A propos de la violence éducative

S’il vous arrive de penser :

  • Qu’une claque n’a jamais fait de mal à personne,
  • Que c’est le seul moyen de mater certains enfants,
  • Que c’est normal d’infliger une humiliation à quelqu’un qui se croit tout permis,
  • Que l’important c’est de mettre des limites et que peu importe la façon dont on les met,
  • Qu’on n’est pas responsable des « baffes » qu’on inflige aux enfants parce qu’ils les ont cherchées…

Ou qu’au contraire vous sentez :

  • Que les fessées données aux enfants sont néfastes pour leur développement,
  • Que battre un enfant le force à s’endurcir pour moins souffrir,
  • Que plus on a été battu enfant plus on risque d’être violent soi-même comme parent,
  • Que s’attaquer à plus faible que soi est indigne d’un parent aimant,
  • Qu’un enfant éduqué avec douceur et patience aura toutes les chances de devenir un adulte épanoui…

Commencez par regarder cette courte vidéo de la Fondation pour l’Enfance qui tente l’exploit de nous faire percevoir (en 37 secondes !) que nous ne sommes pas libres de nos comportements réactionnels violents… parce qu’ils sont la conséquence des influences que nous avons reçues…

Puis lisez l’article de Natacha Polony, une journaliste du Figaro qui – en réponse à cette vidéo – crie à la décadence, parce qu’elle culpabiliserait les parents…

Enfin et surtout, ne manquez pas de lire la lumineuse réponse d’Olivier Maurel, fondateur de l’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire (OVEO) – dont l’objectif est de dénoncer et de décrire toutes les formes de violences contenues dans l’éducation.

La courte vidéo de la Fondation pour l’Enfance :

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L’article de Natacha Polony :

SOS Enfants battus… et société à la dérive

En ce jour de lancement, à grand renfort de communication, de la croisade initiée par la Fondation pour l’enfance contre ces survivances barbares que seraient la claque ou la fessée, qu’il soit permis de rendre un hommage appuyé à M. Cahuzac, député-maire socialiste de Villeneuve-sur-Lot, et auteur d’une gifle salutaire contre un voyou irrespectueux.

En l’occurrence, Jérôme Cahuzac, venu se rendre compte dimanche de l’état d’exaspération des riverains de la Place Lafayette, importunés depuis plusieurs semaines par des jeunes gens désœuvrés qui insultaient les passants et s’appropriaient l’espace public, s’est adressé aux jeunes gens en question pour tenter de leur faire entendre raison. L’un d’eux a mal pris la chose, comme il arrive assez fréquemment dans ce genre de cas, et comme sont payés pour le savoir tous ceux qui subissent, dans les transports ou les halls d’immeuble, la tyrannie de quelques jeunes brutes hargneuses. Se voyant tutoyé et interpellé violemment dans ce qui devenait visiblement une forme de rapport de force, Jérôme Cahuzac aligne une paire de claques au courageux caïd, qui part sans réclamer son reste. Ce qui s’appelait en un temps pas si lointain « remettre à sa place » un jeune homme visiblement mal élevé. Et lui infliger une petite humiliation devant cette bande qui lui sert de bouclier (car ces jeunes gens-là sont des modèles de courage), pour lui rappeler que tout n’est pas permis. Bref, un geste assez sain.

Un geste qui évoque d’ailleurs celui de François Bayrou, en 2002, contre un gamin qui lui faisait les poches sans vergogne. La fameuse gifle avait valu au futur président du Modem un score plus qu’honorable, ce qui prouve combien sont nombreux les Français qui jugent que, ma foi, ce genre de geste a le mérite de la clarté quand il s’agit de rappeler que les bornes ont des limites…

