Tir à l’arc

L’archer cesse d’être conscient de lui-même en tant que personne appliquée à atteindre le cœur de la cible qui lui fait face. Cet état d’inconscience est obtenu uniquement quand, complètement vide et débarrassé du moi, il devient « un » avec l’amélioration de sa technique ; ce moment où ce n’est plus l’archer qui tire… cela tire !

Eugen Herrigel, Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc