Nous définissons notre être tout entier par cette image changeante, conditionnée par la famille, l’école, la culture, liée au rôle social que nous souhaitons jouer, en proie au tourbillon des pensées, des sentiments et des émotions qui sont au centre de nos activités et qui se succèdent sans interruption dans le temps. Ce que nous prenons pour notre identité n’est qu’un défilé de personnages, sans substance propre, modelés par les nécessités de la société, par la manière superficielle dont nous interprétons le monde et notre rapport à lui. Sous ces masques, il y a un noyau, qui existait avant notre naissance terrestre et qui survivra après notre disparition physique. Il y a une énergie, pure conscience, bien plus vaste et plus intelligente que notre petite individualité égocentrique
Nicole Montineri, N’ayons pas peur de mourir