Pourquoi sommes-nous agressifs envers nos enfants et comment y remédier ?

ÉCOUTEZ : Pourquoi sommes-nous agressifs envers nos enfants ?(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


« Personne ne peut diriger le vent mais on peut toujours apprendre à ajuster ses voiles. »

Proverbe 

« Parler à un adolescent, ce n’est pas lui dire : “Maintenant je suis là pour t’aider”, mais lui dire la phrase complète : “Je sais qu’à des moments, je n’ai pas été là quand tu m’attendais mais maintenant je suis là. »

Daniel Morin 

Question de Stéphanie :

Bonjour, je suis mariée et maman de trois enfants et mon mari me reproche souvent d’être agressive avec mes enfants, avec lui et même avec les étrangers.

Aujourd’hui, j’ai parlé agressivement à la directrice d’école maternelle où mon fils doit aller, car j’ai appris par une maman qu’elle avait fait entrer un enfant en début de semaine, donc je suis allé lui demander si je pouvais faire de même avec le mien et elle m’a répondu que cela n’était pas possible, qu’il n’y avait plus de rentrée après janvier, et là, au lieu de lui expliquer calmement ce que je venais d’apprendre par une maman, je me suis énervée. Maintenant, je m’en veux j’ai mal au ventre car je sais qu’au lieu de réfléchir à ma demande, ce sera « NON ».

Quant à mes enfants, j’aimerais qu’ils soient parfaits, même si je sais que ce n’est pas possible car je ne suis pas parfaite moi-même (et personne ne l’est). Du coup, ma fille aînée s’éloigne de moi et se rapproche de son père (malgré que je sois là toute la journée et pas lui), mon deuxième cherche à toujours être ailleurs. Ils me mentent car ils savent que je vais monter en flèche et ça m’énerve encore plus.

Je ne sais plus comment faire pour me sortir de cette spirale, j’aimerais que tout le monde m’aime, même si je sais que ce n’est pas possible !

J’ai cette sensation que tout le monde compte sur moi car j’ai du caractère, mais personne ne se préoccupe de savoir si je vais bien !!!!

Ma réponse :

Il y a beaucoup de lucidité dans votre partage : vous convenez d’abord volontiers que ce que vous dit votre mari est vrai, vous convenez également que vous vous y êtes mal prise avec la directrice et que quand on est maladroit, le risque est que l’autre se ferme définitivement, sans espoir de retour.

C’est en effet ce qui se passe le plus souvent dans les relations humaines : quand, sous le prétexte que les autres devraient penser les choses comme nous les pensons, il nous arrive d’être agressifs avec eux, nous les blessons. Or une personne blessée se ferme, nous en avons tous fait personnellement l’expérience, (notamment à travers nos vécus de blessés, quand nous nous refermons nous-mêmes), et les autres ne sont pas si différents de nous…

Comprendre cela, c’est découvrir que si nous parvenons à établir avec l’autre une relation de bienveillance plutôt qu’une relation de domination, cet autre éprouvera moins le besoin de se refermer… pour le plus grand intérêt des deux parties.

Rester bienveillant avec son enfant qui a fait une bêtise (ce qui n’a rien à voir avec le féliciter), lui permettra de ne pas devoir se fermer, en étant le plus souvent agressif à son tour, à notre égard.

Pourquoi en sommes-nous si difficilement capables ?

A ce stade, il nous faut nous demander ce qui se passe en nous-mêmes.

Qu’est-ce qui vous contraint ainsi – presque malgré vous – à être agressive, comme vous l’illustrez dans votre propos ?

La réponse est simple, si vous êtes agressive, c’est parce qu’il y a de l’agressivité à l’intérieur de vous ; cette agressivité étant consensuellement définie par les chercheurs en psychologie sociale comme « un comportement destiné à blesser intentionnellement un autre individu, (ce dernier étant motivé à en éviter les effets.) »

C’est un travail de connaissance de soi qui vous permettra d’aller plus loin, de – vraisemblablement découvrir (c’est vrai pour tellement de personnes !) – que s’il y a une agressivité larvée à l’intérieur de vous qui ne demande qu’à trouver une occasion de s’exprimer, c’est simplement parce que vous l’avez apprise, c’est-à-dire que dans votre histoire, au moment où vous avez été interpellée par vos éducateurs de façon agressive, vous n’avez pas eu d’autre choix que de considérer cela comme une forme d’amour puisqu’on vous a dit que vous l’aviez mérité. Je fais ici allusion à la conclusion des travaux d’Alice Miller qui met en évidence que quand un enfant se fait agresser par un adulte qui lui exprime que cela est « pour son bien », cet enfant n’a pas d’autre choix que de légitimer l’agression de l’adulte en la refoulant (l’agression refoulée s’appelle de la colère), à l’intérieur de lui-même.

Cette colère s’accumule peu à peu, contre les autres et contre la vie, parce que « rien ne marche », elle crée du malheur et de la rancœur qui à leur tour vont se déverser sur les autres et en particulier sur les enfants parce que ce sont les plus faibles, ceux que l’on domine le plus facilement, ceux vis-à-vis desquels on ose dire (sans se remettre en cause), des paroles comme « maintenant, tu te tais, car c’est moi qui ai raison. »

Regardons les choses de plus près :

Les théoriciens de l’apprentissage social pensent que nous avons une capacité à modifier nos comportements et à les adapter à des situations précises, en fonction de nos expériences acquises antérieurement. L’apprentissage passe donc par l’observation des autres, c’est la raison pour laquelle le « parler agressif » comme les châtiments corporels sur les enfants constituent un véritable modèle d’agression.

Les dernières découvertes des neuroscientifiques concernant les mécanismes de l’apprentissage de cette agressivité nous permettent d’y voir plus clair.

Jusqu’à récemment, on ne connaissait pas les mécanismes neuronaux à l’œuvre dans le processus de l’apprentissage par observation, mais depuis une trentaine d’années, des techniques d’investigation très poussées comme l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRM) et la tomographie par émission de positrons, permettent « d’observer le cerveau penser », en repérant en temps réel et de plus en plus précisément, quels groupes de neurones sont actifs au moment de la pensée.