Ah, bien sûr, on a d’ores et déjà vu se récrier les chantres habituels de la pédagogie du dialogue. « La violence engendre la violence », tel est l’argument massue, le réflexe intellectuel qui fait office de pensée pour les gentils porteurs d’œillère qui n’ont toujours pas compris qui exerce aujourd’hui la violence, dans les sociétés occidentales. Ceux-là oublient que pour l’heure, c’est l’absence d’éducation et de règles qui engendre la violence et la barbarie. Non, nous ne vivons plus dans un monde où l’ordre patriarcal et l’impitoyable machine du pouvoir broient les individus. Et la violence quotidienne s’exerce contre ceux qui respectent les lois et leurs voisins, de la part de ceux qui se croient dans la jungle, du petit caïd de hall d’immeuble au délocaliseur d’usines, chantre d’une « mobilité » qui ne profite qu’à lui. « La violence engendre la violence », disent-ils, ce qui signifie, dans un simplisme merveilleux, que c’est bien l’adulte qui est coupable de la violence du jeune, lui qui a voulu le corriger d’une gifle; c’est bien le parent qui est coupable, lui qui a donné une fessée. Pour un peu, on nous expliquerait que les guerres n’existent que parce que des parents ont donné quelques tapes sur les fesses rebondies de leurs gamins effrontés.

Tel est d’ailleurs le message de la campagne de publicité matraquée depuis aujourd’hui par la Fondation pour l’Enfance, qui n’a visiblement pas de cause plus urgente que la criminalisation des parents normaux, pour faire oublier qu’on laisse agir sans s’en préoccuper plus que cela de très nombreux parents bourreaux. La scène nous montre donc une petite fille faisant tranquillement ses devoirs, une enfant modèle, dans une cuisine modèle – que peu de Français pourraient s’offrir. Sa mère passe l’aspirateur, sa grand-mère n’est pas loin. Soudain, la petite fille renverse son jus d’orange, sa mère se met à hurler comme une aliénée et lui assène une gifle au claquement effroyable. La fillette s’effondre, en larmes, et la grand-mère qui regarde la scène d’un air désolé, s’approche de sa propre fille pour la serrer dans ses bras en lui demandant pardon. La morale de l’histoire s’affiche sur fond noir : « Des parents qui battent ont souvent été des enfants battus. Eduquons nos enfants sans violence ni claques ni fessées ».

Passons sur la nullité absolue d’une vidéo dans laquelle tout sonne faux, les voix, les regards, les attitudes… Cette petite fille dont le geste, censé relever de la maladresse, est forcé, cette mère hystérique dont les hurlements sortent de nulle part, cette grand-mère aux airs compassés… Mais qui diable a pu concevoir une telle accumulation de grotesque outrance ? Le plus grave réside évidemment dans la manipulation intellectuelle dont relève ce message. Grave, parce qu’il s’agit de focaliser l’attention sur des gestes, gifles et fessées, qui sont courants, pour faire croire que les parents qui en usent sont des monstres, au même titre que ceux qui attachent leur enfant à un radiateur ou lui assènent des coups de ceinture. Le meilleur moyen, bien sûr, de laisser ceux-là agir en toute impunité.

Cette obsession contre la fessée, rebaptisée « violence éducative », ou même « châtiment corporel », est une vieille lune de quelques militants forcenés, parmi lesquels la pédiatre Edwige Antier, également adepte de l’allaitement jusqu’à deux ans et autres utopies délicieuses. L’argumentation est rodée : la « violence » est un échec, un « aveu d’impuissance », il faut « privilégier le dialogue »… Argumentation qui ressemble à s’y méprendre à celle qui fut servie pendant des années aux jeunes professeurs dans les IUFM, à propos des punitions, et dont les résultats se lisent à la rubrique faits divers des journaux.

