Archives par étiquette : Critique

Les autres me déçoivent

Et il n’y a pas de place pour l’espoir

« C’est l’attente qui est la cause de tous les soucis. Vos espoirs et vos désirs sont en vous, alors que les actions des autres et les événements se déroulent dans le monde extérieur. Alors ? L’attente n’est-elle pas inutile ? Les choses peuvent tourner comme vous vous y attendez ou non. Tout dépend des facteurs extérieurs ! Et non de vous ! Alors ? Espérer quoi ? Vous devez accepter ce qui est arrivé, ce qui arrive. Il n’y a pas de place pour l’espoir. »

Swami Prajnanpad, Les Yeux ouverts, p. 110-111.

Question de Anavlis :

La communication avec les autres est devenue très délicate de nos jours. Il y a des gens qui, à tout moment, veulent s’imposer et font preuve d’une attitude de dédain envers l’autre.

Comment faire pour ne pas briser la communication sans pour autant rien avoir à concéder de ses valeurs et principes de vie.

Je vous remercie par avance de votre réponse.

Mes pistes de réponse :

La raison pour laquelle nous nous retrouvons déçus quand l’autre ne répond pas à nos attentes, c’est que nous considérons comme normal et naturel qu’il y réponde.

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Pourquoi le reproche est vain et nuisible ?

ÉCOUTEZ : Pourquoi le reproche est vain et nuisible ?(© RENAUD PERRONNET - Téléchargement du podcast en bas de page)


« La morale imposée du dehors, et qui n’est pas l’expression de notre niveau d’être, nous maintient dans la dualité et le conflit avec nous-même, dans l’aveuglement et le mensonge. »

Arnaud Desjardins, Les Chemins de la sagesse. Tome 2, p. 201

C’est bien souvent parce que nous nous sentons déconcertés par l’attitude d’un autre que nous pensons qu’il aurait dû avoir une attitude différente de celle qu’il a eue. C’est alors que nous lui adressons un reproche, en lui expliquant ce que – selon nous – il aurait dû être, ou faire.

À moins que notre reproche ne soit qu’une pure compulsion personnelle, il y a là une naïveté extrême, un égocentrisme déconcertant, que de croire qu’il nous suffit d’adresser un reproche à l’autre pour qu’il devienne ce que nous voudrions qu’il soit, qu’il agisse comme nous voudrions qu’il agisse.

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Je passe mon temps à critiquer, à pointer du doigt les défauts des autres. Que faire ?

Question posée par Jeanne.

Si vous passez votre temps à critiquer les autres et à pointer du doigt leurs défauts, n’est-ce pas parce que vous ressentez le besoin d’en découdre avec tout le monde ?

On ne le répétera jamais assez : si vous ressentez le besoin d’agresser c’est parce qu’il y a de l’agressivité à l’intérieur de vous.

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Dignité

Cette réflexion vous intéresse, pour aller plus loin et découvrir ce que veut dire aimer, découvrir ce qu’est le sens de notre valeur et de notre dignité, lisez :

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Paix avec soi-même

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Comment s’y prendre pour faire une critique à l’autre ?

Nous aimerions tous être entendus dans la critique que nous estimons devoir faire à l’autre, alors ? Comment allons-nous nous y prendre ?

Objectif / contenu : Il s’agit de s’entraîner à dépassionner notre réaction au comportement (inadéquat) de l’autre, puis de veiller à ne pas le blesser en formulant la remarque critique (en évitant généralisation et manipulation), pour lui permettre d’entendre et d’accepter cette critique.

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Comment ne plus avoir peur de ceux qui nous critiquent ?

Un aspect du travail thérapeutique :

Prendre conscience de son schéma principal et le remettre en cause.

« Pour découvrir les différentes facettes conscientes et inconscientes qui nous constituent, il faut se mettre à l’écoute de soi-même; regarder ce que l’on fait et se demander qui agit. On s’aperçoit alors qu’une large partie de ce qu’il y a véritablement à connaître consiste en ces couches de mémoires et d’expériences qui se sont cristallisées et sont devenues, à la longue, des façons automatiques de faire, de sentir et de penser. »

Guy Corneau.

Question d’A. M. :

Travailleuse Sociale.

Je me présente, je m’appelle A. M. Je suis étudiante et en septembre, je vais entreprendre ma troisième année d’études supérieures. (Je suis dans le domaine du social et vais étudier pour faire travailleur social.)

Je fais appel à vous, car je ne sais plus qu’elle attitude adopter.

Durant mes deux années d’études, j’ai fait la connaissance de deux filles de ma promotion. Au départ, tout se passait pour le mieux, nous nous entendions bien et étions proches. Je les considérais comme mes amies.

Au début, de la deuxième année, une autre fille est venue compléter notre groupe, c’est à partir de ce moment que les choses se sont envenimées pour moi.

En effet, les tendances du groupe se sont inversées, mes amies se détournaient de moi, pour la nouvelle arrivante. Je leur ai parlé à plusieurs reprises, à chacune pour leur expliquer que je me sentais exclue.

Rien à faire, elles continuaient comme si de rien était. Ce comportement m’a fait énormément de mal, car du jour au lendemain, j’avais l’impression de me retrouver seule. Finalement, j’ai pris mes distances avec ces personnes car elles me stressaient constamment (elles étaient les meilleures de la promotion et parlaient tout le temps des cours).

J’en étais arrivée à un tel point, que je ne voulais plus aller en cours.

Aujourd’hui, je n’ai plus de contact avec elles, le problème est que je me retrouverai avec elles à la rentrée au mois de septembre et que je ne sais pas du tout qu’elle attitude adopter. Je n’ai plus envie de subir leur comportement.

Avec ces personnes, je me sentais rabaissée, inutile et toujours à la traîne. Surtout avec l’une d’entre elle, qui a énormément d’influence sur les gens.

J’aimerais savoir quelle attitude adopter ou quels conseils pouvez-vous me donner, pour réussir à les ignorer.

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