En 1996, le chercheur Giacomo Rizzolatti et son équipe ont voulu voir ce qui se passait dans les cerveaux de deux personnes en interaction. C’est alors qu’ils ont constaté que lorsqu’une personne ressent ou fait quelque chose et qu’une autre personne l’observe, les mêmes neurones – qui sont actifs chez la première personne – vont s’activer chez celle qui l’observe… comme dans un miroir.

La découverte de ces « neurones miroirs » a débouché sur un grand nombre d’études qui permettent aux neuroscientifiques de dire avec certitude (depuis avril 2010), que les comportements qui sont les nôtres sont liés aux comportements que nous avons observé chez les autres. On sait – par exemple – que c’est grâce à ces neurones miroirs qui s’activent que si on tire la langue à un nouveau né, il la tire à son tour.

C’est ainsi que quand on est agressif avec un enfant, on ne lui apprend pas à être sage et patient, mais – par l’intermédiaire des neurones miroirs – on lui montre l’exemple de l’agressivité, c’est-à-dire qu’on lui apprend à être agressif à son tour. Les chercheurs confirment donc la théorie de l’éducation du « par l’exemple », en constatant que nos enfants acquièrent leur agressivité en mimant nos comportements. Pour simplifier, nous pouvons dire que tout au long de l’enfance, nous allons faire des copies des modes de fonctionnement émotionnel de nos éducateurs (donc de leurs connexions neuronales), ce qui va constituer pour nous un conditionnement psychologique d’autant plus profond qu’il sera inconscient.

Seulement voilà, la constatation objective de l’interactivité des phénomènes dans le cerveau des êtres humains à travers l’apprentissage est une chose, leur assimilation émotionnelle en est une autre. La découverte des « neurones miroirs » qui a scientifiquement validé le rôle de l’exemple dans l’éducation est rapidement devenue culpabilisatrice pour des personnes peu lucides avec elles-mêmes donc non désireuses de se remettre en cause. Dans un groupe d’Analyse de la Pratique avec des parents, je sais par expérience à quel point il est délicat de parler des neurones miroirs à des personnes dépendantes de leurs émotions agressives, et je constate le plus souvent que leur déni de cette découverte est proportionnel à leur incapacité à être responsable d’elles-mêmes, donc à reconnaître leurs comportements agressifs.

Les choses sont pourtant très simples, les neurones miroirs qui sont dans notre cerveau enregistrent les comportements que nous voyons et nous incitent à les reproduire. Il s’en suit – que cela nous plaise ou non – que nous sommes d’autant plus responsables de nos comportements, qu’ils induisent ces mêmes comportements en retour chez les autres.

Si le cadre familial constitue la matrice principale du développement émotionnel de nos enfants, c’est la prise de conscience de la responsabilité qui nous incombe dans ce cadre familial qui peut nous influencer positivement dans nos comportements d’éducateurs.

Illustration à travers le thème de la punition :

Les adeptes de la punition argumentent (à juste titre), qu’il faut que l’enfant comprenne son erreur, qu’il s’en souvienne, qu’elle lui serve de leçon. La question est donc de savoir si la punition est un bon moyen, mis à la disposition des éducateurs, pour que l’enfant se souvienne de ce qu’il ne doit pas faire.

Car nous savons maintenant que si la punition subie par l’enfant est vécue par lui comme la vengeance de son éducateur, elle fonctionnera pour lui, à travers ses neurones miroirs, plus comme un « modèle d’agression », que comme une incitation à ne pas recommencer. Or on sait à quel point la punition est fréquemment vécue par les enfants comme une injustice…

C’est ainsi que les chercheurs en psychologie sociale en sont arrivés à nuancer la prétendue efficacité de la punition en précisant que – pour qu’elle puisse être efficace – il faut qu’elle remplisse nécessairement ces trois conditions :

  1. Qu’elle soit administrée de manière prévisible pour le sujet.
  2. Qu’elle soit légitimée par des normes sociales partagées par les protagonistes.
  3. Qu’elle soit donnée immédiatement.

On comprend en effet que pour être efficace (c’est-à-dire pour sortir du modèle dominateur du rapport de force qui crée un « vaincu », donc un désir de revanche plutôt qu’un amendement), il faut d’abord que l’enfant soit averti du risque encouru, puis qu’en tant qu’être humain doué de raison, il comprenne et donne son accord au contrat régi par la punition, enfin que le laps de temps situé entre son acte et la punition ne soit pas trop grand afin qu’il puisse se souvenir émotionnellement de son assentiment à la punition.

A moins de ces trois conditions, le caractère dissuasif de la punition n’est pas garanti ; pire, il risque d’aller à l’encontre de son but, c’est-à-dire de renforcer le comportement pourtant non désiré… et c’est ce qui se passe le plus souvent et les parents de se lamenter : « Je ne te comprends pas, tu savais que tu allais être puni et tu l’as fait quand même. »

Eux – bien sûr – se sentent justifiés, légitimés dans leur désir de donner leur punition, au moment même où l’enfant vit une injustice flagrante pour lui. Confondant son monde à lui avec celui de l’enfant, l’adulte va proférer « tu sais très bien pourquoi je te punis », créant le plus souvent chez l’enfant une soumission apparente avec – en profondeur – la propension à mentir et le ressentiment. (Voir à ce sujet mon article : Enfant menteur, parent qui fait peur.)

De plus, pour un parent, admettre que la punition est néfaste, c’est remettre en cause la manière dont il a été éduqué par ses propres parents, et, le plus souvent, il n’est pas prêt à cela car c’est encore trop douloureux pour lui.

Après ce long détour sur les causes profondes de notre agressivité, voici maintenant quelques pistes qui, si elles sont suivies, nous permettront de ne plus être le jouet de nos comportements agressifs ?

Comme vous en convenez vous-même, vous êtes dans une grande confusion : vous souhaiteriez que vos enfants soient parfaits alors que vous savez pertinemment que la perfection n’existe pas ; vous vous retrouvez face à votre fille qui s’éloigne de vous au moment même où vous ressentez qu’avec tout ce que vous faites pour elle, son comportement est une injustice flagrante pour vous ; vous percevez également que si vos enfants vous mentent c’est parce qu’ils sentent que vous allez « monter en flèche », vous n’êtes donc pas exempte de culpabilité…

Là, vous êtes désappointée, perdue et partagez une souffrance supplémentaire : c’est au moment où vous sentez que vous avez le plus besoin de vous sentir aimée par les vôtres que vous avez la sensation qu’ils vous laissent tomber…

D’anciennes situations d’injustice se réactivent en vous et vous ne savez plus que faire…

« Tous les hommes désirent la paix, mais il y en a peu en vérité qui désirent les choses qui conduisent à la paix », disait Aldous Huxley.

