Au XVIIème siècle, Spinoza constatait que « Les hommes se figurent être libres, parce qu’ils ont conscience de leurs volitions et de leurs désirs, et ne pensent même pas, même en rêve, aux causes par lesquelles ils sont disposés à désirer et à vouloir, n’en ayant aucune connaissance. »
Trois cents ans plus tard, Freud estime à son tour que : « Nous ne sommes pas les maîtres de notre propre maison. Nous pensons savoir pourquoi nous faisons ce que nous faisons, nous pensons savoir qui nous sommes et ce que nous ressentons mais, en fait, nous ne savons pas grand chose, on ne voit que le sommet de l’iceberg. »
Et toute l’immense part immergée de l’iceberg, il l’appelle l’inconscient.
C’est donc pour que nous devenions les maîtres dans notre propre maison, pour que nous comprenions les causes par lesquelles nous sommes disposés à agir, que Swâmi Prâjnânpad affirmait : « Le meilleur service que l’on puisse rendre aux autres, c’est de leur faire remarquer que c’est l’inconscient qui les incite à agir et de les aider à comprendre cet inconscient. »
Découvrir que les processus inconscients jouent un plus grand rôle que nous pouvions le penser, c’est comprendre que nos intentions ne sont pas seules à l’origine de nos actions, ce qui nous permettra de commencer à sortir du monde de la culpabilité.
Quant à comprendre ce qui se joue dans notre inconscient, ce n’est pas une mince affaire !
© 2014 Renaud & Hélène PERRONNET Tous droits réservés.
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