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Quand on est face à la bouderie d’un adulte qui refuse alors tout dialogue et relation, tel un gamin, est-ce aussi juste de laisser l’autre dans son monde qu’il croît être le seul réel ? Sans chercher à montrer qu’une autre réalité peut être vécue ?
Pas exactement : un adulte qui boude n’est plus un adulte mais un adulte capricieux qui se comporte émotionnellement en gamin.
Chercher à changer l’autre au moment précis où il se comporte en gamin, me semble perdu d’avance !
Par contre, le fait de ressentir le besoin de changer un gamin en adulte parle vraisemblablement de votre difficulté à vous à supporter cet adulte. Ce qui peut vous amener à vous demander ce qui vous oblige à croire que vous devez le supporter ?
J’ai également une question sur ce sujet : à quoi sert l’affirmation de soi si on ne peut pas se positionner pour mettre des limites ? Sachant que les émotions non exprimées s’impriment dans le corps ?
Merci pour votre remarque, en effet ce post ne propose pas de refouler au fond de soi-même l’émotion qui s’exprime à travers le besoin de mettre une limite à l’autre.
Il invite chacun à convenir que le meilleur moyen de ne pas avoir de problème avec l’autre, c’est de ne pas ressentir le besoin de le changer. Il demande pourquoi nous devrions donner à l’autre le pouvoir de nous voler notre paix intérieure puisque nous pouvons ne pas prendre ce qu’il nous tend.
La question est donc de savoir si nous avons ou non ce pouvoir sur nous-mêmes ?
L’affirmation de soi sert à remettre l’autre à sa place, c’est une manière de s’y prendre qui laisse à l’intérieur de celui qui la pratique toutes sortes d’émotions (notamment d’énervement.)
L’acceptation de l’autre tel qu’il est est une autre manière de s’y prendre (plus responsable), qui sert à ne pas avoir de problème avec celui qui n’est pas à sa place.
La plupart du temps (dans notre impulsivité), nous n’avons aucune liberté quand au pouvoir de choisir en nous-mêmes entre l’affirmation de soi et l’acceptation de l’autre tel qu’il est. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’y réfléchir…
Mieux vaut prévenir que guérir, mais j’entends tout à fait que quand on n’a pas réussi à prévenir, il peut être juste de chercher à guérir, donc de chercher à mettre la limite à celui dont on se sent victime.
En fait cela dépend du pouvoir que nous avons sur nous-mêmes : celui qui se sent touché par la remarque négative de l’autre cherche en effet à se positionner, ce faisant, il montre sa faiblesse qui s’exprime par sa réactivité.
Pour aller plus loin, lisez le post : Renoncer à la vengeance.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre. Je viens de lire le post sur « renoncer à la vengeance ».
Je comprends bien ce que vous voulez dire.
En même temps il me vient une autre question : faiblesse ou vulnérabilité? Ne peut-on pas parfois montrer sa vulnérabilité sans laisser l’autre nous envahir, même s’il y a quelque chose en soi à guérir ?
Il me parait dangereux de laisser l’autre se permettre toute forme de « violence »
Faiblesse ou vulnérabilité ? En effet tout dépend de la manière dont vous êtes situé(e) à l’intérieur de vous.
La « faiblesse » peut-être l’émotion de celui ou de celle qui n’ose pas se défendre, par exemple à cause de sa peur de ce que l’on pensera de lui ou d’elle.
La « vulnérabilité » – elle – peut être consentie par celui ou celle qui est déterminé(e) à être vrai avec lui-même et l’autre (donc qui ne cherche pas à se protéger.)
Si l’autre la ressent comme telle, elle œuvrera à la profondeur de la rencontre.
Merci pour cet éclairage et pour ce site très inspirant.