Vous avez déjà perçu (en vous mettant simplement à l’écoute de vous-même), que vous n’êtes en rien une femme « mauvaise », vous savez que ce que vous souhaitez secrètement, au fond de votre cœur, c’est la paix et l’harmonie avec les vôtres. Votre intervention sur mon blog en est la preuve.

Alors, comment vous y prendre pour arriver à désirer « les choses mêmes » qui conduisent à la paix ?

Cela passe par ce qu’il est convenu d’appeler un « travail sur soi-même » dont je vais tenter de décrire quelques moments importants :

  • Commencez d’abord par vous souvenir que (comme vos enfants le font actuellement avec vous) vous avez inconsciemment fait des copies, dans votre propre cerveau, des connexions neuronales de vos éducateurs. Cette prise de conscience est profondément déculpabilisatrice ; en effet la culpabilité appartient au passé. Cherchez simplement à vous souvenir d’agir, au présent, dans la relation à vos enfants. Tout se passe « ici et maintenant. »
  • Pour ce faire, être honnête avec soi-même. Etre honnête c’est oser vous confronter aux choses telles qu’elles sont, plutôt que de les nier sous le prétexte qu’elles ne vous conviennent pas. Dans votre cas c’est d’abord reconnaître votre émotion d’agressivité quand il y a lieu, mais aussi aller plus loin en convenant que vous n’aimez pas votre enfant « à ce moment là », convenir que vous cherchez à lui faire mal, et que vous cherchez à le punir en le lui faisant ressentir.
  • Là, être « belle joueuse » donc conséquente, c’est-à-dire ne plus vous attendre à ce que l’autre accède à votre demande quand vous avez été agressive avec lui donc quand vous l’avez blessé. Peu à peu, vous apprendrez à ne plus vous indigner de l’attitude fermée ou révoltée de l’autre puisque vous serez de plus en plus consciente que vous l’avez – au moins en partie – suscitée, que des mécanismes inconscients très intenses en vous voulaient lui faire mal. Puisque chacun « récolte ce qu’il sème », l’application à nos relations de cette sentence implacable devient : si ma récolte ne me convient pas, j’essaye de voir ce que j’ai semé plutôt que d’accuser les autres de mes malheurs. Travailler là-dessus, c’est travailler à devenir responsable de soi-même, cela permet de relever la tête, et c’est un excellent moyen de s’éloigner de la dépression qui guette celui qui se vit comme une « victime. »
  • Enfin se souvenir que l’agressivité comme la violence ne sont jamais légitimes puisqu’elles ne se réfèrent qu’à « la loi du plus fort ». Avec humour, un proverbe béninois nous le rappelle en énonçant : « un grain de maïs a toujours tort devant une poule », seulement nos enfants ne sont pas des grains de maïs et la capacité que peut avoir une personne à en dominer une autre ne lui confèrera jamais aucune légitimité. Beaucoup de personnes en conviennent superficiellement mais trahissent leurs convictions dès qu’elles ne leur sont plus favorables. Elles énoncent alors des paroles qui montrent leur mauvaise foi et leur confusion, notamment avec les enfants : « Je vais t’en foutre une puisque c’est le seul langage que tu comprennes. » Devenant la proie de leurs émotions, dans leur cécité, elles en arrivent à justifier leur agressivité en se convainquant que l’autre la demande, et sont bien loin de se souvenir qu’une personne blessée se ferme…

Les plus lucides et conscients parmi nous conviendront aisément que ce n’est pas en criant ou en tapant sur notre enfant que nous parviendrons à le faire changer. Tout au plus obtiendrons-nous qu’il se tienne à carreau pendant quelques instants parce qu’il aura peur de nous.

Si nous voulons qu’il s’ouvre à nous, il nous faut nous ouvrir à lui…

Ce premier travail de responsabilité vis-à-vis de vous-même vous amènera à reconnaitre et assumer la vérité de ce qui s’est passé dans la relation. Reconnaître devant l’enfant qu’on a été agressif, quand on l’a été, demande force et courage, mais étonnera celui avec lequel on l’a été. Ce sera le début d’une nouvelle relation, basée non pas sur la peur mais sur le respect mutuel. Ainsi vous pourrez dire à votre enfant quand vous le jugerez opportun, quelque chose comme « tu sais, c’est vrai que je suis bien souvent agressive à ton égard, et je comprends que tu ne te sentes plus aimé par moi dans ces moments là, cela va changer car je t’aime et je suis de plus en plus consciente que c’est douloureux pour toi. »

Les adultes qui découvrent cette ouverture du cœur, dans mon cabinet, se mettent le plus souvent à pleurer.

J’invite ceux qui pensent qu’il ne faut pas se dévaloriser devant son enfant, à faire la différence entre l’amour propre et la dignité : celui qui a de l’amour-propre a honte de son erreur, celui qui a de la dignité l’assume. L’amour-propre épuré, il restera la dignité.

Ce travail préalable d’honnêteté avec soi-même dans la relation à son enfant l’éduquera par l’exemple, (souvenez-vous des neurones miroirs…) Il deviendra à son tour « honnête », ne ressentant pas le besoin de se protéger de ses erreurs parce qu’il n’aura pas vu son parent le faire ; par contre il surprendra (du moins au début) l’enfant qui subissait l’agressivité de son parent, et c’est bien ce dont il s’agit, de le surprendre, de l’étonner… afin qu’il sente (peut-être pour la première fois de sa vie), qu’il est possible de commettre des erreurs tout en continuant de se sentir aimé par ses parents. (Ce sont les parents en perte du sens même de leur rôle, qui veulent priver leur enfant de leur amour afin de les dresser.)

