Attendre le lapin…
Comment s’y prendre pour permettre à l’aidant en perte de vitesse de retrouver le sens de son rôle, afin qu’il accepte que les aidés s’appuient sur lui et qu’il soit capable de réponde à cette demande en ne s’épuisant pas dans sa pratique professionnelle ?
Le gros risque du contexte actuel, régi avant tout par des impératifs économiques de rentabilité, est que l’aidant finisse par en perdre son humanité, et c’est ce qui se passe – malheureusement – de plus en plus souvent…
Un article du journal Le Monde du 09/10/2011, qui traite de la santé des 10 000 salariés du CHU de Nantes le rappelle : « Les signes de souffrance observés chez le personnel ne cessent d’augmenter, tous grades confondus, et notamment au niveau de l’encadrement, ce qui est un phénomène plus récent. (…) Le personnel médical et paramédical se retrouve perclus de « symptômes neuropsychologiques et émotionnels ». Irritabilité, agressivité, anxiété, crises de larmes, syndrome d’épuisement sont relevés. Des troubles du sommeil et de la sphère digestive, mais aussi de multiples affections péri articulaires, sont déplorés. Des cas de tachycardie et d’asthénie sont signalés. »
ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses.
Avertissement aux lectrices et aux lecteurs :
Ma formation première est celle d’un philosophe. Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit (et que peut-être vous découvrez) est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions (et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes.)