé des larmes. Cette histoire triste me ressemble tellement, que j’imagine ce qui a pu m’arriver maintenant. J’ai de la paine d’imaginais, que moi ossi quand j’etais enfant je me suis fais peu etre trahire par l’amour de ma mere. Et que j’ai grandit avec cette trahison. ET que je reve un jour que ma vie sois comprise par moi meme et qu’elle devienne aussi vrai que la votre ecrite… Lire la suite »

Sérafin

Profession : Informaticien.
Ville : Youndé.
Pays : Cameroun.

Je trouve l’article très important pour les gens qui en ont besoin comme moi et par la même occasion je voudrai dire merci d’avance a Monsieur Renaud Perronnet.