Parfois nos relations familiales se déroulent « sans amour manifesté » et c’est ce dont vous témoignez à la fin de votre partage : « Personne ne se préoccupe de savoir si je vais bien !!!! » Eh bien je fais le pari avec vous que votre entourage – un jour – se préoccupera de savoir si vous allez bien, le jour où – indubitablement – il ressentira que vous êtes vous-même attentive à le respecter. Dans une famille où personne ne respecte personne, tout le monde souffre en silence.

« On peut montrer aux enfants que certains actes ne sont pas humains mais font ressembler à des animaux. C’est un discours moral mais pas culpabilisant. C’est un discours moral que de sortir les gens du niveau des pulsions à l’état brut pour les faire devenir dans le langage au service de la cohésion sociale, au service de l’expression, enfin de la symbolisation qui fait l’humain. On ne peut pas élever des enfants sans morale mais on peut élever des enfants sans sanctions. » Comme Françoise Dolto, je pense que notre humanité n’est pas innée mais qu’elle se prouve inlassablement par des actes qui nous différencient des animaux, et que le meilleur moyen de le faire découvrir à nos enfants, c’est de leur faire sentir qu’on les respecte, parce que le respect est la mise en évidence de l’amour.

Il est intéressant de constater que, dans plusieurs de leurs conclusions récentes, des chercheurs en psychologie sociale soulignent, que pour diminuer les comportements indésirables d’un enfant, il est plus efficace (donc moins potentiellement dangereux), de récompenser leurs comportements désirables, en ignorant purement et simplement leurs comportements agressifs, plutôt qu’en les punissant par de l’agressivité en retour.

© 2012 Renaud PERRONNET Tous droits réservés.


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Pour aller plus loin, vous pouvez lire cet autre article :

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Grâce

Bonjour aide moi je crie tout temps avec mon fils tout se qu’il fait pour moi c’est Mal j’oublie que il est encore adolescent il 4an vraiment c’est très difficile pour moi

Emie

Voilà plusieurs années que j’admets avoir un problème d’agressivité. J’essaie de m’améliorer et la contenir, mais souvent j’explose et je dis tout ce qui me traverse l’esprit. Je reproduis exactement l’éducation que j’ai reçue de ma mère. J’ai cette colère en moi et cette haine étouffée envers elle. Je veux changer. Je savais que ça arriverais un jour si je ne changeais pas, et voilà que ma fille me haït et me fuit. Je la perds, je perds son amour et je me sens terriblement mal. Le vouloir c’est bien, mais y arriver c’est une autre histoire. Chassez le naturel… Lire la suite »

Amira

bonsoir, mon cas se rapproche beaucoup de ce qui est décrit ci-haut. Maman de jumeaux, je travaille mais je bénéficie d’aide ménagère et les enfants de 2 ans et demi vont à la crèche. Le papa est moins présent par la nature de son travail. La 1ère année de mes enfants, j’ai le souvenir d’une maman plutôt bienveillante bien que je pouvais par moment “exploser” suite aux longues nuits à jongler entre deux bébés qui me réclament. À partir de la 2ème année je me suis inscrite en thèse en plus de mon travail et là je ne trouvais plus… Lire la suite »

Amira

Bonsoir, merci de votre retour. Non, je ne suis pas frustrée car tous les conseils sont bons à prendre pour moi aujourd’hui. Et je vous rejoins sur la nécessité de faire des choix car je me rend compte que je ne peux pas vivre pleinement mon rôle de maman avec beaucoup de « bruit » autour. Aussi, j’ai décidé de mettre en pause le projet de thèse le temps que mon comportement se stabilise et que je sache canaliser mes émotions. Je me fais aussi suivre par un consultant holistique qui m’aide à bien me connaître et structurer mon projet de vie.… Lire la suite »

Jenara

Bonsoir,
Merci pour cet article, ça fait réfléchir et vais essayer de le pratiquer. En effet ce n’ai pas facile, de faire autrement que de punir. Mais est ce qu’avec des adolescentes ça va fonctionner 🤔, je fais déjà un travail sur moi depuis bien longtemps, mais ce point la je ne l’avais pas explorer, il est vraiment intéressant.

Elo

Bonjour, Je suis désemparée, decue de mon comportement et de celui de mon fils de 11ans. Il remet toujours en doute ce que je lui dit, il naccepte pas detre en tort car il dit ne pas pour etre dominé. Il a ete victime jusqu a dernierement dharcelement scolaire mais lecole dit quil cherche les histoires alors quil me repete que cest faux alors que je sais qu il veut toujours avoir le dernier mot. En fait pour moi il creait des problèmes alors quil ny a pas de raison. Mais je ne suis pas parfaite, malgre mon amour inconditionnel… Lire la suite »

Marie-Paule Lehoux

Bonsoir,
J’ai mis au monde 3 enfants dans les années 50, L’une de ces enfants était blonde et je l’ai tapée, Tout les jeunes enfants blonds je ressentais une pulsion et je les malmenais.

Est-ce parce ma petite sœur dernière de famille, m’a enlevé ma place ? On ne s’occupait que d’elle, beau bébé au cheveux très blonds…on la gâtait beaucoup, je devais en être jalouse. Je regrette cela depuis 60 ans. Merci de m’aider.

Valérie

Bonjour, Merci pour cet article. Cependant je ne comprends pas d’où vient mon agressivité quand le comportement de mon enfant de 5 ans qui s’oppose assez systématiquement aux rituels quotidiens (se laver les mains, s’habiller…) me met en colère. Il arrive que j’empoigne son bras au point de lui faire mal. Je n’ai pas subi cela dans mon enfance. Je n’ai jamais reçu de fessée ou été mise au coin ou ce genre de réactions. D’après mes parents j’étais une enfant assez facile au contraire de mon fils. J’aimerais ne plus être agressive lorsqu’il m’arrive d’être en colère mais pour… Lire la suite »

etoile

Merci pour cet article que je trouve très aidant. Je suis maman de 2 enfants rapprochés d’1 an dont le plus grand n’a que trois ans. Il y a évidemment beaucoup de moments très agréables à les voir s’épanouir à la vie, mais il y a aussi beaucoup de moments très difficiles pour moi… lorsque l’un entraine l’autre par exemple. Ils sont pleins d’énergie, et parfois je me sens à bout de souffle. Je suis d’un tempérament plutôt patiente, mais effectivement parfois je suis submerger et les colères (et l’agressivité) sortent démultipliées… Je regrette profondément ces accès qui sont à… Lire la suite »