Le processus qui consiste à amalgamer des éléments différents pour en tordre le sens est relativement classique. En l’occurrence, une fessée n’est pas une gifle, ni une petite tape sur la main, et qui les assène n’est pas forcément hors de ses gonds et prêt à se défouler sur une victime. La gifle, pour qui a un quelconque sens des relations d’autorité, est un geste plus violent qu’une fessée (destinée au jeune enfant, et qui ne doit pas faire mal), et qu’il faudrait pouvoir éviter. Mais elle vient généralement, vis-à-vis d’un enfant plus âgé ou d’un adolescent, sanctionner une provocation manifeste, une marque d’irrespect (et si ce geste ne pourra jamais pallier une absence d’autorité ou de légitimité, il ne prouve absolument pas pour autant un “échec” ou une “impuissance”). De même que l’Etat possède, pour régler les conflits entre citoyens, le monopole de la violence légitime, un parents, parce qu’il est dépositaire de l’autorité, est légitime lorsqu’il impose ou sanctionne, du moment qu’il reste dans les limites du respect dû à cet enfant en tant que personne (et pas en tant que personne adulte). Ce sont ces limites que brouille volontairement une telle campagne.

Mais ce genre de croisade révèle surtout un des travers de nos sociétés mêlant psychologie de bazar et culte de la performance. En matière d’éducation, comme en tout domaine, un discours d’experts chargés de réformer nos conduites pour les rendre plus efficaces s’est substitué, non seulement au bon sens – dont on peut admettre qu’il n’est pas universellement répandu – mais surtout à l’espoir de développer en chacun l’intelligence et le libre-arbitre. Bonnes gens, ne réfléchissez plus, un expert s’en charge pour vous. Les parents dépossédés de leur légitimité, privés de leur capacité à évaluer telle situation, et à choisir la meilleure façon d’y répondre, ne sont donc plus parents que par leur fonction d’engendrement.

On pourra déplorer les « parents démissionnaires », et les petits monstres qu’ils produisent à grande échelle. Mais il serait plus opportun d’enfin constater que ce discours culpabilisant et délégitimant a créé des générations de jeunes parents totalement paumés, et incapables de savoir eux-mêmes quelles sont les limites à fixer à leur enfant, quelles sont les conduites acceptables et celles qui ne le sont en aucun cas. Les milliers d’enfants qui verront ce petit film (car le premier renoncement au bon sens se manifeste face à cette télévision qu’on laisse allumée devant eux) comprendront parfaitement le message : sanction et brutalité aveugle sont de même nature, et le parent qui voudrait leur imposer quoi que ce soit, éventuellement par la force, est un bourreau. Détruire ainsi l’image d’un parent aux yeux de son enfant est une grave responsabilité. Car on ne sait jamais quels modèles de substitutions celui-ci se choisira.

 

La réponse éclairée d’Olivier Maurel :

Lettre ouverte à Natacha Polony

Sur son blog du Figaro, Natacha Polony s’en est prise longuement à la campagne de la Fondation pour l’enfance.

Je ne vais pas répondre à toutes ses critiques, qui ne sont souvent que celles qu’on retrouve partout. Natacha Polony a vraisemblablement reçu comme presque tout le monde des claques et de fessées, et elle est donc victime, comme malheureusement la majorité des Français, d’un des plus durables effets de ces punitions : elle trouve normal et éducatif de frapper un enfant. Elle ne se rend pas compte du fait que si elle avait reçu des coups de bâton dans une société où l’on traite couramment les enfants de cette façon, par exemple la société française jusqu’au XIXe siècle environ, elle défendrait avec la même conviction la bastonnade. Et ceux qui souhaiteraient l’interdire lui paraîtraient de dangereux idéalistes.

Pourtant, Natacha Polony est certainement convaincue que le premier principe de la morale à enseigner aux enfants est de « ne pas faire à autrui ce que l’on ne veut pas qu’il nous fasse ». Elle est certainement convaincue aussi qu’il est lâche pour un être fort de frapper un être faible. Mais il lui est impossible d’appliquer ces deux principes à l’éducation des enfants, parce que les coups qu’elle a probablement reçus de ses parents qu’elle aimait et à qui elle était attachée comme le sont, vitalement, tous les enfants dans leur jeune âge, celui où on commence à recevoir des fessées, ont fixé en elle la certitude que ses parents avaient raison de la frapper. Et, en l’absence d’une prise de conscience approfondie, il est difficile de revenir sur cette conviction.

Je ne relèverai donc que trois ou quatre points dans son argumentation.

