La banalité du mal

Le mal est un phénomène de surface, nous résistons au mal en refusant de nous laisser submerger par la surface des choses, en nous arrêtant et en réfléchissant, c’est-à-dire en dépassant l’horizon du quotidien. Plus une personne est superficielle plus elle est susceptible de céder au mal. C’est la banalité du mal. Un indice de cette superficialité est l’usage des clichés.

Hannah Arendt