Sophie

Bonjour, je suis maman d’un garçon de 6ans 1/2. Je vais essayer de faire face à cela,ms voilà, depuis mon fils me tient tête et essai de me tordre afin d obtenir satisfaction sur à peu près tout…de plus il est devenu agressif et moi qui ne suis pas à la base comme ça, j ai dû m y résoudre sur les conseils de mon mari militaire (qui a un fichu caractère ). Bref , cette façon me satisfait pas et mon fils ne M apprécie plus comme avant, je sais que si on a dû mal c est parce… Lire la suite »

mama

Mettre le holà, tout de suite, mais comment ? Par moment, je n’arrive plus à tout gérer : débordée, fatiguée. La fatigue aidant, il arrive que je ne supporte plus les chamailleries quotidiennes de mes 2 enfants (12 et 7 ans) et les pleurs (également quotidien), réclamations et caprices du plus petit…et quand je suis très fatiguée (burn-out de la maman “parfaite”) : je n’arrive plus à les stopper, les gérer le 2. Je pète littéralement un plomb : on dirait une folle, (je suis dans une telle furie, que je vois la frayeur sur le visage de mes enfants).… Lire la suite »

Kty

Bonjour Je suis maman d’un deuxième petit garçon qui a 4 mois et je suis au bout du rouleau au point que je lui hurle dessus et que je le prends brusquement. J’ai peur de finir par lui faire mal. Tout a commencé avec son reflux. Des pleurs tout le temps et pour tout. Je suis épuisée mais cette violence je sais que ce n’est pas que ça même si tout me semble démultiplier. J’ai déjà était à bout et me suis emportée contre mon aîné et j’ai cette tendance agressive toxique que vous décrivez si bien. Mais la ca… Lire la suite »

hiba

bonjour monsieur je ne sais que dire, quand j’ai commencé à lire votre article je me suis senti enervé, je n’ai pas eu le courage de le lire jusqu’à la fin, après je mes suis ressaisi et j’ai continué ma lecture. je ne suis pas mariée et je n’ai pas d’enfants, mais ça me rappelle mon enfance, LA VIOLENCE, surtout ya un passage qui m’a tué : mais aussi aller plus loin en convenant que vous n’aimez pas votre enfant “à ce moment là”, convenir à chercher à lui faire mal, et que vous cherchez à le punir en le… Lire la suite »

Stewart

Maman d’une petite fille de 10 mois j’ai lu votre article (pas tout en detail). Je l’ai gronde aujourd’hui, 2 fois , je lui ai donné une tape sur la main. J’ai remarqué du coup qu’elle me fesait la même chose , le fameux effet miroir… J’en ai parlé à mon compagnon en lui disant que ” c’est nul et que ca ne résoud rien” , que je commençais à ne plus avoir de patience et que celà me fesait peur. Je me découvre tres agressive avec elle quand je suis fatigué et qu’elle ne va pas dans le sens… Lire la suite »

Stewart

Merci pour votre réponse. Juste préciser que je n’ai jamais été battu. J’ai subis des “colères” de ma mère . Est ce que celà peut être aussi traumatisant?

Maryève

Bonjour, j’ai 37 ans. 2 enfants. Et cela fait 6 ans que je travaille sur le fait que mes parents ont été et sont encore toxiques. J’ai passé ma vie à être rabaissée et à essayer de leur plaire etc…. bref, depuis Noël j ai dit NON, et STOP c’est à dire , que je ne vais pas les changer , mais que je ne veux plus de leur agressivité et mépris et de leur ignorance . 6 ans sur le fait d’expliquer pourquoi ils sont comme cela etc , et après il faut que j avance moi , ma… Lire la suite »

Hb

Bonjour, Voilà parfois je n arrive pas à dormir car je me sent mal très mal et regrette ce que je fait… j ai 2 enfants une fille de 9 Ans et demi et un garçon de 5 ans… je suis très dure et très exigente envers ma fille. .. car elle m agace parfois… je la trouve parfois compliqué… elle m observe, m analyse souvent assez curieuse… attentif a ce qui se passe entre son père et moi… quand on sort ensemble (pas très souvent) elle parle beaucoup touche a tout et veux tout le temps que je lui… Lire la suite »

lilapo

Je vous écris car j’ai besoin d’aide. Ce n’est pas pour moi mais pour mon mari. C’est un homme très doux avec moi, et avec tout le monde. Aux petits soins avec tous ceux qui le sollicitent. Je vis avec lui depuis presque 10 ans et c’est le mari parfait. Nous avons deux enfants 3 et 1 an. Les deux enfants n’ont pas fait leurs nuits et continuent à se réveiller la nuit (parfois 4 à 5 fois). Puisque nous travaillons tous les deux, on instaure un tour pour le réveil. Parfois, pendant des périodes de fatigue, mon mari devient… Lire la suite »

Heugarot

J ai lu votre article et je me reconnais dans les témoignages. J ai 1 fils de 8 ans et une fille de 6 ans.depuis quelque temps c est disputes cries insultes violence verbales autant que physiques. Je n en peux plus et eux non plus. Ca à une incidence sur son travail à l école pour mon fils. Je ne sais plus quoi faire. Car je les aimes tellement.

cosi

Bonjour merci beaucoup pour cet article, en effet le non-amour lors des disputes est très douloureux à vivre pour moi. Je suis une maman de 46 ans et ma fille en a 13. J’ai le sentiment d’êrte parfois trop dure et exigeante et en même temps parfois laxiste. Je l’élève seule depuis ses 2 ans et demi et son papa ne nous a pas bcp aidées, ils se voient que très peu. J’ai été obligée de travailler depuis tjs et regrette d’avoir ‘gâché’ ses années précieuses dans le sens que j’étais souvent stressée, fatiguée et parfois agressive envers elle. Comme… Lire la suite »