Natacha Polony commence par rappeler l’incident récent de la paire de gifles donnée par le député-maire Jérôme Cahuzac à un jeune homme d’une vingtaine d’années qui le défiait et le tutoyait publiquement. Naturellement, Natacha Polony attribue l’attitude du jeune homme à « l’absence d’éducation et de règles » et, sous-entendu dans le contexte de son article, à toutes les claques bien méritées que ce jeune homme n’a pas reçues dans son enfance. Pourtant, quand on a passé 37 ans dans l’enseignement (et non dix mois, comme Natacha Polony), on remarque tout de suite un indice qu’elle donne elle-même, et qui laisse supposer, au contraire, que ce jeune homme en a reçu beaucoup. En effet, dit-elle, le jeune homme est parti « sans réclamer son reste ». Contrairement à ce que l’on croit, les élèves les plus perturbateurs en classe sont le plus souvent ceux qui ont reçu force claques et qui ont pris l’habitude de n’obéir qu’à ce signal venant de quelqu’un qui représente l’autorité à leurs yeux, comme leurs parents. Habitués à recevoir des claques ou autres punitions corporelles de leurs parents, ils ne se soumettent qu’aux claques et font de la provocation jusqu’à ce qu’ils en reçoivent. Il faut beaucoup de patience pour les convaincre qu’il existe d’autres comportements possibles. De plus, les violences et les humiliations qu’ils ont subies les poussent à imposer à ceux qu’ils côtoient le même genre de rapports de violence, d’où les comportements de provocation qui ont motivé les claques du député.

Natacha Polony est également très choquée qu’on puisse penser que « c’est bien l’adulte qui est coupable de la violence du jeune, lui qui a voulu le corriger d’une gifle ; c’est bien le parent qui est coupable, lui qui a donné une fessée ». Mais, qu’elle le veuille ou non, elle pourra difficilement nier le fait que ce qui exerce l’influence la plus forte sur les enfants, ce ne sont pas les mots ni les punitions, mais l’exemple du comportement de leurs éducateurs. C’est déjà vrai chez les animaux qui apprennent les comportements qui leur seront utiles en imitant leurs parents et les adultes qui les entourent. Donc, coupable ou non, et qu’il le veuille ou non, un parent qui frappe son enfant lui donne, et cela à de nombreuses reprises au cours de son enfance, l’exemple même de la violence et, qui plus est, de la violence du fort sur le faible. Or, on sait aujourd’hui, depuis les découvertes de Giacomo Rizzolatti, directeur du département de neurosciences de l’université de Parme, que nous avons tous dans le cerveau des neurones que Rizzolatti a nommés « neurones miroirs » qui enregistrent tous les comportements dont nous sommes témoins et nous donnent le réflexe de les imiter. Bref, on ne peut que conseiller à Natacha Polony de s’informer sérieusement sur les effets de la violence éducative plutôt que d’énoncer des lieux communs.

Elle écrit ensuite : « Pour un peu, on nous expliquerait que les guerres n’existent que parce que des parents ont donné quelques tapes sur les fesses rebondies de leurs gamins effrontés. » Comme Natacha Polony a la science infuse, elle n’a évidemment pas besoin de s’informer sur un sujet pour pouvoir en parler. Si toutefois elle avait été un peu moins sûre d’elle-même, et si elle s’était un peu informée, elle aurait appris que ce ne sont pas « quelques tapes » que la majorité des enfants ont reçues depuis cinq mille ans qu’on les frappe, mais des coups de bâton, de fouet, de toutes sortes d’objets contondants, que cela ne s’est atténué dans quelques pays européens, dont la France, que depuis un siècle et demi environ, mais que, dans la majorité des pays du monde, la bastonnade est encore considérée comme normale et éducative, y compris dans une vingtaine d’Etats des Etats-Unis où l’on continue (à l’école !) à fesser les enfants à coups de palette. Les conséquences d’un tel traitement sur les enfants sont de deux ordres. Ils ont appris d’une part, comme on l’a vu plus haut, que la violence est la réaction normale en cas de conflit ; et d’autre part, ils ont appris à se soumettre non pas à la loi ni à leur conscience, mais à la violence et aux leaders violents en qui ils retrouvent des images de leurs parents. Or, que faut-il pour faire des guerres ? Des hommes prêts à recourir à la violence et à se soumettre à des leaders agressifs. Il n’est donc pas étonnant que l’histoire de l’humanité ait été un tissu de guerres, de massacres de gens sans défense et de génocides sur le modèle de la violence du fort au faible. Elle aurait appris aussi que tous les dictateurs du XXe siècle, qu’il s’agisse de Hitler, Staline, Mao, Ceausescu, Saddam Hussein, Amin Dada, ont eu une enfance ravagée par la violence de leurs parents ou de leurs éducateurs, et que les peuples sur lesquels ils ont pris le pouvoir recouraient à des méthodes d’éducation autoritaires et violentes, méthodes qui les ont préparés à la fois à la violence et à la soumission à la violence.