SARA

Bonjour je voulais juste vous remercier. J’étais prise dans une problématique et une cupabilité à cause de mon agressivité/impatience de ce week end et en vous lisant, surtout le passage où vous expliquez que lorsqu’on est dans l’agressivité on n’aime pas son enfant ; cette vision claire et puissante a transformé mon rapport à mon fils de 6 ans le soir même. Chaque fois que j’allais être prise par de l’agressivité envers lui pour telle ou telle raison, je pensais immédiatement que je n’étais pas dans l’amour (et c’était très réel), alors je me remettais tout de suite dans un… Lire la suite »

malgré moi

Bjr je suis agressive et tres colerique…..je peux sortir de mes gongs pr une chose banale…..et je regrette souvent d’avoir autant crier sur mon mari….mes enfants ou mes employés.j’ai l’impression que je deverse ma colère intérieure sur tout le monde.il suffit que cette personne tombe au mauvais moment et je lui passe un savon quelque soit la personne.pourquoi autant de colere, d’agressivité? C’est vrai que mon pere etait autoritaire severe et avait toujours raison, c’est vrai que ma mere n’était pas tendre ni delicate avec nous,elle deversait toute sa colère, nous faisait part du moindre problèmes et que ca m’a… Lire la suite »

malgré moi

Un grand merci pour votre réponse. …..je suis un peu inquiète de mon état néanmoins je dois prendre mon courage à deux mains pour sauver mes enfants et la société.sauf que je n’ai pas encore idée de où trouver le livre pour l’acheter ici dans mon pays. meme l’idée de me faire suivre m’effraie un peu….ça me rappelle l’une de mes premières disputes avec mon conjoint qui m’a traité de malade et qu’il fallait que je me fasse soigner. Je me dit juste que c’est l’homme que j’aime,que je me suis pas mal confiée à lui mais malgré ca il… Lire la suite »

Jennifer Ramkurrun

Bonjour, je suis maman de 3 enfants, une fille de 11 ans et deux garcons de 9 & 5 ans. Pour moi je suis aggresif envers mes enfants parceque comme je travail et c’est moi meme qui les occupent le matins et soirs, nettoyer, preparer les repas, ca me fatigue car j’ai un mari qui me soutienne jamais, qui boit tous les jours et n’a meme pas de dialogue envers nous. Je l’ai deja parle mais en vain. Peut etre c’est pour ca que quand je rentre du boulot, je reste a crier pour les enfants nettoient leurs chambre ou… Lire la suite »

laet

Bonjour, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire votre article car je suis certaine fois agressive. Ma fille a bientôt 3 ans et j ai manqué certaines fois de patiente. Je peux dire qu’elle m’a vu dans de grandes colères. Pas forcement toujours envers elle mais elle a vu voir subit une facette de moi qui me dérange et qui ne peux pas la mettre en confiance ni me rendre l’amour que je lui porte. Il paraît que chaque personne à un chemin de vie qui se construit dans les 3 premières années. Je pars du principe qu’il n’est jamais… Lire la suite »

Roxana

Merci pour votre reponse, mais comment se donner les moyens? C’est quoi se donner les moyens, en faisant quoi?

Roxana

Bonjour Jai une petite fille de 2 ans et demi. Je suis aidee par mon entourage et le mari aussi. Parfois quand je suis seule avec elle je me surprends a etre agressive si elle mange pas. (Elle est fine et petit appetit, et les moments repas sont compliques) , hier elle a dit “mam mam” qui veut dire manger et quand je lui donne une banane ecrasee etc elle veut plus. Donc ca ma enervee et je l’ai poussee violamment et elle est tombee par terre et a pleure evidemment. L’horreur quoi. Mais je me rends compte que ma… Lire la suite »

NOUR

Bonjour et bonne année, C’est un grand plaisir de vous lire. Ma question paraîtrait bizarre peut être mais je la pose, elle m’empêche de dormir. Je m’en veux à mort mais je ne sais pas d’où commencer. Pas longtemps alors que je m’apprêtais a sortir faire quelques courses, comme d’habitude, avec ma femme et laisser nos 3 enfants (garçons de 12, 10 et 8 ans), j’ai une idée de les filmer pendant les 35-40 mins de notre absence, j’avais laissé à chacun ses devoirs…. 3 jours plus tard j’ai eu le temps de visualiser la vidéo, pour moi c’est horrible,… Lire la suite »

lilly

Merci je vais essayer d’ apprendre à lâcher prise et travailler ma personnalité contradictoire qui diffère en fonction de mon état d’esprit chaque jour !! c’est important pour mon fils mais aussi pour moi même ! Il est certain que ce n’est pas facile tous les jours malgré notre amour et cette facilité à tous les deux à se le montrer . Etre parents est tellement difficile : être juste , prendre de bonnes décisions etc .. Merci à toutes et tous pour vos commentaires ils sont riches en émotions et c’est important de savoir que l’on n’est pas unique… Lire la suite »

lilly

Bonjour j ai été très touchée par cet article . J ai un petit garçon de 6 ans très vivant très sensible aussi parfois trop !! Je pense être un peu dur avec lui . Peu de télé pas de consoles vidéo mais beaucoup de sorties et des jeux .. il vient de rentrer en cp et mes demandes en matière de résultats scolaire sont exagérées. . Hier soir il devait connaître certains mots et savoir les écrire (les mêmes depuis le début de l année ) mais il ne les connaissait pas du coup je me suis mise en… Lire la suite »

Aelime

Bonjour, c’est après un accès de violence ce matin sur ma fille que j’ai recherché sur Google et suis tombé sur votre article et lu attentivement les commentaires. Je me sens encore plus mal et les larmes coulent. J’ai une fille de 5 ans qui poussent les limites depuis quelques mois avec moi mais aussi son père alors qu’à l’extérieur c’est un ange. Quand elle ne m’obéit pas, ou me défit du regard, je crie, elle obéit encore moins et là ca monte en moi, je hurle, la secoue par le bras et ce matin je l’ai serrée fort aux… Lire la suite »

erkitam

notre histoire n’est pas si différente, divorcée il y a 12 ans, j’ai assumé seule l’éducation de mes enfants jusqu’à il y a deux ans, où j’ai rencontré un homme charmant sur qui j’ai enfin pu appuyer ma tête sur mon épaule. mon ex mari n’a jamais fait valoir son droit e garde les deux première année, c’est moi qui le “forçait”à prendre les enfants, jusqu’à ce qu’un jours il me laisse à terre , après quoi j’ai laissé faire, il voulait les voir il les voyait il ne voulait pas , il ne les voyais pas pendant ces 12… Lire la suite »