Pour Natacha Polony, dénoncer les fessées et les gifles serait le meilleur moyen de laisser les parents maltraitants « agir en toute impunité ». Mais ce que sa science infuse ne lui a pas permis de savoir, c’est que la plupart des cas de maltraitance commencent par des fessées et des gifles. Comme, au bout d’un moment, celles-ci s’avèrent inefficaces, notamment lorsque l’enfant est capable de répondre « Même pas mal ! », il faut augmenter la dose. Et plus cette habitude est prise, plus les coups risquent d’être fréquents, plus l’enfant peut provoquer, et ainsi de suite. Personne n’est à l’abri de ce type d’escalade, surtout lorsqu’on a soi-même été maltraité. Ainsi, contrairement à ce que dit Natacha Polony, c’est en luttant contre la violence éducative ordinaire qu’on lutte le mieux contre la maltraitance.

Il paraît aussi, selon Natacha Polony, que « cette obsession contre la fessée, rebaptisée “violence éducative”, ou même “châtiment corporel”, est une vieille lune de quelques militants forcenés ». Reconnaissons qu’elle a raison sur un point : les militants contre la fessée ne sont pas très nombreux, exactement comme ont été longtemps très peu nombreux les militants contre l’esclavage, contre la peine de mort, pour le vote des femmes, contre la violence conjugale, contre la torture, et, en Afrique, contre l’excision. Et ils ont tous été probablement traités de « militants forcenés » et en tout cas de dangereux idéalistes. Quant aux « vieilles lunes », non ! Là, Natacha Polony se trompe. Les premiers proverbes recommandant de frapper les enfants datent de 5 000 ans et leur version orale est sans doute beaucoup plus ancienne. Et les premiers auteurs qui aient demandé qu’on cesse de les battre (Quintilien et Plutarque) n’apparaissent qu’au premier siècle après Jésus-Christ. En matière de « vieilles lunes », madame Polony, vous avez nettement l’antériorité ! Et quant aux « militants forcenés » contre la violence faite aux enfants, on trouve parmi eux, Victor Hugo, Michelet, Jules Vallès, Janusz Korczak, Maria Montessori, Célestin Freinet, Nelson Mandela, Alice Miller, qui sont, madame Polony, je vous l’assure, d’assez bonne compagnie.

© 2011 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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BIERRE Valérie

Je suis convaincue que la fessée est une violence faite à l’enfant d’autant plus que j’en ai pris bien plus qund j’étais moi même une enfant. Cependant en tant que maman élevant seule un petit garçon je suis parfois démunie fasse à lui. J’aimerais qu’au delà du discours culpabilisateur, on nous parle un peu plus des alternatives à la fessée et aux punitions et de comment sortir de ce cercle vicieux de la violence?
J’aimerais vraiment offrir autre chose que ce que j’ai connu à mon fils, comment faire?

J-M

Mon père revenu de camps de déportation avant l’age adulte cognait en cas de difficultés en famille, et en colère finissait par hurler en allemand. Ca laisse une trace.