Em

Bonjour, D’abord bravo et merci pour les réponses à tous ces commentaires qui, pour moi en tout cas, m’aident beaucoup. J’ai un petit garçon de 13 mois qui est très gentil mais je souhaiterai tellement qui soit bien élévé que dès qu’il fait quelque chose de dangereux, touche la poubelle sale par exemple, ou autre, je lui dit tout de suite NON. Je crois qu’à force, il à tellement peur qu’il stoppe tout de suite ce qu’il fait et se mets a pleurer. Mon conjoint me dit que je suis trop dur avec lui et que du coup, il a… Lire la suite »

f.k

Bonsoir Cet.article.m’a.beaucoup éclairée sur l’origine de ma rancune et ma colère envers mes enfants. Ça me fait mal de reconnaître qu’il y a en moi ces sentiments destructeurs. Pourtant j’aime mes enfants très très fort.. Pourquoi n’ai-je pas copié les comportements bienveillants de ma mère avec mes neurones miroir ? J’ai tout absolument tout.de.mon père .. caractère comportement .. il est très gentil ne m’a jamais tapée etant petite mais s’enervait beucoup, faisait des remarques et reproches devant la famille les amis.. et je fais tout pareil avec mes enfants .. pourquoi je suis pas comme ma mère ? Elle… Lire la suite »

barreaux

Bonjour, Votre article est très intéressant. Aussi, je viens ici, car je souffre énormément d’une situation avec ma fille de 11 ans. Je l’aime plus que tout, mais il m’arrive, lorsqu’elle me pousse à bout, de l’insulter. J’ai très honte, et ai du mal, une fois que je suis calmée, à me regarder dans une glace. C’est horrible à vivre. Pourquoi est-ce que je transgresse comme cela les lois de l’éducation ? c’est inadmissible de dire des mots vulgaires à une enfants. Et en plus, son enfant. Je sois avoir une colère en moi refoulée, et peut être qu’aller voir… Lire la suite »

Gabrielle

Bonsoir, je viens de lire votre article et les commentaires faits par des mamans. “comment être patient avec bébé”. C’est la phrase sur Google qui m’a amenée sur votre blog. Je suis maman d’une petite fille de 1an et mon aggresivité envers la petite me pourrit la vie. Je lui crie constamment dessus quand elle ne veut pas manger, quand elle touche des objets dangereux, quand elle pleure bref pratiquement tout le temps. J’en peux plus d’être ainsi. je cupabilise, pleure et vie dans l’angoisse d’influener sur le long terme sa personnalité négativement. Pourquoi suis je ainsi? J’aime ma fille… Lire la suite »

Lau

Bonsoir, J ai 24 ans et mon petit frere 18 ans, mes parents ont divorce quand j avais 15ans. Mon pere qui a 74 ans mnt a deja divorce une premiere fois, et a une fille de 5o ans mnt qui je sais consulte encore un psychologue a cause de lui tellement apparement il l aurait traumatisé, Depuis septembre mnt, mon frere et moi vivons chez notre pere. Ns faisons tout pr lui faire plaisir, le menage , les courses, tout les soirs on regarde a la tele les programmes que lui veut pr lui faire plaisir alors que bien… Lire la suite »

Cindy

Si j’arrivai à comprendre d’où vient cette colère, je saurai peut-être atténuer ce sentiment d’injustice… je ne pense pas faire de différence entre mes enfants. Et oui, lorsqu’elle est en colère, j’ai bien compris que ce ne pas nécessaire d’en rajouter en grondant… mais comment accueillir une colère avec amour ?? cela me parait totalement paradoxal !

Cindy

Bonjour, J’ai bien lu tous vos commentaires et conseilles, qui m’ont fait pleurer, car je me retrouve assez bien dans beaucoup de ces mamans (agressivité, phrases que l’on ne pense pas… j’essaye souvent d’en parler avec mes enfants alors) ; mais voilà mon autre problème : j’ai deux filles de 6 et 2 ans. A la naissance de la deuxième, je pensais que je n’arriverais jamais à l’aimer autant que la première (ce qui totalement faux aujourd’hui, je le sais !) mais j’avais tellement peur de “perdre” mon premier bébé, et peur qu’elle soit jalouse de sa petite sœur que… Lire la suite »

Andrea

Bonjour, je suis tombée sur ce blog alors que je cherchais une solution contre l agressivité que j ai envers mon fils de 2 ans et demi. Cela m arrive lorsque je suis fatiguée et que bien sur il n obéit pas a mes demandes. Je lui demande 1,2,3 fois puis le prend brusquement ou lui tire fort les cheveux. Et quand il s en prend a sa sœur (10 mois) ma réaction est de le pousser brusquement. Puis je regrette mon geste dans la seconde il pleure de ma réaction et moi de la mienne. J ai conscience que… Lire la suite »

Andrea

Merci d’avoir répondu si vite. J’ai lu l’article conseillé et je souhaite me procurer c’est pour ton bien, d’Alice Miller. Si je n’arrive pas a changer par moi-même je ferai appel à quelqu’un mais déjà tous les conseils et témoignages de votre blog me sont d’une grande aide.

S.

J’ai 3 enfants de 7 ans et des jumeaux de 5 ans. J’aime ems enfants et je leur dit souvent, et eux aussi d’ailleurs. Mais j’ai décidé de rechercher sur internet une façon de stopper une tendance aggressive qui est trop souvent récurrente dans ma relation avec eux. Cela dépend des périodes, cela se passent mieux tout un temps puis là je suis de nouveau dans une période ou mon agressivité est évidente (paroles pas trop respectueuses, cris, claques sur les fesses ou tape sur la tête, regard noir et voix grave pour les envoyer dans leur chambre, menace de… Lire la suite »

Alice M

bonjour je suis tombée sur votre blog en inscrivant dans google la recherche suivante « je suis top exigeante avec ma fille ». la réponse que vous apportez à Stéphanie aurait pu me convenir. Sauf que voilà, je suis tout à fait consciente que je retransmets à ma fille (de 7 ans) toute l’agressivité reçue étant enfant par ma mère. Ma mère était alcoolique et est décédée lorsque j’avais 18 ans (j’en ai 34). Elle a commencé à boire peu de temps avant la naissance de mon frère il me semble (j’avais 6-7 ans). Elle a évacué beaucoup d’agressivité envers… Lire la suite »

Nathalie

Bonjour, Après une grosse crise avec mon 2° garçon de 8 ans, je cherche une solution possible à mon pb. Je pense que mon agressivité vient de mon enfance et je voudrai sortir de cette spirale infernale. J’essaye de rester calme avec un ton neutre le plus possible, en étant ferme et déterminée, mais ça ne dure qu’un moment… Mes enfants savent que je vais craquer…De plus, le papa est en déplacement pour 4 mois et même lorsqu’il est présent ça ne fonctionne pas : au lieu de prendre le relais, il casse mon autorité. Face à l’agressivité de mes… Lire la suite »

Nathalie G

Merci pour ces précieux conseils.Je ne crois pas être prête à dénoncé ce que j’ai subi de peur de faire du mal à mes parents… Peut-être une psychothérapie pourrait m’aider à passer ce cap. D’avoir écrit ce que je ressens m’a déjà libérée d’un certain poids et je vois mes enfants d’un autre œil, même si je sais que tout ne va pas changer du jour au lendemain juste par le fait que je le veuille maintenant. Il me reste un long chemin à parcourir et à force de volonté on va y arriver. Encore merci, je continuerai à lire… Lire la suite »

kadej

bonjour, je me reconnais dans beaucoup de temoignage, moi je me culpabilise tellement que j ai des crises d angoisse ainsi que des problemes a la machoire a force de serrer les dents, j essaye de changer et de controler mon agressivite envers mes enfants mais rien a faire, mes resolutions ne durent jamais longtemps j en souffre ainsi que toute ma famille, pensez-vous qu une therapie pourrait m aider et a qui faudrait il m adresser a votre avis

fouque

Bonjour ma fille de 3 ans fait de grosse crises de colère elle tape dit des gros mots se fait pipi dessus quand telle fait ses crises elle se cogne la tête par terre veut se faire mal je pense que j’ai eu des mauvaises reactions j’ai était agressive quand telle ne m’écouter pas car je suis d’une nature très nerveuse et très stresser je tiens sa de mes parents je me retrouve énormément dans tte se que vs avez dit je pense que si ma fille et comme sa c ta cause de moi y a de foie ou… Lire la suite »

Genevieve

Je suis tombee sur votre article et je peux vous dire qu il m a beaucoup apaisee ce soir, apres une autre crise avec mon grand de 12 ans… Je suis une mere de 4 enfants et je sais que j ai un probleme d agressivite. Je suis consciente d etre trop exigeante envers ma famille et d etre la seule toujours en colere a la maison. Trop souvent et pour un rien je reagis trop fortement, en criant, en disant des gros mots blessants…Mon mari me reproche beaucoup cette attitude agressive que j ai envers eux (et je me… Lire la suite »

David

J’ai fait ce soir une rechercher sur google pour essayer de régler mon problème d’aggressivité en vers les garçons de ma copine. Votre site me donne espoir de pouvoir réussir à me guérir de mon problème.
Merci beaucoup.

m

merci, pour tout ce que je viens de lire sur l’agression envers nos enfants. Humblement, je suis mère, blessée par le décès d’un enfants à l’age de 19 ans. Ceci m’amène à trop protéger tous mes enfants . J’aurai aimé qu’ils soient l’idéale de la réuissite ds leur comportement. Mais ma fille de 13 ans avec le concours d’un groupe d’adulte est tombée ds un piège: sortir avec des garçons qui l’ont abusé sexuellement. J’ai essayé de l’aider, mais n’a pas voulu me croire et elle est devenue la source des problèmes ds la petite famille. J’ai été agressive au… Lire la suite »

gerda

Bonjour, si vous êtes vers Paris, il y a un centre spécialisé dans la prise en charge des victimes d’abus sexuels : le centre des buttes Chaumont. Bon courage pour accompagner votre fille dans ces difficultés et ce qui a été pour elle des traumatismes, d’autant plus si elle a été forcé à vivre, après ces agressions, des comportements auto-destructeurs par un groupe d’adultes qui auraient dû la protéger.

edith

Bien vrai tout çà mais tellement difficile à mettre en pratique !!! Perso, mon ado de 18 ans est super difficile à gérer et effectivement , ma première réaction face à son attitude agressive et excédée …..aurait tendance à être la violence “verbale” ! Je respire , une fois, deux fois, trois fois……………je regarde mon mari qui “bouillonne” …………et quand la colère est sorti (du fils j’entends)………je propose d’en parler mais sans hausser le temps. J’entends qu’il est en colère, fâché, qu’il souffre ………….mais je lui demande de nous laisser aussi la parole ….! Alors chacun y va de sa… Lire la suite »

aicha kamoun

Bonjour merci pour votre bienveillance et votre explication, je me suis retrouvée dans le discours de cette maman. J’étais une enfant timide et séparé de ma mère pour des raisons professionnelles durant 3 ans à l’âge de 1 an. Étant mère maintenait j’angoisse pour tout presque tout, je suis quelqu’un qui a tout le temps des remords. Je veux que les enfants progressent, mon ainée 12 ans est dysgraphique et a des problèmes de lenteurs, du coup trop de temps a refaire et à réécrire , un papa submergé par le travail et un cadet de 8 ans qui est… Lire la suite »

nono

Tout simplement bravo, j’ai aussi appris a dire je t’aime a mes 2 jumeaux de 4 ans et pour un papa de 50 ans qui a attendu tellement de temps que maman ai la chance de faire un bébé… C’est pas si simple, avec la solitude, on s’endurci… sans enfant, on peu se payer ses caprices (d’enfant) ses luxes, MAIS, y’a rien au dessus de la joie que me donne mes 2 petits monstres et ils sont tres lucides pour leur age. J’ai eu des coleres, des eccés de fessées en reponse a leur caprices mais grace a ce site,… Lire la suite »